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Fanny Thevenoud, une directrice dévouée pour l’Occitanie

Fanny Thevenoud, une directrice dévouée pour l’Occitanie

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Au Conseil Régional d’Occitanie, le maître mot est l’investissement, Fanny Thevenoud, directrice adjointe de la communication en charge du pôle information en est le meilleur exemple.

Arrivée en 2009 en tant qu’attachée de presse au sein du Conseil Régional Midi-Pyrénées, elle prend en charge la réalisation des communiqués et dossiers de presse, organise les événements presse et y participe. Elle est ensuite promue au rang de responsable de service presse en 2015, elle s’occupe des relations de l’institution avec la presse en général. Cette fois-ci au nom de la toute nouvelle région Occitanie, née suite à la loi de 2015 relative à la délimitation des régions. Depuis 2017, elle occupe le rôle de directrice adjointe de la communication en charge du pôle information, ce nouveau poste implique des responsabilités plus fortes, elle gère les réseaux sociaux et le magazine « Le journal de ma région » (publié depuis mai 2016).

Un investissement de tous les jours 

« C’est à la fois l’expérience la plus difficile et la plus enrichissante » témoigne Fanny sur la rigueur que nécessite son poste. Ici avec l’exemple de la fusion des régions en 2015 où la communication a été laborieuse et le projet d’une ampleur inédite. L’équipe en charge de la communication avait peu de temps pour opérer des changements majeurs allant du simple changement de logo à la fusion des conseils régionaux. Elle exprime son implication par le fait qu’elle n’hésite pas à faire des horaires supplémentaires pour le bon fonctionnement de l’institution. Elle souligne d’ailleurs son désaccord avec certains employés qui refusent de s’impliquer au delà de leurs horaires établies. 

Un épanouissement professionnel

Au quotidien elle travaille avec une petite équipe de communicants, avec qui la cohésion est primordiale. Néanmoins cela n’a pas toujours été le cas, en effet lors de la fusion des régions, de nouvelles équipes ainsi qu’une réorganisation ont bouleversé l’équilibre du groupe. Cela lui a permis de repartir sur de nouvelles bases. Aujourd’hui, elle s’associe à Nina Camberoque, responsable du pôle image, qui lui présente des spots audiovisuels à publier sur les réseaux sociaux. Le travail en équipe lui a donné la chance de trouver une certaine satisfaction personnelle et de conforter son investissement quotidien. C’est en mettant sa fierté de côté que son expérience du travail de groupe a contribué à son dépassement professionnel.

Groupe 4 : Elisa – Léa – Emeline – Jill – Marco – Eliot

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Les jeunes, priorité de la région Occitanie

Les jeunes, priorité de la région Occitanie

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Cela fait maintenant quatre ans que la loi portant sur la Nouvelle Organisation Territoriale de la République (NOTRe) a été votée par le Parlement. Depuis le 7 août 2015, la nouvelle région Occitanie, fusion des anciennes régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, est devenue la deuxième plus grande région de France, mais aussi l’une des plus attractives pour les jeunes.

Selon Dominique Satge, conseillère régionale et élue de Haute-Garonne, la jeunesse et l’éducation sont les priorités de la région. C’est pourquoi la région en a fait un de ses premiers secteurs d’investissement du budget régional. En effet, avec un tiers de sa population ayant moins de vingt-cinq ans et deux pôles universitaire majeurs à Toulouse et Montpellier, il paraissait normal que la région Occitanie agisse en conséquence et soit à l’écoute des plus jeunes citoyens.

Les actions sont donc diverses. D’abord, la mise en place de conseils régionaux pour les jeunes, dans lesquels ces derniers désignent un élu qui les représentera. Ensuite, des maisons d’orientation, qui ont pour but d’aiguiller les jeunes vers des professions qui leurs conviennent, au moyen d’apprentissages ou de la construction de dix nouveaux lycées en Occitanie. Pour finir, la mise en place d’une Carte Jeune, qui permettra à ces derniers de disposer d’un budget destiné à la culture.

