Le Centquatre : quand art et partage riment avec liberté

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Situé dans le XIXe arrondissement de Paris, le Centquatre est un espace de résidences artistiques, de production et de diffusion d’arts pour les publics et les artistes du monde entier.

Lieu de vie atypique jalonné de boutiques et de restaurants, le Centquatre propose des espaces libres aux pratiques artistiques. L’ancienne usine de pompes funèbres s’étalant sur près de 39 000m2 est réputée pour ses artistes multidisciplinaires. Il se veut ouvert à tous et ce, dès le premier coup d’œil dans la cour Curial. L’œuvre d’art « Open Wall » de Pascale Marthine Tayou est constituée d’enseignes lumineuses symbolisant l’ouverture sur le monde. Il s’agit d’un véritable voyage mental, vers l’autre, à la rencontre des différences.

L’objectif premier de la résidence est de rendre l’art accessible à tous. Le lieu prend vie quand se meuvent à travers nos yeux comédiens, chanteurs, musiciens et bien d’autres encore… L’atmosphère y est chaleureuse et il n’est pas rare d’assister à la création de collaborations entre danseurs venus du monde entier. Le plus ? Le « 104 » met à disposition des salles de réunions pour profiter d’une ambiance de travail optimale. De quoi permettre aux jeunes startups de se développer à faible coût. 

De la rencontre né le partage

En déambulant sous les verrières du bâtiment typiques des gares parisiennes, nous sommes allés à la rencontre des habitués. Vianney, danseur professionnel, explique les raisons qui ont mené le Centquatre sur le piédestal des artistes. Pour lui, c’est un véritable « plaisir de venir tous les jours s’entraîner et de rencontrer d’autres personnes pour son inspiration personnelle. » Au fil des rencontres, la description du lieu est toujours la même. « Le jugement n’existe plus, chacun est libre de faire le bruit qu’il souhaite sans avoir peur de déranger. »

Dans cette bulle hors de l’agitation parisienne, l’avis est unanime. Lorsque l’on commence à s’exercer, l’attraction quotidienne du lieu devient indéniable. José Manuel Gonçalvès, le directeur depuis 2010, a donc relevé avec brio le défi de faire du « 104 », un lieu pluriculturel et une véritable pépinière d’artistes.

IC1 : Capucine Rocton, Maxime Sarda, Eloïse Bergeron et Solène Telmart

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