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Le TFC contrôle l’image qu’il véhicule dans les médias

Le TFC contrôle l’image qu’il véhicule dans les médias

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Mettre en lien les médias et le club, dont l’effectif professionnel, est l’objectif principal du responsable de la communication du Toulouse FC (TFC) Martin Truchot-Prat. Ce mardi 17 septembre, il explique que le but de son travail est de tout mettre en œuvre pour que les déclarations recueillies soient cohérentes avec la politique du club.

Martin Truchot-Prat est en lien direct avec l’entraineur. Cela lui permet de préparer au mieux les jours de match. C’est là que les joueurs sont le plus susceptibles de mal s’exprimer devant les journalistes, frustré par une mauvaise performance ou un remplacement par l’entraîneur. Le capitaine s’exprime souvent devant les journalistes. Préserver et préparer les jeunes joueurs est essentiel. Certains joueurs refusent catégoriquement de s’exprimer et d’autres, au contraire, le font avec plaisir. Bien choisir le sujet permet également d’éviter les maladresses et offre au public un sujet qui l’intéresse. Avec par exemple, en ce début de saison, les présentations des nouvelles recrues ou encore des articles sur le buteur en forme du moment. A contrario, les joueurs blessés ou en difficulté pour telle ou telle raison sont moins sollicités pour limiter les risques. L’attaché de presse peut refuser les demandes d’interview ou autres entretiens avec les médias.

Comment contrôler l’image ?

Afin de promouvoir la marque Toulouse FC, le responsable communication contrôle les déclarations. Ces dernières sont faites dans le cadre d’un reportage, d’une interview, mais aussi sur les réseaux sociaux. Pour cela, Martin Truchot-Prat travaille en collaboration avec Julien Brunon (journaliste du TFC) et avec une équipe de 4 à 6 personnes. Contrôler les déclarations n’est pas anodin. Il est très important pour un club de dégager une image positive. Pour cela, il est évident qu’obtenir des résultats sportifs est important. Pour parvenir aux objectifs définis en début de saison, une unité et une positivité sont nécessaires. C’est dans ce but que Martin et son équipe veillent à optimiser les productions médiatiques. Julien réalise du contenu pour le TFC et ses réseaux officiels. Ce qu’ils choisissent de montrer est en adéquation avec la politique du club et avec l’image que souhaite véhiculer le Toulouse Football Club.

G1- Emma  – Théo – Eléonore – Bastien – Manon – Floriane

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La journée type d’un journaliste du TFC

La journée type d’un journaliste du TFC

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Julien Brunon est le journaliste reporter d’images du club de football de Toulouse. Arrivé il y a cinq ans, après avoir obtenu son diplôme de journalisme, il révèle comment se présente sa journée de travail.

Un poste de journaliste au TFC est débordant de travail, tout comme devenir un bon joueur de foot. Le journaliste sait d’avance que ses journées ne sont presque jamais les mêmes. Elles se remplissent de réunions avec les délégués de médias, de déplacements sportifs lors des jours de matchs et d’interviews avec les joueurs. Julien note que les vidéos qu’il poste sur le web varient aussi en fonction des jours, « je vais parfois poster des clips d’échauffement ou de courtes vidéos de gestes marquants fait à l’entraînement. Parfois des interviews ».

Cependant, ce qui ne change pas, explique Julien c’est la lecture de la presse, tous les matins, afin de récupérer des informations pouvant circuler sur les joueurs : « ces informations sont bénéfiques pour que nous puissions prévoir les échanges entre les joueurs et les médias extérieurs » confie-t-il. Dans son rôle de cameraman, son but est de prendre les meilleurs angles de vue pour parfaire ses montages vidéos. Il décide également l’horaire de publication, afin de notifier un maximum de personnes et s’occupe aussi de résumer les matchs.