Du côté de la communication, aussi, tout est fait pour cibler les 15-25 ans, avec notamment une forte présence sur les réseaux sociaux et des campagnes axées sur la jeunesse. La prochaine à venir met d’ailleurs en garde contre le cyber-harcèlement.

Une région qui pense aussi au futur de ses jeunes

Outre l’éducation et la jeunesse, la protection de l’environnement est un secteur qui attire tout particulièrement l’attention des élus régionaux. Ce tout nouvel engouement fait suite à une prise de conscience générale l’année passée, qui s’est notamment fait entendre lors des tournées « la région est à vous », organisées par les élus et agents régionaux. Les politiques environnementales sont dorénavant « transversales à toutes les politiques régionales » affirme Dominique Satge.

En pleine transition écologique, l’Occitanie se tourne de plus en plus vers les énergies renouvelables. Elle fait construire des fermes éoliennes, investit dans les rénovations thermiques et dans des parcs photovoltaïques et favorise les transports en commun au sens large. De plus, la région participe aussi au projet Plan Littoral 21 Méditerranée, qui a pour but de préserver les richesses naturelles du littoral. Cet engagement de la région sur des questions écologiques devrait garantir aux jeunes citoyens et aux générations futures un avenir plus propre.

Retrouvez notre visite en vidéo :

Enora LE LOUARN

Thomas ANDRÉ

Luce RICHARDOT

Salomé COUREAU

Kessy SOULAT

Mathis FESSARD

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Fanny Thévenoud, aux commandes de l’image de la région Occitanie

Fanny Thévenoud, aux commandes de l’image de la région Occitanie

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C’est avec dynamisme que Fanny Thévenoud, directrice adjointe de la communication et de l’information citoyenne, explique son rôle au sein de la région Occitanie.  Sa carrière au sein de la région démarre il y a onze ans. Elle commence en tant qu’attachée de presse, devient ensuite responsable du service presse, puis prend la charge des réseaux sociaux de l’Occitanie. Son but est de valoriser le territoire et de créer du relationnel avec les plus jeunes citoyens. Le pôle informations dans lequel elle travaille gère les relations presses, les réseaux sociaux et le magazine de la région.

Sa mission au quotidien est d’informer les citoyens sur les politiques régionales ou climatiques, afin de montrer la présence de la région sur des sujets d’actualités comme ceux-ci. Sur les réseaux sociaux, et particulièrement sur Instagram, le but est d’attirer le plus grand nombre de touristes, au moyen de photos du patrimoine régional.

Les limites de la communication

Fanny Thévenoud raconte que, lors de la fusion des régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon pour former l’actuelle Occitanie, l’ambition du pôle informations fut assez diversifiée. L’objectif premier était de montrer que, malgré le changement, la région souhaitait réunir tout ses nouveaux habitants sous une même couleur, une même culture et un même blason. La région a donc mis en place un système de concours, dans lesquels les habitants eux-mêmes pouvaient soumettre des suggestions concernant l’image de l’Occitanie.

En charge des réseaux sociaux, elle doit également faire face à des situations propres à ces nouveaux moyens de communications. Le moindre mauvais commentaire ou critique peut vite être amplifié ou créer la polémique sur ces plateformes. Lorsqu’on lui demande comment remédier à ces problèmes, la directrice adjointe de la communication nous répond qu’il faut bien analyser la question posée et y répondre de manière factuelle.

Thomas ANDRE

Kessy SOULAT

Salomé COUREAU

Luce RICHARDOT

Mathis FESSARD

Enora LE LOUARN

Catégories Annonceur
Sopra Stéria, entreprise toulousaine de l’E-nnovation

Sopra Stéria, entreprise toulousaine de l’E-nnovation

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En 2015, les entreprises Sopra et Stéria, qui partagent l’objectif de pouvoir répondre aux besoins des clients par des services innovants, prennent la décision de fusionner et ainsi de donner naissance à Sopra Stéria. L’entreprise française, située dans les environs de Colomiers, propose à ses clients de les accompagner dans leur transition vers le numérique.

