Catégories Media
Sylvain Athiel et la relation client

Sylvain Athiel et la relation client

Publié le Le

Rencontre toulousaine avec Sylvain Athiel, clé de voûte de la relation client du groupe Mediameeting. Il est également en charge de la direction de l’A2PRL (agence de presse pour les radios locales).

Au sein du groupe Mediameeting, Sylvain Athiel occupe le rôle primordial de la relation avec le client. Il s’occupe également du lien entre les requêtes de ce dernier et les différentes étapes de la création de la future radio. Il les accueille dans les locaux de la société et les accompagne dans la création de radios d’entreprises. Celles ci sont destinées uniquement aux salariés et aux clients de ces sociétés. Par exemple, le groupe Quick/Burger King s’est adressé à Mediameeting pour créer sa radio privée diffusée dans les 400 restaurants de la marque. Il propose à ses clients la possibilité de personnaliser entièrement leurs radios: présence de flashs info, style musical, chroniques spéciales… Pour Sylvain Athié, élaborer une relation de proximité et de confiance avec ses client est primordial. Il garantit que les radios d’entreprises « sont crées à Toulouse, par Mediameeting ».

Un acteur engagé dans tous les aspects de la création d’une radio

Une fois la radio créée, il dirige les entreprises vers l’agence de presse dont il est le directeur général: l’A2PRL. Cette agence de presse dédiée à la radio (équivalent de l’AFP pour les journaux) est en charge de la rédaction et de l’enregistrement de flashs d’information élaborés à partir de la presse du jour. En plus de radios personnalisées au goût du client, Mediameeting est en mesure de mettre au point de nouveaux émetteurs radio notamment grâce a son pôle recherche et développement, « une fierté » pour Sylvain Athiel. Ces innovations sont essentielles car les espaces dans lesquels les radios seront diffusées peuvent être très différents.

G1-Manon,Théo, Bastien, Emma, Floriane et Eléonore

Catégories Media
Mediameeting : développer les ondes radios

Mediameeting : développer les ondes radios

Publié le Le

Il y a une dizaine d’années, la start-up toulousaine Mediameeting innove et développe la radio d’entreprise. Cela permet de créer sur des ondes spéciales, une radio propre à de grandes entreprises comme Intermarché ou Carglass. Mediameeting est également fondatrice de radios locales comme Toulouse FM ou Gold à Bordeaux.

Le 1er septembre 2008, Mediameeting lance la radio Toulouse FM. Elle crée l’agence de presse A2PRL (Agence de Presse Pour les Radios Locales). Cette dernière lui permet de recueillir les informations locales. « Nous avons des journalistes qui nous informent en temps réel » déclare Sylvain Athiel, directeur du pôle broadcast de Toulouse FM. A2PRL travaille avec 200 radios régionales en France mais aussi en Suisse, en Belgique et Outre-Mer. Leur travail consiste à enregistrer des flashs infos dans le but de les transmettre aux radios pour qu’elles les diffusent. Pour Sylvain Athiel, c’est une « usine, dans le bon sens du terme » puisqu’elle produit environ 1850 flashs infos par jour. Pauline Guerguil, journaliste pour A2PRL, explique qu’elle réalise entre 15 et 25 flashs infos durant sa journée, ce qui correspond à 3 par heure.

La radio d’entreprise, une création de Mediameeting

Mediameeting  collabore avec des entreprises comme Intermarché ou Burgerking pour créer leur radio. Ces radios personnalisées sont construites « avec tous les vrais ingrédients d’une radio classique ». Notamment des flashs infos, des offres d’emploi ou de la musique. Elles sont destinées aux salariés, « par exemple, entre 7h et 9h, on ne parle qu’aux employés » dit Sylvain Athiel. Ces radios participent à l’information et à la bonne humeur des employés, « elles cultivent leurs intérêts ». Ces radios sont imaginées par les équipes de Développement. Elles doivent correspondre à un acabit particulier « par exemple, pour Carglass, il fallait une radio pouvant résister aux objets lourds, avec des boutons facilement accessibles… ».