« C’est juste mon travail »

C’est en décrivant une journée au TFC que Julien dévoile un peu plus sa conception de journaliste reporter d’images. Il décrit son travail comme organisé et professionnel, « c’est très pointu mais je m’éclate » certifie-t-il. Son rapprochement avec les joueurs instaure une confiance et un respect mutuel. Il décrit ses joies ressenties lors des matchs de victoire, « cette victoire, tu peux vraiment la fêter » et les moments plus difficiles, lors des défaites : « personne, à ce moment là, ne souhaite venir parler au micro… », dit-il.

Julien décrit les valeurs de son métier qui lui paraissent indispensables, « nous veillons à protéger les joueurs. C’est très important pour nous et pour eux». Il cite quelques exemples où il a aidé les joueurs à se préparer à des interviews de médias extérieurs. Ainsi ils ne sont pas déstabilisés  « ce joueur n’était pas serein à l’idée de passer devant les caméras. Il est alors venu avec moi quelques minutes avant pour s’entraîner ». De plus, il veille à poser des limites et à ne pas se permettre de noter un joueur sur sa prestation.

Groupe 1

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La fourmilière de la Dépêche du Midi

La fourmilière de la Dépêche du Midi

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Parmi les principaux employeurs de la région, la Dépêche compte aujourd’hui près de 2000 employés dans ses locaux. 

“Survivre à la mort du papier”, ce sont les termes utilisés par Sébastien Marcelle, journaliste et responsable Desk Web. C’est en effet le bouleversement auquel a dû faire face le quotidien occitan. Entreprise familiale depuis près d’un siècle, la Dépêche est attachée au papier, un format sur lequel elle a su s’illustrer tout ce temps. Mille cinq cent, c’est environ le nombre de petites mains qu’il faut jour et nuit, afin de faire paraître chaque matin le quotidien. 

Des tonnes de papiers dorment au sein des locaux et sont ensuite envoyées vers les rotatives, elles sont ensuite transformées et représenteront environ 180 000 journaux imprimés chaque soir. Au coeur des entrepôts, c’est près de quatre tonnes d’encre qui attendent d’être utilisées afin de créer le journal trouvable en kiosque chaque matin. C’est donc d’énormes infrastructures qui se mettent en branle chaque fin de soirée afin de livrer La Dépêche à Toulouse mais aussi dans les régions voisines (Occitanie, Lot-et-Garonne, Aveyron…).

Un quotidien hyperactif 

Regroupant de nombreux services, La Dépêche se veut être un quotidien d’informations efficaces, sensible aux évolutions du marché de la presse. Se relayant nuit et jour, ce sont des dizaines de journalistes qui travaillent de concert à la bonne réalisation du journal. La deadline étant à 22 h 30, les locaux sont constamment occupés par des rédacteurs et autres reporters. La présence des journalistes est en effet essentielle, l’actualité imposant des modifications tout au long de la journée. Ainsi, les journalistes sportifs se doivent par exemple d’être présents jusqu’au bout de la soirée, les matchs les plus tardifs imposant leur présence. 

En cas d’évènements majeurs, comme une crise d’Etat ou un bouleversement national (attentat, mort d’un personnage haut placé…), toute la rédaction se mobilise autour de ce fait, de sorte à véhiculer l’information le plus efficacement possible. Comme le précise Sébastien Marcelle, même les journalistes sportifs peuvent être rassemblés afin de boucler une édition en urgence.

Retrouvez notre visite en vidéo :

Groupe 6

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Sébastien Marcelle, militant du journal papier

Sébastien Marcelle, militant du journal papier

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Quand le digital tente de tuer la presse papier, le responsable Desk Web de la Dépêche consacre son énergie à la faire perdurer.

Le responsable web de la dépêche se révèle en effet comme premier témoin d’une véritable transformation de nos médias. Tout son travail repose sur la frontière entre le papier et le numérique, qu’il nomme « entre deux ».

