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Sébastien Marcelle : entre passion du web et amour du papier

Sébastien Marcelle : entre passion du web et amour du papier

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Journaliste généraliste depuis 2003 au sein de La Dépêche du Midi, Sébastien Marcelle a connu, et connaît encore, la pénible et progressive transition de l’imprimé vers le numérique. Aujourd’hui uniquement tourné vers la partie web du quotidien, il reste pourtant un fervent défenseur du traditionnel journal papier, chaque jour plus menacé par l’expansion d’Internet.

« Qui, parmi vous, achète tous les jours des journaux en kiosque ? ». C’est la question qui installe immédiatement la gêne. D’ailleurs, parmi le groupe d’étudiants que reçoit Sébastien Marcelle, aucun ne lève la main. Même si la réponse ne semble pas l’étonner, on peut sentir une sorte de désolation dans son regard. En regardant cette future génération de journalistes, il paraît savoir qu’elle ne connaîtra pas l’engouement de la lecture d’un journal qui a été entièrement travaillé, depuis sa conception jusqu’à sa production.

C’est avec une certaine pointe de nostalgie, donc, que le journaliste parle de l’époque où il écrivait pour la version physique du quotidien. « Ce qui me plaisait dans ce métier, c’était que je fabriquais un produit. » Mais c’est surtout son rythme de travail qui a changé. Depuis qu’il travaille dans la section web de La Dépêche, il est constamment sur le qui-vive. Son rôle ne se limite plus, comme auparavant, à simplement rédiger un ou deux articles par jour. Désormais, tous ses papiers doivent être actualisés à mesure que les événements progressent, afin de garantir la fraîcheur de l’information proposée.

« J’avoue ne plus trop savoir sur quel pied danser »

Sébastien Marcelle confie pourtant qu’il utilise très souvent la technologie, même en dehors de ses horaires de travail. Dans les transports en commun aux heures de pointes, pendant ses heures de pause ou le soir chez lui, il consulte régulièrement les articles publiés sur le net, au point que la lecture d’un journal papier soit devenue chose rare.

Toute la journée, d’ailleurs, il est l’un de ceux qui rédigent les articles qui seront publiés sur le site internet et les réseaux sociaux de La Dépêche. La toile lui est semblable à une encyclopédie gigantesque, qui accumule une quantité énorme d’informations, mises à jour en temps réel. Pour lui, l’outil est devenu indispensable, d’autant qu’il permet aux rédactions de se faire une idée de la quantité, de la provenance et des centres d’intérêt de leur lectorat.

Groupe 3 : Thomas ANDRÉ, Kessy SOULAT, Enora LE LOUARN, Salomé COUREAU, Luce RICHARDOT, Mathis FESSARD

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Sébastien Marcelle, journaliste atypique

Sébastien Marcelle, journaliste atypique

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Aujourd’hui responsable web au sein de la rédaction de la Dépêche du midi à Toulouse, Sébastien Marcelle évoque sa passion pour le journalisme. Et met le doigt sur les changements qu’il a vécu dans ce merveilleux métier .

L’histoire de Sébastien est atypique. Elle est celle d’un garçon fraîchement diplômé en agronomie qui en voyant une annonce de stage de journaliste agricole se lance dans une aventure inconnue. Mais ce n’est pas vraiment par hasard, puisqu’il a toujours aimé le monde des médias. Durant ses jeunes années, il lisait beaucoup de journaux et écoutait la radio. Ce stage fut donc pour le jeune homme une vraie révélation. Il dit lui-même “On était un peu payé pour se balader, raconter ce qu’on voyait et rencontrer des gens ce qui n’était pas le plus déplaisant ». Après cette découverte, direction Montpellier et un master en journalisme scientifique. Puis comme tous futurs journalistes, Sébastien réalise de multiples piges pendant 1 an pour des journaux scientifiques et agricoles. Mais il est vite rattrapé par son envie d’actualité et veut se tourner vers le journalisme généraliste. Pris de passion pour ce métier après différents stages réalisés en agence, presse et radio, Sébastien travaille à la Dépêche depuis 2003. Depuis 16 ans, il a beaucoup voyagé géographiquement parlant, de Montauban à Auch en passant par Castres. Ce journal régional lui a permis d’enrichir sa formation en parcourant de nombreuses rédactions. Ce parcours aussi atypique que formateur continue, ici, dans les locaux de la Dépêche du midi à Toulouse où il est désormais responsable web.

“A la fois étendard depuis 150 ans et en même temps un peu boulet …”

Issu d’une génération plutôt basée sur la presse, Sébastien a vécu le changement papier/web au plus près de l’action. Il a néanmoins pu s’adapter rapidement car Sébastien fait partie d’une génération assez à l’aise avec l’informatique. A tel point qu’aujourd’hui il est en charge d’évangéliser les plus anciens. Il explique, martèle, presque au quotidien l’importance du web aujourd’hui pour un journal tel que la Dépêche. Pour lui “le web a quelque chose de très excitant, on est toujours les doigts dans la prise” comme le dit l’expression mais qui peut aussi “être fatigant et  donner le tournis.” Ici à la Dépêche, le journal représente un coût monstrueux. Cela rapporte très peu par rapport à son coût de production et peut donc presque paraître comme un lourd boulet à tirer. Pour Sébastien il y aura toujours cette pointe de nostalgie en abordant le sujet de la presse écrite. Ce qui était pour lui “la fabrication d’un produit” a aujourd’hui évolué. Il faut aller plus vite, toujours publier pour plaire au plus grand nombre. Mais ce changement était très intéressant à vivre car Sébastien a réellement pris en compte deux manières de travailler différentes.