G1- Emma –Théo – Eléonore– Bastien –Manon- Floriane

Catégories Media
Pauline Guerguil : de la radio de l’école à la radio régionale

Pauline Guerguil : de la radio de l’école à la radio régionale

Publié le Le

Rencontre avec Pauline Guerguil, journaliste chez A2PRL et ancienne étudiante à l’ISCPA de Toulouse. Son parcours scolaire ainsi que professionnel font d’elle une source d’inspiration pour tous les aspirants journaliste sportif et plus particulièrement pour ceux dont le cœur bat pour la radio.

Titulaire d’ une licence de philosophie obtenue à l’institut catholique de Toulouse  en 2014 Pauline Guerguil intègre la même année l’ISCPA, pour un bachelor journalisme de 3 ans qu’elle termine en 2017. Passionnée de football et de radio, elle a pour projet de travailler comme journaliste sportif, à la radio évidemment.

Entre temps , le 21 mars 2015 elle remporte l’élection de miss TFC et a alors la chance de représenter le club pendant 1 an et d’être ainsi témoin de nombreuses rencontres sportives. Comme elle l’explique dans une interview donnée au site officiel du TFC cette expérience a été remplie de belles rencontres et d’émotions. Durant ses études elle effectuera un stage à A2PRL qui ne fera que confirmer sa vocation de journaliste radio. Elle complète donc ses études par un master en journalisme sportif qu’elle effectue à l’institut Européen de Journalisme et qu’elle obtient avec succès en 2018.

Quand la passion devient une carrière

Après ses études, Pauline commence à travailler en à A2PRL où elle avait effectué son stage. Elle devient donc journaliste radio et commence sa carrière dans une équipe dynamique qui lui permet de vivre sa passion. En effet, fan de foot, elle est souvent chargée de rédiger des flashs sur le sujet. Cependant le métier n’est pas facile puisqu’elle doit rédiger entre 15 et 25 flashs par jour et… corriger son accent toulousain !

Les flashs sont des posts de 2 minutes qu’elle rédige avant de les enregistrer dans une des salles radio des locaux de A2PRL.Ils seront ensuite envoyés à différentes radios dans toute la France, d’où l’obligation de corriger son accent. Si l’on fait bien les calculs, cela revient à rédiger entre 3 et 5 flashs par heure et à les enregistrer dans le même temps Ses journées sont donc rythmées par les conférences de rédaction (2 par jour, à 10h et 15h) et les flashs qu’elle doit enregistrer quotidiennement. Quoiqu’il arrive, 3 minutes avant la fin d’une heure, le logiciel de la radio enregistre le flash et l’envoie à toutes les radios. La marge d’erreur est donc très limitée. Pour autant, Pauline Guerguil est épanouie dans son métier et ne perd pas une occasion de transmettre sa passion en échangeant avec les étudiants de son ancienne école en visite sur son lieu de travail.

Pauline replonge alors dans ses années étudiantes . L’ISCPA a été pour elle une très belle expérience qui lui a permis de toucher à tous les métiers du journalisme sans oublier le stage à A2PRL qui lui a ouvert les portes de l’entreprise. Pauline illustre très bien la réussite des étudiants de l’ISCPA et incarne parfaitement l’épanouissement que ressentent les personnes travaillant au sein de A2PRL. Car le métier de journaliste comme celui de communiquant est avant tout une affaire de passion.

Groupe 4 : Léa – Jill – Eliot – Marco – Elisa – Emeline

Catégories Media
Mediameeting, groupe multitâches

Mediameeting, groupe multitâches

Publié le Le

Dans le monde de la radio d’entreprise française, il est le maître.  Sylvain Athiel, directeur d’A2PRL (Agence de Presse Pour les Radios Locales) présente son expérience. Mediameeting, c’est six radios dont Toulouse FM et Gold FM, une agence de presse (A2PRL) qui travaille pour tout le territoire francophone (Suisse, Belgique, DOM-TOM,…) et plus de 200 salariés basés à Toulouse. Une agence est aussi installée à Paris. C’est ainsi la première « Voice Business Company » française.