Sébastien Marcelle est chargé de s’occuper des contenus web du média et de leur actualisation. Il doit sensibiliser chaque lecteur, et c’est ici que repose un véritable défi. « On doit à la fois plaire à nos lecteurs papiers, mais aussi suivre et s’adapter au mouvement incessant d’internet. » C’est en cette idée que « l’entre deux » s’incarne. Pour le journaliste, ces moyens de relayer l’information ne s’opposent pas, mais ils se complètent. C’est dans ce travail que se joue l’avenir d’une presse papier. 

La mutation de la presse papier 

Sebastien Marcelle est vigilant. Il observe de très près la mutation de la presse papier vers une presse totalement numérique. Il tient d’abord à rappeler les fondements de la presse et du journalisme au cours de l’histoire. Cette dernière a toujours connue une place proéminente dans les combats sociaux qui ont formé les grandes décisions françaises. « L’importance de la presse papier est son histoire, c’est une réelle culture. Ça a construit la France. » La presse papier révèle alors un poids considérable et essentiel au développement des nouveaux supports digitaux. « Chaque média numérique feuillette encore le papier pour leurs créations. » La presse numérique s’imprègne de la presse papier. 

De leur côté, les médias numériques permettent de rassembler de plus en plus de fidèles. Internet a donc véritablement bouleversé les modes de distribution et de consommation de l’information. Cette mutation n’en serait donc pas vraiment une, mais se définirait plutôt comme une évolution de la presse en France.

Ce qui l’en est aujourd’hui 

Pour parvenir à se maintenir dans ce monde en changement, l’entreprise offre au responsable web un environnement de travail riche. Les locaux de la Dépêche ont été entièrement refaits en 2017. Elle propose aux équipes journalistiques de nouveaux bureaux en open space, ou encore des tableaux d’affichage pour observer le flux d’information en direct et en continue. Les locaux sont donc voués au partage. Chaque représentant échange avec les autres, pour obtenir un rendu le plus abouti possible, par l’intermédiaire de réunions communes. « Notre force se situe dans la multitude d’informations que nous pouvons publier, du national à l’extra-local. »  

Mais aussi, il ne faut pas oublier la véritable ruche présente au sous-sol, que sont les machines d’impressions. « Les gens oublient trop souvent l’aspect d’industrie de nos métiers. » Il apparait ainsi évident que le travail de responsable web comme Sébastien est le fruit d’une évolution, qui reste cependant attachée à son histoire. Alors même si l’on pourrait penser la presse papier en déclin, la Dépêche et son pole web se prépare déjà à demain.

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Rémi Denjean : community manager et premier supporter du TFC

Rémi Denjean : community manager et premier supporter du TFC

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Grand passionné de sport depuis son plus jeune âge, Rémi Denjean a décidé d’établir un lien entre son métier et sa passion au sein du Toulouse Football Club (TFC).

Pour évoluer, Rémi Denjean décide de se diriger vers les métiers de la communication. Il prend alors en charge la gestion des réseaux sociaux du TFC. Le Community Manager évoque avec fierté le statut de club formateur du Toulouse Football Club ainsi que les équipes masculine et féminine. Il décrit le club comme une entreprise produisant un spectacle sportif.

« On est aussi les premiers supporters de notre club »

Très attaché au TFC, Rémi Denjean souhaite partager aux supporters la chance qu’il a aujourd’hui de vivre cette expérience de l’intérieur. Le respect est une valeur fondamentale dans le monde du football pour Rémi Denjean, tant entre joueurs qu’entre supporters. « De l’intérieur avec mon expérience ici et mon expérience sportive, je ne me permettrais jamais de juger des performances sur le terrain, du moins de manière très critique ». Il sollicite un travail très respectable et respectueux. Il tente alors de faire comprendre aux supporters qu’un jugement est toujours mieux apprécié, plus constructif, lorsqu’il est abordé avec un minimum de respect.

La communication, un domaine polyvalent

Rémi Denjean partage différents conseils afin d’être un bon communiquant. Ses missions en tant que Community Manager et Chargé de contenu sont multiples. Son but est de produire une activité médiatique, grâce à des contenus divers : interviews, compte-rendus de match, etc. De plus, un contenu informatif est important afin de faciliter l’expérience TFC aux supporters et aux spectateurs. La promotion est un enjeu fondamental de la communication pour une entreprise, ou pour une marque.

