“On a toujours l’œil sur l’horloge”, la vie d’un matinalier local sur une radio nationale

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Ce vendredi 19 septembre, neuf étudiants de l’ISCPA sont allés visiter les locaux qui appartiennent au groupe Lagardère : Europe 2 et RFM. À l’occasion du Tour Emédia 2025, cette visite avait pour objectif de se familiariser avec le monde de la radio et de rencontrer ceux qui la font vivre. “Ambiance conviviale et café à volonté” affirme gaiement Grégory Macchi.

Europe 2 et RFM sont deux radios complémentaires qui partagent les locaux du groupe Lagardère. Ils s’échangent les informations au niveau local mais aussi national et international.

Toutes ces radios sont en relation avec le siège principal situé à Paris pour qu’elles communiquent les informations afin que les fréquences locales les transmettent au plus grand  nombre d’auditeurs.

On a toujours l’œil sur l’horloge” la phrase de Gregory Macchi sur les matinales.

Le temps est compté au sein du studio. Les radios nationales proposent  des décrochages toutes les 30 minutes entre 6h et 9h c’est-à-dire une annonce de l’actualité à l’échelle locale. Les journalistes présents dans les locaux doivent donc enregistrer ce qu’on appelle des flash accompagné aussi d’un bilan météo et de l’info trafic du moment. 

Ces flash doivent être des condensés, regroupant les actualités essentielles locales, nationales ainsi que internationales dans un temps très court pour donner un maximum d’informations. Effectivement comme nous montre l’expérience de Maxime Schoech qui avait dépassé lors de son flash de 1 seconde le temps autorisé, alors son annonce à été coupée d’un mot. Cela montre  la minutie de ce travail. 

Malgré tout, faire des matinales à la radio nécessite aussi beaucoup de temps d’écriture car les journalistes essayent de changer leur contenu entre les demi heures afin de ne pas lasser les auditeurs.

Réussir à garder leurs auditeurs est un vrai challenge pour les stations. La radio est de moins en moins écoutée au fil du temps et pour ne rien arranger près de 80% des auditeurs radio l’écoutent lorsqu’ils sont en mobilité, avec un temps moyen d’environ 30 à 40 minutes.

Grégory Macchi un journaliste hors-pair

Depuis sa sortie de la fac de Lyon, Grégory Macchi n’a cessé d’acquérir de l’expérience dans le milieu journalistique. Il aime beaucoup le milieu radiophonique; puis il fait face à des contenus qui le passionnent: principalement les multiplex de football. Son rêve, commenter des matchs de foot au cours desquels il fera vivre l’émotion des derbys Lyon-Saint-Étienne. A sa première, il se devait d’être neutre et impartial car je cite : «j’étais supporter de Lyon et il fallait crier autant sur un but de Saint-Étienne que sur un but de Lyon ! ».

Un métier qui a bien changé

Grégory et Maxime ont aussi fait part d’une observation importante, celle de l’évolution non négligeable du métier de journalisme. “A l’époque, il y a 25 ans on aurait pas pu faire tout ce qu’on nous demande maintenant, la recherche d’informations par exemple a été énormément simplifiée par l’apparition d’internet.” nous raconte Grégory. 

Groupe 1 : Elsa GERAUD, Alice DELATTRE, Mélanie THIVENT, Estelle GELIN, Khalil BAGHDAD-PAILLUSSON, Romane DÉTHES PEZET, Carla URBAN-CAJAL, Tiago BRUNE-KARAS, Clara DE BONNEVIE DE POGNIAT, Benjamin ETIENNE

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