Fondé en 2008, ToulÉco est basé dans le centre-ville de Toulouse. Nous avons visité les locaux avant d’interviewer Martin Venzal, journaliste et directeur de publication.
- Pour quelles raisons avez-vous créé ToulÉco ?
J’ai travaillé un peu partout : Le Parisien, la Dépêche du midi, l’Express… Une fois que j’ai fait le tour des médias, j’ai voulu créer mon propre média. En Occitanie, c’est une quête de sens, on parle de gens qui sont ici, on rencontre des gens qui sont vraiment acteurs du territoire.
- Comment vous différenciez-vous des autres médias avec qui vous êtes en concurrence ?
On n’est pas assez nombreux en tant que média pour sentir une concurrence très frontale, peu de médias font exactement ce que nous faisons. À l’époque, on avait La Tribune qui était rivale, mais ils n’ont plus de version print et la version digitale je ne la vois quasiment plus. Il faudrait qu’on ait plus de concurrence.
- Quelle est la cible visée par votre média ?
En pourcentage, on est à 49 % d’hommes et 51 % de femmes. Un lecteur sur deux nous lit sur des supports mobiles. Les gens nous lisent d’abord sur les lieux de travail, pas le week-end. On touche principalement des cadres d’entreprise. On souhaite rajeunir notre lectorat avec des contenus plus adaptés comme des vidéos sur les réseaux sociaux.
- Comment parvenez-vous à survivre pour exister sur internet ?
On a d’abord été sur le net avant d’être sur le papier, la question économique s’est posée dès le départ. Ce modèle repose sur un ensemble de revenus différents qui vont nous permettre d’avoir quelque chose d’assez homogène en multipliant les sources de revenus. On arrive à avoir une certaine solidité ou stabilité financière, du moins sur le média. Les revenus proviennent de la publicité, de la vente au kiosque, de l’abonnement, des partenariats et des annonce légales, principalement.
- Comment s’est fait l’expansion des branches avec ToulÉco, ToulEmploi… ?
Par opportunité, nous avons une journaliste spécialiste en formation. On lui a confié le site internet ToulEmploi et de 30 pages dans le magazine. On a des journalistes spécialisés en aéronautique, en immobilier, dans les innovations des start-ups et en expertise comptable. Il fallait conserver ce savoir-faire.
Par Ethan Mauré, Hermès Hery, Auxanne Lafrechoux, Mallory Villebasse, Emma Seni.
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