Un nouvel enjeu international

En 2008, les réseaux sociaux font leur apparition. Un outil que Rémi Denjean s’empresse de s’accaparer. Le TFC a été le premier club à se lancer sur ceux-ci. Ils ont été les premiers en France à cumuler les 100 000 followers mais la concurrence est arrivée à grands pas.

« Essayer de prendre la parole de manière originale »

Pour se démarquer, Rémi Denjean et son équipe décident de charrier, autant les joueurs, les supporters que les adversaires. Le sport étant avant tout un loisir, ils veulent donc apporter une dimension divertissante. La description humoristique sur le compte Twitter de Rémi Denjean laisse ainsi présager la suite. Les premières vidéos font donc leurs apparitions sur le compte Twitter du TFC telles que Domino’s Pizza ou encore Fabrice Eboué et son compère Thomas Ngijol. « Les réseaux sociaux parlent à un public qui est jeune, les 15-35 ans » déclare Rémi Denjean. Il faut donc les satisfaire un maximum et être à la hauteur de leurs exigences. Cependant, le community manager garde en tête qu’il faut traiter ces sujets dans le respect inculqué au TFC et à ses supporters.

Groupe 5 ISCPA Toulouse : Léana, Loane, Liselotte, Enzo, Dorian et Jade

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NRJ : une radio jeune qui vit de la publicité

NRJ : une radio jeune qui vit de la publicité

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NRJ est une radio bien connue chez les jeunes. Appréciée pour son ton léger et sa diffusion de musiques tendances, l’antenne cache pourtant une activité complexe. Loin de se limiter à la diffusion, c’est tout un système commercial qui  se développe.

NRJ est un réseau de radio-diffusion français comprenant une antenne nationale ainsi qu’une cinquantaine d’antennes régionales dont celle de la région Toulousaine. Cette dernière est très implantée localement. Comme l’explique Stéphane Camin, journaliste pour NRJ Toulouse, il faut régulièrement aller chercher l’information sur le terrain. La logistique de la radio permet de diffuser l’information de manière quasi- instantanée. Alors qu’un quotidien pourra publier au mieux le lendemain, le présentateur radio, lui, doit pouvoir présenter une information en moyenne trente minutes après qu’elle se soit déroulée. Cette instantanéité nécessite une grande réactivité de la part des journalistes radio.

La tension que cela peut parfois susciter ne doit pas impacter le ton décontracté des présentateurs NRJ. En effet, avec un auditorat se situant dans la tranche des 15-35 ans, l’antenne a immédiatement compris l’enjeu de se démarquer des radios plus conventionnelles comme France Culture.

Les journalistes sont donc confrontés à la nécessité de divertir le jeune public avec une ambiance « bon enfant » tout en gardant un minimum de professionnalisme. Stéphane Camin explique la difficulté de présenter les informations avec sérieux tandis que quelques secondes plus tôt le ton était à la rigolade entre deux chansons du moment.

…Mais pas que !

Si son antenne radio est la plus connue, le service NRJ ne résume pourtant pas cela. NRJ global et ses services régionaux NRJ global région sont un aspect essentiel du réseau. Ne bénéficiant pas de subventions de l’Etat, les seuls revenus enregistrés par NRJ sont ceux suscités par son service de publicité. Ce dernier est nécessaire au fonctionnement de la radio mais aussi aux entreprises, que ce soit à échelle locale ou régionale. En effet, le chef de pub Charlène Lopez-Velasco et son service, permettent à de nombreux clients de gagner en visibilité. NRJ global region propose ainsi à ces entrepreneurs de profiter de leur antenne et leur auditorat pour y faire un passer un spot publicitaire par exemple.