Groupe 2 : Sarah – Carla – Roamin – Elioth – Yohan

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PARCOURS D’UNE BUSINESS WOMAN

PARCOURS D’UNE BUSINESS WOMAN

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Aude Lalo : ambitieuse, déterminée et atypique

Dynamique et créative, Aude Lalo se démarque par de multiples formations qui l’ont conduite jusqu’à la création de son magazine appelé Flush. «Original et décalé», le titre signifie chasse d’eau en français. Le siège est situé à l’hôtel 71 à Confluence.

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DIDIER DURAND : JOURNALISTE IMPLIQUÉ

DIDIER DURAND : JOURNALISTE IMPLIQUÉ

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Didier Durand est le directeur général de Bref Eco Auvergne-Rhône -Alpes. Celui-ci gère alors 12 journalistes pigistes qui se partagent toute la région. Il y a également des prestataires extérieurs tel qu’un graphiste, ou même un organisateur d’événement qui joue un rôle très important lors de leurs événements.

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UN BLOG DE Solidarité !

UN BLOG DE Solidarité !

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Lyon Bondy Blog: un média citoyen

 Lyon Bondy Blog est une association de la loi 1901 créée en 2005 suite à des émeutes urbaines survenues à Bondy en région parisienne (Seine-Saint-Denis 93). Elle a pour vocation de donner la parole à des personnes qui ne la possède pas. En 2008 une antenne est mise en place à Lyon ou l’actualité des quartiers de Lyon et de sa périphérie est traité.

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ANTOINE TALLIS : FONDATEUR D’AGLAE EVENTS

ANTOINE TALLIS : FONDATEUR D’AGLAE EVENTS

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Les débuts d’Antoine Tallis

Antoine TALLIS est le président et le fondateur d’Aglaé Events, c’est une agence événementielle basé sur Lyon qui a pour but d’organiser des entretiens de recrutements, cet événement est appelé « Le Village des Recruteurs ».
Après avoir travaillé 10 ans dans la radio puis dans l’emploi et la formation, il fonde Aglaé Events en 2015.

Il est diplômé de l’EFAP, École Française des Attachés de Presse situé à Lyon.

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ANTOINE TALLIS : FONDATEUR D’AGLAE EVENTS

ANTOINE TALLIS : FONDATEUR D’AGLAE EVENTS

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Antoine TALLIS est le président et le fondateur d’Aglaé Events. C’est une agence événementielle basé sur Lyon qui a pour but d’organiser des entretiens de recrutements. Cet événement s’appelle « Le Village des Recruteurs ».
Après avoir travaillé 10 ans dans la radio puis dans l’emploi et la formation, il fonde Aglaé Events en 2015.

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Pascal Pallas : dans la peau d’un rédacteur en chef

Pascal Pallas : dans la peau d’un rédacteur en chef

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Pascal Pallas est un parangon de dévotion. Journaliste de métier devenu rédacteur en chef, il officie depuis janvier 2015 à Actu Toulouse. Pédagogue, il détaille son parcours atypique, les multiples facettes de son poste et les défis auxquels le média qu’il dirige est confronté au quotidien.

Sans langue de bois, Pascal Pallas se qualifie lui-même de « très mauvais exemple ». En effet son parcours est inhabituel puisqu’il n’a jamais intégré d’école de journalisme. Pourtant il est aujourd’hui rédacteur en chef d’Actu Toulouse, un média jeune mais qui fait déjà figure de référence dans l’actualité locale de la Ville rose.

Pascal Pallas se rappelle de sa formation qui a débuté sur les bancs du collège durant « un stage, à 14 ans » qui lui a beaucoup plu. À partir de ce moment-là il s’est destiné à être journaliste, multipliant les piges dans « un quotidien local » et officiant « en correspondance en parallèle de (s)es études ».

« Aujourd’hui je n’écris quasiment plus »

De son propre aveu, le métier de journaliste a toujours été « une vocation ». Pourtant c’est aujourd’hui en tant que rédacteur en chef qu’officie Pascal Pallas. Bien loin de l’image d’Épinal que l’on peut se faire de ce métier, il explique qu’il est davantage un gestionnaire. Son but est de parvenir à « animer son équipe pour arriver à faire fonctionner son titre ».

Ainsi tous les jours, Pascal Pallas est confronté à de multiples difficultés. Un rédacteur en chef est en première ligne lorsque des lecteurs ont des remontrances à faire, « hier j’ai du gérer deux demandes de retrait d’article sur le web ! » s’exclame-t-il. Fidéliser un public dans le monde médiatique à l’ère des réseaux sociaux est essentiel. Pascal Pallas veille donc, chaque jour, à « faire en sorte que son équipe continue d’intéresser son lecteur ». Un travail prenant donc, même pour un passionné, mais captivant.

Faire vite, mais toujours bien

Un média comme Actu Toulouse fonctionne avant tout grâce à sa couverture quotidienne de l’actualité locale et régionale. Les réseaux sociaux ayant été un moteur de développement, il a fallu s’adapter à une nouvelle manière de traiter l’information. Il faut fournir beaucoup, continuellement, et ne rien omettre pour séduire le lectorat.

Pour autant, d’après Pascal Pallas « l’information doit prévaloir sur tout le reste ». La couverture de l’actualité parfois brûlante ne doit pas se faire au détriment de la véracité des faits. Comme il le dit si bien, être rédacteur en chef « c’est de la volonté », mais aussi beaucoup de passion. À mi-chemin entre les postes de community manager et de chef d’équipe, Pascal Pallas n’en demeure pas moins un journaliste passionné, ce qu’il a au fond toujours voulu être.

Groupe 5 ISCPA Toulouse : Léana, Loane, Liselotte, Enzo, Dorian et Jade