Le groupe crée des radios privées pour des entreprises : les chefs de projet sont au contact des gros clients : Carglass (Radio Carglass), Burger King ou encore Intermarché. Nous avons pu voir que les radios étaient destinées aux salariés (de sept heures à neuf heures par exemple), dans une optique de management, mais aussi pour les clients une fois qu’ils ont accès à l’entreprise (promo, jeux, musiques…).

En 2014, Médiameeting a encore évolué en achetant l’agence de presse A2PRL, ancienne AFP audio.Elle conçoit et réalise des flashs qui sont vendus à d’autres radios. C’est ainsi que 1850 flashs sont envoyés, soit plusieurs flashs par jour par journalistes, non pas seulement à Toulouse FM mais aussi à 160 autres radios.. L’agence s’adapte aux pôles locaux (L’alsace par exemple) mais aussi au pôle national. Un travail qui ne s’arrête jamais : « sept jours sur sept, 24 heures sur 24 », nous confie son directeur Sylvain Athiel.

Toulouse FM, leur poids lourd

Radio incontestable de la région toulousaine, elle est apparue en septembre 2008 sous l’égide de Médiameeting. C’est la plus grosse radio que possède ce groupe, elle qui est la voix de la ville rose depuis maintenant dix ans. En effet, Toulouse FM est en croissance constante à tous niveaux et notamment pour son effectif  qui compte aujourd’hui 200 collaborateurs. C’est une radio indépendante et bien évidemment commerciale avec des ventes de publicités.

 

Groupe 2 : Carla Tarantino, Sarah Caron, Romain Agard, Yohan Lemaire, Elioth Salmon

Catégories Media
La fourmilière de la Dépêche du Midi

La fourmilière de la Dépêche du Midi

Publié le Le

Parmi les principaux employeurs de la région, la Dépêche compte aujourd’hui près de 2000 employés dans ses locaux. 

“Survivre à la mort du papier”, ce sont les termes utilisés par Sébastien Marcelle, journaliste et responsable Desk Web. C’est en effet le bouleversement auquel a dû faire face le quotidien occitan. Entreprise familiale depuis près d’un siècle, la Dépêche est attachée au papier, un format sur lequel elle a su s’illustrer tout ce temps. Mille cinq cent, c’est environ le nombre de petites mains qu’il faut jour et nuit, afin de faire paraître chaque matin le quotidien. 

Des tonnes de papiers dorment au sein des locaux et sont ensuite envoyées vers les rotatives, elles sont ensuite transformées et représenteront environ 180 000 journaux imprimés chaque soir. Au coeur des entrepôts, c’est près de quatre tonnes d’encre qui attendent d’être utilisées afin de créer le journal trouvable en kiosque chaque matin. C’est donc d’énormes infrastructures qui se mettent en branle chaque fin de soirée afin de livrer La Dépêche à Toulouse mais aussi dans les régions voisines (Occitanie, Lot-et-Garonne, Aveyron…).

Un quotidien hyperactif 

Regroupant de nombreux services, La Dépêche se veut être un quotidien d’informations efficaces, sensible aux évolutions du marché de la presse. Se relayant nuit et jour, ce sont des dizaines de journalistes qui travaillent de concert à la bonne réalisation du journal. La deadline étant à 22 h 30, les locaux sont constamment occupés par des rédacteurs et autres reporters. La présence des journalistes est en effet essentielle, l’actualité imposant des modifications tout au long de la journée. Ainsi, les journalistes sportifs se doivent par exemple d’être présents jusqu’au bout de la soirée, les matchs les plus tardifs imposant leur présence. 