Quatre ans après la fusion qui a donné naissance à Sopra Stéria, l’entreprise de services numériques peut se targuer d’une place de leader européen dans la transition numérique. Aujourd’hui incontournable, cette dernière se place dans le top 10 européen et top 2 français des entreprises aux plus gros chiffres d’affaires.

Désormais, l’entreprise dispose de plus de 40.000 salariés, dispersés un peu partout en Europe. Et, pour attirer la main d’œuvre la plus qualifiée du marché, et ainsi satisfaire les attentes de ses clients, elle a ouvert deux agences à Nantes et à Paris.

La naissance d’une filiale connectée

Mais derrière ces résultats se cache aussi et surtout la Mobile Factory, une start-up de Sopra Stéria axée sur le développement d’applications mobiles. Entre autres exemple, l’application mobile BforBank a été entièrement conçue par l’équipe restreinte de la filiale.

Le processus de réalisation d’une application suit un schéma précis. D’abord s’opère une rencontre avec le client, durant laquelle ce dernier expose ses souhaits, et l’équipe propose des solutions. Vient ensuite la phase où les développeurs de la Mobile Factory s’immergent totalement dans l’entreprise, au contact de plusieurs métiers. C’est seulement à ce moment que le développement de l’application prend son départ, ponctué régulièrement de rendez-vous avec le client pour vérifier que les équipes suivent bien la charte établie.

L’une des spécialités de la Mobile Factory : les applications dites « B to B » (comprendre « Business to Business »), destinées à une communication interne au sein d’une entreprise. À ce jour, l’un de leurs plus gros clients reste Airbus, l’entreprise d’assemblage aéronautique implantée à Blagnac. À de nombreuses reprises, le géant toulousain de l’aéronautique a fait appel à la Mobile Factory pour rendre ses unités plus productives, à l’aide d’applications intuitives et pratiques. Parfois donc, pour décrocher ces contrats face à la nombreuse concurrence, l’entreprise s’essaye à des secteurs qui lui sont encore inconnus comme la réalité augmentée ou virtuelle. « Nous sommes très attentifs au développement de nos ingénieurs et, en cascade, on sait qu’on délivre de belles expériences à nos clients. »

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Enora LE LOUARN

Kessy SOULAT

Thomas ANDRE

Salomé COUREAU

Luce RICHARDOT

Mathis FESSARD

Catégories Agence
Nicolas Fouin, génie du numérique

Nicolas Fouin, génie du numérique

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Nicolas Fouin, responsable de la Mobile Factory, une filiale de Sopra Stéria, travaille depuis neuf ans dans les locaux de la start-up. Il explique, avec passion et engouement, son parcours et son rôle actuel dans l’entreprise.

Diplômé d’un bac scientifique, Nicolas Fouin se lance dans l’enseignement supérieur en intégrant l’ICAM (Institut Catholique d’Arts et Métiers), où il poursuit un cursus d’ingénierie sur cinq ans. Il rentre directement chez Sopra Steria, en tant que stagiaire, après le décrochage de son diplôme. Pendant ce stage, il découvre la passion d’aider les entreprises à opérer leur transition vers les nouvelles technologies.

Neuf ans après, Nicolas Fouin est responsable de la Mobile Factory à Toulouse, qui développe des applications mobiles pour les entreprises demandeuses, afin d’opérer une communication au grand public ou au sein de leur entreprise.

Des applications aux services de grandes entreprises

En 2013, il crée l’application Bus 31 à l’occasion de l’Open Data de la mairie de Toulouse, projet visant à encourager les entreprises publiques et privées à mettre en commun leurs données. L’application permet de connaître les horaires de passage des bus, métro et tramway de Toulouse. Elle est actuellement notée 4,2 sur 10 sur Google Play, et semble être une réussite pour le public toulousain.