Mais cet aspect de NRJ nécessite un vrai travail de fond, tout d’abord les responsables en question s’attèlent au démarchage des entreprises. Ils se basent notamment sur la technologie web afin de cibler la clientèle. Ensuite il s’agit de faire preuve d’inventivité. Sur un spot de vingts secondes, l’originalité est de mise lorsqu’il s’agit de se démarquer des autres annonces. Le service communication de NRJ doit donc être dans l’innovation perpétuelle afin de satisfaire le client et ainsi le fidéliser. La tache est d’autant plus complexe que la radio ne peut pas s’appuyer sur un support visuel ! A charge donc des responsables de publicité de faire rêver et de marquer ses auditeurs en s’appuyant sur l’audition seule !

Groupe 5 ISCPA Toulouse

Léana, Loane, Liselotte, Enzo, Dorian et Jade

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La trans’mission de Stéphane Camin

La trans’mission de Stéphane Camin

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À la rencontre de Stéphane Camin, journaliste chez NRJ, et de sa volonté de transmettre sa passion. Outre ses activités, Stéphane Camin donne des cours de journalisme radio à l’école ISCPA. Décrivant la radio comme “un métier de passion”, il aime faire partager ses expériences à ses élèves afin d’en faire de véritables professionnels de la radio. S’inspirant d’un ancien professeur, il raconte la réelle importance d’expériences multiples. Au premier abord, il explique sa réticence vis-à- vis de sa capacité à transmettre puis envisage le partage de son savoir dans le but de pouvoir développer un engouement pour la radio. 

Ne se considérant pas comme un enseignant à proprement parler, Stéphane Camin a conscience de ne pas être un enseignant “académique”. Selon lui, avant d’être étudiants, ses élèves sont avant tout de futurs professionnels apte à se rendre sur le terrain, à pouvoir retranscrire des informations et qui suscite un véritable intérêt. Pour ce dernier, la clé de la réussite c’est surtout d’apprendre en se faisant plaisir. 

Un professionnel qui fait l’unanimité

Au contact de ses étudiants et de ses collègues de travail, on se rend vite compte que Stéphane Camin est un homme passionné. Ainsi, Yann Oster, gérant communiquant au sein de l’ISCPA, témoigne d’une personnalité extrêmement “généreuse”, “attachée à la transmission de son métier”. De plus, Stéphane Camin a une grande expérience de son milieu, qu’il côtoie depuis ses quinze ans. 

Stéphane a personnalité qui marque les esprits comme en témoignent quelques uns de ces anciens élèves en journalisme : “Il arrive parfaitement à allier le côté passionné et professionnel”.  Malgré un rythme de vie effréné, (avec un levé à 4 H 30 du matin), la passion de ce journaliste radio est véritablement contagieuse. Il souhaite dans son travail quotidien, faire preuve de rigueur, l’un des premiers facteurs à pouvoir refléter ses capacités selon lui.

Retrouvez notre expérience d’un jour en vidéo :

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Stéphane Camin : « un travail sérieux sans se prendre au sérieux »

Stéphane Camin : « un travail sérieux sans se prendre au sérieux »

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Enjoué. Stéphane Camin est journaliste radio depuis plus de vingt ans. Il officie pour NRJ à Toulouse, où il est notamment en charge des points infos de la matinale. Il raconte son quotidien en toute franchise et nous détaille les aléas du métier de journaliste au sein d’une radio musicale.

Un entretien exclusif avec une superstar de la chanson française ? Une rencontre avec une future vedette ? Non, « les championnats du monde de biathlon en 1996 à Rupholding, alors que je ne parlais même pas allemand ! ». C’est ce qui vient directement à l’esprit de Stéphane Camin lorsqu’on lui demande quel est son meilleur souvenir de journaliste. Une réponse surprenante mais bien révélatrice de la simplicité de ce passionné de voyages.

C’est grâce à « un retraité de l’ORTF venu s’installer dans les Landes » que Stéphane Camin s’est épris de radio. Il a fait ses armes entre les Hautes-Pyrénées et les Hautes Alpes en devant gommer son accent landais avant de s’installer à Toulouse peu avant l’an 2000. Il a alors intégré NRJ, mettant de côté son sommeil pour réaliser son rêve.