En cas d’évènements majeurs, comme une crise d’Etat ou un bouleversement national (attentat, mort d’un personnage haut placé…), toute la rédaction se mobilise autour de ce fait, de sorte à véhiculer l’information le plus efficacement possible. Comme le précise Sébastien Marcelle, même les journalistes sportifs peuvent être rassemblés afin de boucler une édition en urgence.

Retrouvez notre visite en vidéo :

Groupe 6

Catégories Media
Sébastien Marcelle, militant du journal papier

Sébastien Marcelle, militant du journal papier

Publié le Le

Quand le digital tente de tuer la presse papier, le responsable Desk Web de la Dépêche consacre son énergie à la faire perdurer.

Le responsable web de la dépêche se révèle en effet comme premier témoin d’une véritable transformation de nos médias. Tout son travail repose sur la frontière entre le papier et le numérique, qu’il nomme « entre deux ».

Sébastien Marcelle est chargé de s’occuper des contenus web du média et de leur actualisation. Il doit sensibiliser chaque lecteur, et c’est ici que repose un véritable défi. « On doit à la fois plaire à nos lecteurs papiers, mais aussi suivre et s’adapter au mouvement incessant d’internet. » C’est en cette idée que « l’entre deux » s’incarne. Pour le journaliste, ces moyens de relayer l’information ne s’opposent pas, mais ils se complètent. C’est dans ce travail que se joue l’avenir d’une presse papier. 

La mutation de la presse papier 

Sebastien Marcelle est vigilant. Il observe de très près la mutation de la presse papier vers une presse totalement numérique. Il tient d’abord à rappeler les fondements de la presse et du journalisme au cours de l’histoire. Cette dernière a toujours connue une place proéminente dans les combats sociaux qui ont formé les grandes décisions françaises. « L’importance de la presse papier est son histoire, c’est une réelle culture. Ça a construit la France. » La presse papier révèle alors un poids considérable et essentiel au développement des nouveaux supports digitaux. « Chaque média numérique feuillette encore le papier pour leurs créations. » La presse numérique s’imprègne de la presse papier. 

De leur côté, les médias numériques permettent de rassembler de plus en plus de fidèles. Internet a donc véritablement bouleversé les modes de distribution et de consommation de l’information. Cette mutation n’en serait donc pas vraiment une, mais se définirait plutôt comme une évolution de la presse en France.

Ce qui l’en est aujourd’hui 

Pour parvenir à se maintenir dans ce monde en changement, l’entreprise offre au responsable web un environnement de travail riche. Les locaux de la Dépêche ont été entièrement refaits en 2017. Elle propose aux équipes journalistiques de nouveaux bureaux en open space, ou encore des tableaux d’affichage pour observer le flux d’information en direct et en continue. Les locaux sont donc voués au partage. Chaque représentant échange avec les autres, pour obtenir un rendu le plus abouti possible, par l’intermédiaire de réunions communes. « Notre force se situe dans la multitude d’informations que nous pouvons publier, du national à l’extra-local. »  

Mais aussi, il ne faut pas oublier la véritable ruche présente au sous-sol, que sont les machines d’impressions. « Les gens oublient trop souvent l’aspect d’industrie de nos métiers. » Il apparait ainsi évident que le travail de responsable web comme Sébastien est le fruit d’une évolution, qui reste cependant attachée à son histoire. Alors même si l’on pourrait penser la presse papier en déclin, la Dépêche et son pole web se prépare déjà à demain.

Catégories Agence, Media
Il y a de l’image à la radio

Il y a de l’image à la radio

Publié le Le

La présence du web et des images étant en constante évolution, la radio tente d’y trouver sa place par de multiples techniques, mais la pratique fait débat.

Faut-il que la radio soit filmée ? La question suscite l’intérêt, et deux écoles semblent s’opposer. L’histoire de la radio ayant débuté en 1840, les premières critiques de réfractaires se recentrent évidemment sur la dénaturation que provoque la présence de l’image en radio. Le média s’en voit symboliquement modifié et perd en crédibilité.

