FILD Média: « On défend des valeurs de liberté »

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Ce jeudi, nous avons eu la chance d’avoir avec nous par visio-conférence Francis Mateo, Alixan Lavorel et Marie Corcelle, tous les trois journalistes pour Fildmedia.com, un média indépendant, axé sur la géopolitique mondiale. FILD Média (anciennement Global Geo News), est un magazine généraliste créé il y a 10 ans par des grands reporters. Francis Mateo, Marie Corcelle et Alixan Lavorel (ancien étudiant à l’ISCPA Lyon) ont rejoint une rédaction composée de 80 journalistes et chercheurs. Forts de leurs différentes expériences à travers toute l’Europe, les trois journalistes s’épanouissent autour de valeurs qui leur sont chères. Ils nous ont retracé leurs parcours, leurs expériences, nous ont délivré leurs conseils et ont répondu à nos différentes questions.

La liberté au cœur du métier

Question: Francis Mateo, pourquoi avoir choisi de rejoindre la rédaction de FILD ?

F.M: « J’ai rejoint cette rédaction parce que j’y ai retrouvé un ton, une liberté. Quand j’ai commencé à l’époque, il y avait les radios libres, où on pouvait dire ce qu’on voulait, débattre et aborder tous types de sujets. On défend aussi des valeurs de liberté, d’égalité et de souveraineté. Des valeurs qui sont intemporelles. En plus, c’est un média qui se veut totalement libre et indépendant car il n’a pas de subvention. C’est risqué, mais c’est le prix de la liberté. »

Q: Pourquoi avoir choisi Barcelone ?

F.M: « Tout simplement parce que les fondateurs de Global Geo News étaient déjà basés à Barcelone. On a en plus une proximité avec l’Afrique. »

Alixan Lavolet: « Parce que cela correspond aussi à Global Geo News qui s’intéressait beaucoup à toute la géopolitique de la Méditerranée, et vu qu’on est sur les bords de la Méditerranée ici à Barcelone, on a donc gardé cette proximité géographique. »

Q: Avez-vous une formation à la langue catalane ?

A.L: « À la rédaction, nous sommes quasiment tous Français ou francophones, donc nous parlons français en général. Mais il est nécessaire d’être au moins bilingue dans ce métier. »

F.M: « Le fait qu’on soit à Barcelone n’a aucune incidence sur la ligne éditoriale. Bien qu’on utilise la langue espagnole pour les reportages sur le terrain, on vise en premier les lecteurs français, donc ça n’a aucune importance. L’important est d’avoir une préoccupation qui concerne autant les Français que l’international. »

Le journalisme sur la voie du changement

Q: De votre position de journalistes de terrain, que pensez vous de l’avenir des médias et quelles évolutions dans la diffusion de l’information ?

F.M: « C’est une question très intéressante. Je dirais que je suis moyennement pessimiste, mais quand je côtoie Alixan et Marie je dirais que je suis optimiste. En réalité, cela dépend des journalistes. Malheureusement, les financiers ont pris le pouvoir sur les rédactions. Aujourd’hui on limite la liberté d’expression et c’est problématique. »

A.L: « Nous, les jeunes journalistes, on essaie d’apporter un nouveau regard, un vent de fraicheur  car cela diffère avec les générations. De plus, le journalisme permet de rencontrer du jour au lendemain des personnes très intéressantes sans hiérarchie, et c’est ça qui fait du journalisme le meilleur métier du monde.  »

Groupe 5: Louis-Emmanuel Navarro, Manon Bougenot, Inès Crebassa, Gabrielle Gatelier, Margault Kemp, Clément Relot, Ylan Guichard, Inès Souprayen Ramaye

 

 

 

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