Aujourd’hui, le plus gros client de la Mobile Factory reste l’entreprise d’assemblage aéronautique Airbus, installée à Blagnac, qui fait souvent appel aux équipes de Nicolas Fouin pour développer des applications dites « B to B » (destinées à une communication interne). Nicolas et ses deux collègues de la Mobile Factory illustrent leur travail en présentant une nouvelle application sur laquelle ils travaillent à la demande du géant Airbus. L’application, en réalité augmentée, permettra aux pilotes de pouvoir se former au pilotage de ligne n’importe où, n’importe quand, sur n’importe quel appareil. Fonctionnant avec un système de bluetooth, l’utilisateur peut se connecter avec un collègue pour effectuer une formation en binôme. La formation au pilotage, aujourd’hui extrêmement onéreuse et demandée, pourrait bientôt être beaucoup plus accessible aux pilotes, voire aux particuliers passionnés.

Luce RICHARDOT

Enora LE LOUARN

Salomé COUREAU

Kessy SOULAT

Thomas ANDRE

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Catégories Annonceur
Rémi Denjean un cyber-passionné au TFC

Rémi Denjean un cyber-passionné au TFC

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Passionné et créatif, le Community Manager du TFC devient le porte-étendard du club. De la création de vidéos humoristiques aux portraits des joueurs, en passant par le traitement des images, Rémi et son équipe font preuve d’innovation pour assurer l’image du club.

En effet, le jeune communicant souhaite partager sa passion au travers de ses contenus. Il déclare notamment « Je veux montrer ma chance de vivre l’expérience de l’intérieur ». Il réalise cela via les réseaux sociaux, les marques et les partenariats. Chacun d’eux ont une importance pour permettre aux supporters de tout âge du TFC de trouver un contenu qui leur correspond. A travers des tweets « chambreurs » et autres caméras cachées, l’équipe de communication du Toulouse Football Club axe sa démarche sur un ton humoristique.

Cependant, il varie également les méthodes de communication. Tout n’est pas uniquement axé sur l’humour. Il faut également rendre crédible le TFC, auprès d’entreprises. « Nous souhaitons innover pour chaque événement ». C’est ainsi, qu’en jouant de toutes ces méthodes, anciennes et nouvelles, l’image du club devient adéquate en chaque situation. C’est donc dans cette recherche permanente de contenus que Rémi s’est construit au cœur du club, révélant ainsi son travail comme étant essentiel pour le TFC et sa notoriété. Cet apport étant réciproque, car le communicant réalise dans son métier une véritable vocation.

Une passion née plus jeune

Mordu de football, Rémi Denjean a toujours eu la volonté de travailler dans le domaine du sport depuis son adolescence. Il est maintenant en fonction depuis 11 ans au Toulouse Football Club. Ce sont les aspects humains et formateurs du club qui l’ont convaincu de travailler pour ce dernier.

Il désire alors transmettre l’envie aux générations futures de participer à la vie sportive de Toulouse. C’est donc par son travail qu’il tend la main à des enfants, des professionnels, ou des supporters, créant ainsi un lien privilégié entre la vie interne du club et celles de ses fans.

Une formation complète 

Diplômé d’un Master en Ingénierie et Management des Organisations Sportives à l’IAE de Toulouse, Rémi devient titulaire au TFC. Son objectif : développer une structure juridique dédiée à l’encadrement du club. Il créa alors avec son équipe la fondation d’entreprise du TFC. «Personnellement, je ne suis pas issue d’une formation journalistique, j’ai appris mon métier sur le tas ». Déterminé et porté par l’amour de son club sportif favori, Rémi Denjean connaît une évolution ascendante au sein du club. Évoluant dans le domaines de la communication, il prend le poste de gestion des réseaux sociaux du TFC et occupe désormais le poste de Community Manager.

