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France Bleu Occitanie : Une radio au coeur de sa région

France Bleu Occitanie : Une radio au coeur de sa région

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France Bleu Occitanie dévoile ses spécificités, ses priorités éditoriales, et l’importance de l’identité toulousaine dans sa programmation. Les détails avec  le rédacteur en chef de la station, anciennement rédacteur en chef de France Bleu Isère et Elsa Rey, responsable des programmes.

Quelles sont les principales différences entre une station locale en Isère et en Occitanie ?

Benjamin Bourgine : Toutes les stations France Bleu partagent une même structure, un fonctionnement et une mentalité qui s’inscrivent dans un ensemble cohérent. Cependant, les sujets que nous traitons sont propres à chaque région. Par exemple, une station en bord de mer aborde des problématiques différentes de celles d’une région de montagne ou d’une zone urbaine. Chaque région a ses spécificités, et c’est ce qui fait la richesse de notre réseau.

Quelles sont les priorités éditoriales de France Bleu Occitanie ?

Benjamin Bourgine : Nous avons trois grandes priorités : l’actualité locale, la musique et la bonne humeur. Nous essayons toujours de traiter l’information avec un angle positif pour rendre l’actualité moins anxiogène qu’elle ne l’est actuellement. Cela ne veut pas dire que nous évitons les sujets difficiles, mais nous essayons de les aborder de manière constructive. En parallèle, nous mettons également en avant le sport local, avec des équipes comme le Stade Toulousain en rugby et le TFC en football qui sont des piliers de l’identité régionale.

Comment France Bleu Occitanie se démarque-t-elle des autres stations du réseau et crée-t-elle une identité propre ?

Elsa Rey : Notre secteur de couverture correspond à l’ancienne région Midi-Pyrénées, et Toulouse en est le centre. C’est une ville étudiante avec de nombreux nouveaux arrivants chaque année. Elle a ses propres codes, ses spécificités, comme les rues en occitan ou sa gastronomie. Ces éléments, ajoutés au poids du sport et de la culture occitane, donnent à la ville, et donc à notre station, une identité unique. Bien sûr, Toulouse n’a pas les mêmes ancrages que des villes comme Perpignan ou Bayonne, et cela se reflète dans notre programmation.

Quel est le public cible de France Bleu Occitanie ? 

Elsa Rey : Actuellement, notre auditeur moyen est une personne de plus de soixante ans, souvent à la retraite. Cependant, nous essayons de toucher un public un peu plus jeune, en particulier des personnes encore en activité, autour de cinquante ans, souvent parents de jeunes enfants. Nous cherchons à capter cette audience tout en restant fidèles à notre mission de proximité avec les auditeurs.

Paul, Corentin, Floriant, Mila et Alix

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Pascal Pallas, Actu Toulouse : « Savoir s’adapter est un atout majeur »

Pascal Pallas, Actu Toulouse : « Savoir s’adapter est un atout majeur »

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Pascal Pallas, directeur d’Occitanie d’Actu Toulouse. ZS

Cette semaine, nous partons à la rencontre de Pascal Pallas, directeur d’Occitanie d’Actu Toulouse et président de l’Association des journalistes de Toulouse. Il nous dévoile les coulisses et les engagements de la presse quotidienne régionale.  Actu.fr, avec 115 millions de visiteurs mensuels, se distingue dans le paysage médiatique. Dans cet entretien, il aborde les valeurs, défis et l’avenir d’un journalisme en mutation.

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L’IA, un ennemi de la créativité ?

L’IA, un ennemi de la créativité ?

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Le 23 septembre 2024, nous avons rencontré Cédric Laffont, directeur artistique de l’agence Big Happy. L’Intelligence Artificielle étant un de ses outils principaux, Cédric Laffont nous expose les enjeux actuels de l’IA dans le monde professionnel.   

G4 : L’IA est-elle un outil de votre quotidien ?    

CL : Nous utilisons l’IA comme un outil qui nous permet d’accélérer des tâches qui étaient chronophages. Nous nous en servons beaucoup, en effet, elle nous fait gagner du temps, mais nous devons tout de même prendre du recul par rapport à ça. Par exemple, ChatGPT m’allège mon temps d’analyse, mais après, je repasse toujours derrière. La machine, c’est moi qui en suis garant, il y a l’IA et l’IH (Intelligence Humaine), pour le moment, cette dernière, on ne s’en passe pas.    

G4 : Dans quels aspects de votre entreprise utilisez-vous l’IA ? Quels sont ses avantages ?   

CL : Quand j’ai besoin d’images d’illustrations, plutôt que de chercher, de fouiller, de prendre des photos montage ce qui est long, l’IA devient un parfait outil parce qu’avec un prompt très bien rédigé elle va répondre à notre demande. On l’utilise également pour projeter un client dans un univers précis. C’est un gain de temps, d’efficacité, mais il faut “dompter” la machine avant d’arriver à en sortir quelque chose. Personnellement, j’apprends à me servir de la machine et quand on sait l’utiliser, elle nous fait gagner énormément de temps. L’IA se nourrit de la productivité qui a été faite par l’Homme, elle digère tout ce qu’il a produit.  

G4 : L’IA est-elle fiable à 100 % ou est-ce que vous devez retoucher, revérifier ?    

CL : Quoi qu’il en soit, il faut toujours vérifier. C’est un logiciel très bien, mais il faut vraiment comprendre que la machine en elle-même, peut ne pas correspondre à nos attentes.   

G4 : Vous ne craignez pas que ce que vous faites soit remplacé par l’IA ?   

CL : Non, je n’ai pas peur. Il y a des métiers qui sont plus en danger, je pense, par exemple, aux photographes. Si vous demandez à l’IA : “je veux une image de vignes dans le sud de la France” elle va analyser plein de photos et arriver à sortir l’image que vous demandez. C’est vraiment bluffant. Mais c’est toujours pareil, un prompt est fait par un humain, il faut derrière avoir une idée, on sait ce qu’on va lui demander. Je pense qu’il faut voir l’IA comme un outil. Bien sûr, il y aura certains métiers qui seront en danger, nous devons nous adapter et exploiter le potentiel de l’IA. Ce n’est pas un ennemi, mais il faut que l’Intelligence Humaine soit supérieure.   

G4 : Quel a été le déclic d’utiliser l’IA ?   

CL : Avant on gardait l’IA un peu à distance. Mais maintenant, avec la jeune génération qui arrive sur le marché, et qui est née avec, on voit la puissance de cet outil. Avant, son utilisation était un peu obscure, on le voyait dans certaines revues, certains artistes travaillaient avec l’IA depuis un petit moment. Aujourd’hui, on la voit concrètement au quotidien.    

G4: Léa, Lou, Romane, Oriane, Julian, Pablo

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La presse publique : un métier fait d’imprévus ! Avec Coralie Momboisse

La presse publique : un métier fait d’imprévus ! Avec Coralie Momboisse

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Rédiger des communiqués, entretenir le lien avec les journalistes, répondre à leurs demandes, tel est le rythme du quotidien de Coralie Momboisse, responsable du Service Presse de la Région Occitanie. Elle est chargée des relations entre médias et journalistes. Ce mercredi 18 septembre, nous avons échangé sur sa vie professionnelle et le côté imprévisible de son métier.