L’art est omniprésent au Centquatre qui nous a ouvert ses portes. Situé dans le XIXème arrondissement de Paris, entre partage et histoire, ce lieu est unique en son genre.
En ce premier jour de tour E-Media, nous avons visité durant la matinée le Cirque d’Hiver. Inauguré en 1852, il demeure le cirque le plus vieux du monde.
Construit grâce au Duc de Morny, le Cirque d’Hiver fut commandé pendant la Seconde République et inauguré sous le Second Empire. Après seulement huit mois de travaux, avec une architecture signée par l’allemand Jacques Hittorf, le Cirque d’Hiver voit le jour le 1852. L’emplacement de celui-ci est d’autant plus symbolique pour Desprez, qui l’a commandé en souhaitant un cirque en plein de cœur de Paris, sur le Boulevard du Temple. De nombreux spectacles d’art noble dont des numéros équestres, très appréciés du public, étaient alors proposés. En 1859, le premier saut de trapèze au monde est présenté, un esprit d’aventure gravé dans la mémoire des spectateurs. Toutefois, le Cirque d’Hiver prend une tout autre dimension en 1907. La société Pathé rachète le cirque pour le transformer en cinéma pendant une quinzaine d’années, malgré l’architecture qui pouvait être dérangeante dû à sa forme circulaire.
LA FAMILLE BOUGLIONE
La famille Bouglione fait fortune dans les années 20 grâce à son célèbre spectacle Buffalo Bill qui incluait un numéro équestre. Les quatre frères décident de racheter le Cirque d’Hiver en 1934. Le succès sera pour eux immédiat, notamment grâce à leur avantage de pouvoir performer même durant l’hiver. Mais, dans les années 80, le cirque connaît une période complexe causée par la large offre de salles de spectacles et de la télévision, ce qui remet en question les numéros redondants présentés. Cette célèbre famille est de nos jours encore aux commandes. Elle innove depuis 1999 en proposant d’autres spectacles qui au fil des années présentent un véritable succès.
UN SUCCÈS INTERNATIONAL
L’ancien propriétaire de 1923 à 1932 fait construire une piscine dans le cirque. Un succès international qui se traduit par divers événements : l’inauguration est faite par Mistinguett, comédienne très importante dans les années trente. Puis en 1950 vient l’âge d’or du Cirque d’Hiver. Les Bouglione travaillent dans le monde entier avec des artistes venant des quatre coins de la planète. Le film américain “Trapeze”, réalisé par Carol Reed met en scène les vedettes du cinéma des années cinquante avec à l’affiche Burt Lancaster, Tony Curtis et Gina Lollobrigida. Un film qui sera nommé pour diverses récompenses, ce qui donne une visibilité au Cirque d’Hiver et à son esthétisme. Le grand photographe de mode Richard Avedon eut, lui, l’occasion de prendre le cliché de la photographie la plus chère du monde mettant en valeur la mannequin américaine Dovima. Celle-ci portait une robe dessinée par Yves-Saint-Laurent pour Dior en 1955. Mais le plus gros succès des Bouglione en termes de spectacle reste la Perle du Bengal.
Dans le cadre du Tour e-media, nous sommes partis découvrir le Cirque d’Hiver, une salle de spectacle unique située dans le XIe arrondissement de Paris.
Le Centquatre est un établissement culturel fondé en 2008 situé entre le 104 rue d’Aubervilliers et le 5 rue Curial dans le XIXe arrondissement. Ancien bâtiment des pompes funèbres municipales de Paris, il abrite sous son toit un véritable bouillonnement artistique. Il est dirigé aujourd’hui par José Manuel Gonçalves qui choisit de faire de cet édifice un “chaos créatif”.
Situé dans le XIXe arrondissement de Paris, le 104 est un lieu difficile à décrire tant ce bâtiment regorge de pratiques et d’activités diverses. Dirigée par José-Manuel Gonçalvès, cette plateforme artistique collaborative nous ouvre ses portes.
Dans le cadre du Tour e-media, nous avons eu le plaisir de visiter le Centquatre durant quelques heures. Établissement culturel et d’art à Paris, il a ouvert en 2008 sur le site de l’ancien service municipal des pompes funèbres.
Le Centquatre, un espace à la fois artistique et culturel, nous a ouvert ses portes pour ce premier après-midi de Tour e-media. Nous avons pu en apprendre plus sur ce lieu, inscrit dans l’histoire parisienne. Ainsi, qu’est-ce qui distingue cet endroit de beaucoup d’autres lieux culturels ?
Ouvert sur le site de l’ancien service municipal des pompes funèbres du XIXe arrondissement de Paris, le 104 est aujourd’hui un lieu infini d’art, d’innovation et de culture.
Clowns, acrobates, animaux et trapézistes sont les termes que l’on associe le plus souvent aux cirques. Cependant, un lieu représente bien plus que cela : le Cirque d’Hiver.