Groupe G6 : Justine Cazaux, Léa Duvaleix, Coralie Nzue Nzengue, Lucas Laberenne, Vincent Pellegrino, Virgile Guilhamet

 

Catégories Media
Sébastien Marcelle, d’ingénieur à journaliste

Sébastien Marcelle, d’ingénieur à journaliste

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Sébastien Marcelle, est aujourd’hui éditeur et co-responsable du secteur web au sein du journal régional la Dépêche du Midi. Tout au long de sa carrière, il a tenté de lier sa passion journalistique avec son cursus scientifique.

A 21 ans, Sébastien Marcelle conclu ses études avec une maîtrise de Biologie des populations et des écosystèmes. Il tombe sur une annonce de journaliste agricole, à Paris. Ayant toujours eu cette passion pour la presse, il se dirige dans cette voie, obtenant alors un CDD. La révélation se fait. « Apprendre en permanence, ça m’a tellement plu », confie-t-il. Il passe donc un master en journalisme et commence sa carrière en écrivant pour des magazines scientifiques. Pendant deux ans, il se lance en tant que pigiste pour différents journaux. Ce n’est que plus tard, qu’il se fait embaucher dans des éditions régionales. Depuis 2003 il travaille à la Dépêche du Midi.Sébastien Marcelle se voit évoluer encore quelques années dans la presse, sans pour autant que celle ci soit nationale ou internationale.

« Les doigts dans la prise »

Au début de sa carrière, Sébastien Marcelle travaille sur  la presse papier. Comme beaucoup, le jeune journaliste constate que le web prend de plus en plus de place dans le monde journalistique. Malgré les difficultés, le basculement du papier à l’écran est plutôt fluide. Pour lui, le web a un côté plus réactif de part son instantanéité, du fait que la plupart des gens regardent l’actualité sur le web. En effet, la presse papier observe une baisse du lectorat alors que les fréquentations web se multiplient. La fonction qu’occupe Sébastien Marcelle est parfois stressante et déstabilisante, « nous ne savons plus sur quel pied danser » ajoute-t-il. Le choix des publications peut s’avérer difficile en fonction du public visé, tout en respectant la ligne éditoriale du journal. Pourtant, cette effervescence contribue à alimenter quotidiennement sa passion. Mais lui, il est plutôt papier, « ça me manque » lâche t-il…

G1 : Théo, Bastien, Manon, Emma, Eléonore, Floriane

Catégories Annonceur
« La Mobile Factory » et Airbus : décollage imminent.

« La Mobile Factory » et Airbus : décollage imminent.

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Rencontre avec l’équipe de « La Mobile Factory », filiale du groupe Sopra Steria basé à Toulouse, en charge du développement d’applications mobiles.

En 2019, la majorité des grands groupes souhaitent posséder leur propre application. C’est ici qu’intervient « La Mobile Factory », start-up du groupe Sopra Steria. Sollicitée par nombres de multinationales comme McDonalds et Airbus, l’entreprise tente de se développer dans le territoire.
Nicolas Fouin, responsable Mobile Factory, explique que le projet phare du début d’année 2019 fut le développement d’une application pour Airbus. Le but était de transformer un immense planning papier totalement obsolète en une application claire et ergonomique. Ce projet a nécessité l’implication de quatre personnes pendant deux mois pour la version Android, la version IOS étant toujours en développement. L’application a rencontré un vrai succès auprès des opérateurs d’Airbus, si bien que le président directeur général et ses adjoints l’utilisent. D’après Nicolas, « cela rajoute une pression supplémentaire car ceux sont des cibles ‘’critiques’’ du fait de leur position ». La moindre erreur peut avoir des conséquences sur la société. En parallèle de ce planning informatisé, La Mobile Factory développe un assistant vocal: « OK Airbus », inspiré par le dispositif déjà existant « ok google ». Cette technologie permet à chaque employé de s’informer sur ses tâches uniquement à l’aide de sa voix, lui permettant ainsi de continuer son travail sans pour autant utiliser son téléphone.