L’animateur devenu journaliste

Toujours franc, Stéphane Camin ne voulait pas être journaliste, « RMC m’a formé à être journaliste, moi je ne voulais pas ! », avoue-t-il dans un sourire. Pourtant, celui qui s’imaginait être animateur est vite devenu passionné de journalisme. La valeur du partage, dont nous parlait déjà Arthur Tirat dans son portrait, est également au cœur du métier de Stéphane Camin. « C’est ça d’être journaliste, c’est partager » dit-il, plein
d’engouement.

Toutefois Stéphane Camin est conscient des petits bémols de son métier. Un journaliste en radio musicale doit se conformer à une ligne éditoriale stricte. Une info traitée sous un angle positif, apolitique, concise et pensée pour séduire « les 15-35 ans, notre cible », voilà ce qu’il doit proposer chaque jour.

Entre radio et one man show

« Bien sûr que c’est frustrant ! » rétorque Stéphane Camin lorsqu’on lui demande s’il n’est pas un peu embêté de devoir exclure des sujets de ses points infos. Pour autant il trouve son compte dans cette façon d’informer. Une telle manière de présenter l’information demande une grande adaptabilité mais permet aussi de prendre des angles différents. pour parler de l’actualité sur NRJ.

On retrouve presque des attitudes de stand-upper en Stéphane Camin. Pendant son point infos, il prend sa belle voix d’animateur et délivre son message en deux minutes cinquante secondes « et pas une […] de plus ! ». Sa passion l’anime, il aime aller sur le terrain et rencontrer des gens. Son métier lui permet de vivre sa passion au quotidien, et il tient un blog où ce « globe trotteur à l’accent landais » nous parle de ses autres passions, la cuisine et le voyage. Mais ne vous méprenez pas, la première passion de Stéphane Camin « ça reste la radio ».

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TFC : une communication fun et pro

TFC : une communication fun et pro

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Le TFC  a développé une stratégie particulière pour faire parler de lui.Lors des rencontres à domicile, de nombreux moyens de communication sont mis en place, des loges aux écrans géants en passant par le coin presse. Ces différents moyens mettent en lumière les partenaires et sponsors du club, des entreprises ayant pour la plupart une image forte dans la ville de Toulouse.

Une stratégie de communication bien huilée

Respectivement responsables du marketing et de la communication du club, Rémi Denjean et Boris Laffargue axent leur approche à travers une dimension régionale forte, basée sur un centre de formation de qualité, reconnu parmi les plus grands clubs. De plus, le TFC se démarque par sa stratégie de communication avec une forte présence sur les réseaux sociaux.

Alternant les tweets humoristiques et quelques caméras cachées, le TFC tente de se démarquer des autres clubs grâce à son utilisation décalée des réseaux sociaux, dans l’idée de créer un certain engouement.

Cette approche, parfaitement maîtrisée par le club, permet selon Rémi Denjean de « grandir en notoriété », mais surtout « d’acquérir de nouveaux supporters ». En prenant la parole de manière originale, le club renvoie une image sympathique de sa communauté, décalée, sensible au second degré et à l’auto-dérision.

Une communication digitale maîtrisée

Le TFC, qui fête ses 81 ans, est une association ayant opéré une transition numérique efficace. Parmi les premiers clubs français à l’avoir compris, ces derniers ont su exploiter les réseaux sociaux de manière efficace, au point de se créer une image forte, qui se distingue des autres clubs professionnels. Selon Boris Laffargue, responsable marketing, la communication du club a en effet beaucoup évolué durant les dix dernières années. Organisant auparavant leur image via des canaux de communication traditionnels (télévision, affichage, flyers…), les équipes du club ont su évoluer vers une communication dite digitale, axée sur l’utilisation des réseaux sociaux. Reste à espérer que les résultats sportifs du club soient à la hauteur de sa stratégie communication.

Retrouvez notre expérience d’un jour en vidéo :