Mais à l’inverse, pour d’autres, il apparaît que les avantages de cette nouvelle pratique soient nombreux. L’auditoire s’en voit élargi notamment auprès des jeunes, tout comme les heures d’activités du média. Des collaborations et des emplois émergents, et le média s’adapte à la vague web. De plus, cela crée une réelle complicité entre l’animateur et son public.

C’est donc actuellement que le virage est en train de se prendre pour les principales radios, telles qu’NRJ avec ses émissions d’animations comme « Manu dans le 69 » ou encore Skyrock avec son « Planète rap », mais cela en change profondément leur manière de travailler.

Une véritable mise en scène de la radio

Ces changements modifient le cœur même de la manière de travailler derrière un micro. Le journaliste, l’animateur doit désormais faire attention à ces gestes ou ces regards, un vrai mécanisme de spectacle se met en place, certaines critiques évoque la « radio spectacle » qui devient scénarisée.

Mais au-delà de ces détails le travail évolue, de nouveaux objectifs apparaissent. Le public peut notamment interagir directement avec l’émission depuis internet. Il n’a jamais été aussi facile de créer et de participer à du contenu sur les ondes, un simple smartphone suffit. Les radios doivent alors communiquer et entretenir cet auditoire qui interagit avec cette nouvelle radio.

Une stratégie web complète

Nous avons parlé précédemment des nouvelles équipes formées par l’image en radio, et par la transition web en général. Ses équipes sont en effet multiples, mais toutes possèdent au centre de leur travail, la communication. Aujourd’hui, une radio ne s’écoute pas seulement le matin en partant et le soir en rentrant.

Charlène LOPEZ-VELASCO chef de publicité notamment dans ce domaine, nous confie en effet que « la radio est le théâtre de l’imaginaire. Il existe une véritable identité sonore ». C’est en cela que réside le nouveau défi des radios actuelles. Il faut savoir se faire entendre, mais aussi se faire voir. Les radios utilisent en particulier les réseaux sociaux, Instagram, Twitter, Facebook, qui sont parfaits pour cibler leurs utilisateurs, mais ils ne sont pas les seuls. Les publicitaires, les sites internet, les abonnements musicaux y participent également.

Ainsi, l’utilisation de l’image en chaque sens de son terme, est en train de s’établir dans la radio. Cela permet une large diffusion du média, qui rajeunit et fidélise son audimat. C’est dans le souci de se démarquer, et le besoin de se maintenir que ce phénomène est apparu. Les ondes devant concurrencer ces nouveaux médias toujours plus accessibles et innovants.

Catégories Media
NRJ : une radio jeune qui vit de la publicité

NRJ : une radio jeune qui vit de la publicité

Publié le Le

NRJ est une radio bien connue chez les jeunes. Appréciée pour son ton léger et sa diffusion de musiques tendances, l’antenne cache pourtant une activité complexe. Loin de se limiter à la diffusion, c’est tout un système commercial qui  se développe.

NRJ est un réseau de radio-diffusion français comprenant une antenne nationale ainsi qu’une cinquantaine d’antennes régionales dont celle de la région Toulousaine. Cette dernière est très implantée localement. Comme l’explique Stéphane Camin, journaliste pour NRJ Toulouse, il faut régulièrement aller chercher l’information sur le terrain. La logistique de la radio permet de diffuser l’information de manière quasi- instantanée. Alors qu’un quotidien pourra publier au mieux le lendemain, le présentateur radio, lui, doit pouvoir présenter une information en moyenne trente minutes après qu’elle se soit déroulée. Cette instantanéité nécessite une grande réactivité de la part des journalistes radio.

La tension que cela peut parfois susciter ne doit pas impacter le ton décontracté des présentateurs NRJ. En effet, avec un auditorat se situant dans la tranche des 15-35 ans, l’antenne a immédiatement compris l’enjeu de se démarquer des radios plus conventionnelles comme France Culture.