Le simulateur mobile pour la formation : « Une première mondiale »

Actuellement, la Mobile Factory continue de se démarquer avec la création du premier simulateur de vol mobile destiné à la formation des pilotes. Suite à un appel d’offre d’Airbus, elle obtient le contrat en réalisant un prototype pour un coût de 25 000 euros. Il permet notamment aux pilotes d’accéder à une cinquantaine de leçons depuis leurs smartphones. Le simulateur propose de nombreux scénarios de vols durant lesquels les pilotes appliquent leurs connaissances théoriques. L’innovation étant le maître mot de La Mobile Factory, les développeurs proposent en plus de ce simulateur un mode bluetooth. Il permet au pilote et à son copilote de s’exercer en coopération, chacun pouvant voir en temps réel les gestes de l’autre. Cette innovation répond à la difficulté de former rapidement de nouveaux pilotes. De plus, il permet la réduction drastique des coûts de formation. Malgré la relation privilégiée avec Airbus, Nicolas Fouin admet qu’il n’est pas fermé a un potentiel partenariat avec des concurrents comme Boeing.

G1 : Théo, Bastien, Eléonore, Manon, Emma, Floriane

Catégories Media
Portrait : Pascal Pallas, un parcours de vocation journalistique

Portrait : Pascal Pallas, un parcours de vocation journalistique

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Détails d’un itinéraire atypique, celui de Pascal Pallas, rédacteur en chef et éditeur d’Actu Toulouse.

« C’est de la volonté, c’est tout. » Annonce ainsi Pascal Pallas, en réponse à la question du financement des médias. A la tête de la rédaction d’Actu’ Toulouse, filiale du groupe Actus, se dresse un rédacteur au parcours pas comme les autres. Se considérant comme « un très mauvais exemple », ce journaliste toulousain décrit son métier avec passion. Ayant suivi des études supérieures d’Histoire, Pascal Pallas a rejoint le monde du journalisme de manière originale. N’étant passé par aucune école, il parvient à devenir pigiste à la Dépêche du Midi, puis rédacteur en chef d’Actu’ Toulouse. Ce dernier s’est peu à peu construit un réseau solide, attaché à sa région mais aussi et surtout à ses valeurs, qu’il ne saurait ignorer.

Pour Pascal Pallas, son parcours est marqué par l’humilité, valeur qu’il décrit comme intrinsèque au métier de journaliste. Garant d’une information utile, pratique et surtout « concernante », ce dernier aime à rappeler que « la vérité peut attendre cinq minutes ». N’écrivant aujourd’hui quasiment plus, monsieur Pallas dirige maintenant une équipe de près d’une dizaine de journalistes. Fidèle à ses valeurs, il entend bien se différencier d’autres médias, en gardant toujours à l’esprit son humilité si caractéristique.

Le travail de rédacteur en chef

En tant que Rédacteur en chef d’actualité Toulouse et éditeur pour Public’hebdos, Pascal Pallas gère ses équipes avec foi et passion. Attaché à sa région, il ne souhaite pas travailler autre part, et préfère être au plus près de son public toulousain. Bénéficiant ainsi d’un réseau efficace, il est capable d’agir avec un coup d’avance, contrairement à d’autres médias moins ancrés en Occitanie. Cependant, il ne faut pas croire que monsieur Pallas est enchainé aux acteurs économiques de sa région. Il conserve ainsi une indépendance, laissant une grande marge d’action à ses équipes.

Disposant de moyens de financement alternatifs (publi-reportages, organisation d’évènements…), il se libère de toute attache politique ou financière. Enfin, Pascal Pallas est un journaliste réaliste : conscient du défi numérique de demain, il reconnaît les faiblesses de son journal. Abandon du journal papier, écologie, dépendance au web, tels sont les défis auxquels Pascal Pallas doit faire face tous les jours.

 

Retrouvez notre visite d’un jour en vidéo :

Groupe G6 : Justine Cazaux, Léa Duvaleix, Coralie Nzue Nzengue, Lucas Laberenne, Vincent Pellegrino, Virgile Guilhamet