FILD : « LE GRAND REPORTAGE COMMENCE AU BOUT DE LA RUE »

Catégories MediaÉtiquettes , , , Publié le Le

Fild, autrefois appelé Global Geo News, est un magazine indépendant en ligne traitant de l’actualité internationale et géopolitique. Il s’intéresse à tout et repose sur des valeurs de liberté. Trois de ses journalistes : Francis Mateo, Alixan Lavorel et Marie Corcelle se livrent sur leur parcours, leur expérience avec Fild, et leur vision du journalisme.  

Pouvez-vous vous présenter ?

Francis Mateo (FM) : Je suis rédacteur en chef adjoint chez Fild. 

Alixan Lavorel (AL) : J’ai été élève à l’ISCPA, j’ai fait 3 ans là-bas et je suis actuellement stagiaire chez Fild.

Marie Corcelle (MC) : J’ai fait une licence de droit et je suis aujourd’hui en train d’apprendre le métier de journaliste chez Fild.

Quand a été créé Fild et qui en est son créateur ?

FM : Fild a été créé il y a 10 ans par des grands reporters, dont Emmanuel Razavi, un correspondant de guerre qui avait travaillé dans d’importantes zones de conflit en Afghanistan et au Qatar.  

Pourquoi avez-vous choisi Fild ?

FM : En 1980, je travaillais dans une radio libre. Mais cette idée de liberté s’est perdue. Et on s’est retrouvé face à une impossibilité de débattre librement. Cependant, chez Fild, on retrouve cette liberté. Fild ne se positionne pas, si ce n’est sur des valeurs de liberté, d’égalité et de souveraineté.

AL : C’est un magazine qui fait du journalisme de terrain. Nous pouvons ainsi vérifier nos informations nous-même et les développer. 

Pourquoi avoir choisi Barcelone pour implanter Fild ? 

FM : Barcelone est une capitale internationale qui est bien placée géographiquement. Cela a aussi pu permettre de ne pas tomber dans le parisianisme nuisible. 

Quelle est votre vision du journalisme ? 

MC : Le journalisme, c’est donner la parole à ceux qui ne l’ont pas. C’est une constante curiosité. Le grand reportage commence au bout de la rue, ce n’est pas le nombre de kilomètres qui importe. Au final, c’est plus compliqué de faire des reportages au coin de la rue.

AL : C’est le meilleur métier du monde. C’est la capacité à rendre compte d’une réalité, ce qui est extraordinaire. Ce métier permet de découvrir et d’apprendre. Il nécessite d’être toujours à l’affût d’informations nouvelles. Et il permet de rencontrer des personnes, sans hiérarchie.

Que pensez-vous de l’avenir des médias ?

FM : Je suis moyennement pessimiste quant à l’avenir des médias. Les financiers ont pris le pouvoir. Il y a plus de limitation à la liberté d’expression. De plus, les médias sont devenus un instrument de pouvoir alors qu’au départ, le journalisme est un contrepouvoir. Aujourd’hui, on est sur une information d’agence et non plus de terrain. Les médias cherchent la rapidité et veulent un plus grand nombre de vues. Ils veulent être les premiers sur l’information. Elle perd donc en qualité.

Quels seraient vos conseils pour les futurs journalistes ?

AL : Il faut créer de l’action. Il faut vous donner les moyens pour réussir et vous créer vos propres opportunités.

Groupe 7

Laure Cazet

NOTEZ CET ARTICLE : 1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles
Chargement

A découvrir dans la même rubrique