Les journalistes sont donc confrontés à la nécessité de divertir le jeune public avec une ambiance « bon enfant » tout en gardant un minimum de professionnalisme. Stéphane Camin explique la difficulté de présenter les informations avec sérieux tandis que quelques secondes plus tôt le ton était à la rigolade entre deux chansons du moment.

…Mais pas que !

Si son antenne radio est la plus connue, le service NRJ ne résume pourtant pas cela. NRJ global et ses services régionaux NRJ global région sont un aspect essentiel du réseau. Ne bénéficiant pas de subventions de l’Etat, les seuls revenus enregistrés par NRJ sont ceux suscités par son service de publicité. Ce dernier est nécessaire au fonctionnement de la radio mais aussi aux entreprises, que ce soit à échelle locale ou régionale. En effet, le chef de pub Charlène Lopez-Velasco et son service, permettent à de nombreux clients de gagner en visibilité. NRJ global region propose ainsi à ces entrepreneurs de profiter de leur antenne et leur auditorat pour y faire un passer un spot publicitaire par exemple.

Mais cet aspect de NRJ nécessite un vrai travail de fond, tout d’abord les responsables en question s’attèlent au démarchage des entreprises. Ils se basent notamment sur la technologie web afin de cibler la clientèle. Ensuite il s’agit de faire preuve d’inventivité. Sur un spot de vingts secondes, l’originalité est de mise lorsqu’il s’agit de se démarquer des autres annonces. Le service communication de NRJ doit donc être dans l’innovation perpétuelle afin de satisfaire le client et ainsi le fidéliser. La tache est d’autant plus complexe que la radio ne peut pas s’appuyer sur un support visuel ! A charge donc des responsables de publicité de faire rêver et de marquer ses auditeurs en s’appuyant sur l’audition seule !

Groupe 5 ISCPA Toulouse

Léana, Loane, Liselotte, Enzo, Dorian et Jade

Catégories Media
La trans’mission de Stéphane Camin

La trans’mission de Stéphane Camin

Publié le Le

À la rencontre de Stéphane Camin, journaliste chez NRJ, et de sa volonté de transmettre sa passion. Outre ses activités, Stéphane Camin donne des cours de journalisme radio à l’école ISCPA. Décrivant la radio comme “un métier de passion”, il aime faire partager ses expériences à ses élèves afin d’en faire de véritables professionnels de la radio. S’inspirant d’un ancien professeur, il raconte la réelle importance d’expériences multiples. Au premier abord, il explique sa réticence vis-à- vis de sa capacité à transmettre puis envisage le partage de son savoir dans le but de pouvoir développer un engouement pour la radio. 

Ne se considérant pas comme un enseignant à proprement parler, Stéphane Camin a conscience de ne pas être un enseignant “académique”. Selon lui, avant d’être étudiants, ses élèves sont avant tout de futurs professionnels apte à se rendre sur le terrain, à pouvoir retranscrire des informations et qui suscite un véritable intérêt. Pour ce dernier, la clé de la réussite c’est surtout d’apprendre en se faisant plaisir. 

Un professionnel qui fait l’unanimité

Au contact de ses étudiants et de ses collègues de travail, on se rend vite compte que Stéphane Camin est un homme passionné. Ainsi, Yann Oster, gérant communiquant au sein de l’ISCPA, témoigne d’une personnalité extrêmement “généreuse”, “attachée à la transmission de son métier”. De plus, Stéphane Camin a une grande expérience de son milieu, qu’il côtoie depuis ses quinze ans. 

Stéphane a personnalité qui marque les esprits comme en témoignent quelques uns de ces anciens élèves en journalisme : “Il arrive parfaitement à allier le côté passionné et professionnel”.  Malgré un rythme de vie effréné, (avec un levé à 4 H 30 du matin), la passion de ce journaliste radio est véritablement contagieuse. Il souhaite dans son travail quotidien, faire preuve de rigueur, l’un des premiers facteurs à pouvoir refléter ses capacités selon lui.

Retrouvez notre expérience d’un jour en vidéo :