Sophie Arutunian, une journaliste engagée dans de nombreux domaines

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Après un parcours professionnel diversifié dans le journalisme, Sophie Arutunian partage son expérience en tant que journaliste économique. Impliquée dans plusieurs projets autour du féminisme et de l’éducation aux médias, elle revient également sur les engagements qui lui tiennent à cœur.

Pouvez-vous nous expliquer votre parcours professionnel ?

« Après un Master en Journalisme, j’ai commencé ma carrière à la radio, chez France Bleu et Radio Totem puis je suis passé à la presse écrite au sein d’une rédaction économique. Quelques années plus tard, en 2012, J’ai eu une Première expérience de pigiste à l’étranger lors de mon voyage au Burkina Faso avec la réalisation de deux reportages : un sur les camps de réfugiés et le deuxième avec « Action Contre la Faim » au sujet de la malnutrition.

Cette année, j’ai choisi de faire une reconversion dans le domaine de la formation en tant que responsable pédagogique à l’ISCPA Toulouse, au sein du campus IGS. C’est quelque chose de nouveau pour moi, c’est un poste qui me permets de faire connaitre les enjeux majeurs du journalisme. »

Pourquoi avoir choisi le journalisme dans le domaine économique plutôt qu’un autre domaine ?

« Me former dans le domaine économique n’était pas une volonté de ma part. En effet, j’avais fait le choix de rester sur Toulouse mais aucune radio n’offrait de poste et La Tribune recherchait une journaliste. J’ai alors postulé et lors de l’entretien je me suis bien entendue avec la rédactrice en chef. Cela m’a permis de bifurquer vers ce domaine. Je me suis alors formée sur le tas et j’ai donc trouver le domaine économique plus intéressant que ce qu’il me paraissait. Je me suis rendue compte que l’économie est au cœur de nos vies à tous, il est donc important de traiter de ce sujet et de savoir le communiquer ».

 On voit que vous êtes une journaliste engagée, qu’est-ce que cela a changé pour vous ?

« Parallèlement à mon métier, j’ai également monté l’antenne toulousaine d’Esprit’Critik puis j’organise des tables rondes pour traiter de la place des femmes. En effet les tables rondes sont des débats organisés entre les gens dans le but de parler de la place des femmes, avec toujours l’interview d’une personne issue du milieu de la recherche et une autre issue des médias mais ce ne sont pas exclusivement des femmes.

Mes engagements m’ont permis d’acquérir de nombreux atouts. Par exemple, mon expérience chez Esprit’Critik m’a rendue plus exigeante. Aujourd’hui, le journaliste a pour moi des comptes à rendre aux lecteurs et doit justifier chaque chose qu’il écrit, c’est-à-dire qu’il ne peut pas écrire n’importe quoi.

Le côté féministe m’a permis quant à lui d’être plus combative dans les postes et ainsi donner mon avis, dire ce que je pense, moins me laisser faire ou encore être plus bienveillante avec les autres femmes. »

Groupe 6: Lorie, Loan, Ninon, Lila, Edouard

 

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