À Lyon et dans plusieurs villes de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Radio Scoop combine information locale, divertissement et numérique. Philippe Lapierre, rédacteur en chef, explique comment la station reste incontournable malgré l’essor des podcasts et des réseaux sociaux.
Les élèves ont interviewé Philippe Lapierre dans les règles de l’art : micro, trépied, smartphone, prise de notes, cadrage. Tout y était!
« RadioScoop » est une des radios musicales et d’information emblématiques de la métropole lyonnaise. Fondée en 1982, l’entreprise, dont la base se trouve à St-Cyr-au-Mont-d’Or, s’est au fil du temps exportée vers Grenoble, Bourgoin-Jallieu, St-Étienne, Clermont-Ferrand, Bourg-en-Bresse et le Puy-en-Velay. Sa situation actuelle reflèterait donc celle de la radio au sens large aujourd’hui. Mais qu’en est-il vraiment?
Depuis 1981 et la libération de la bande FM, l’influence et les audiences des fréquences radios ont bien évolué.
Autrefois média préféré des Français, la radio a vu arriver une multitude d’autres plateformes de communication, l’obligeant à s’adapter afin de coexister au milieu de ses nouveaux rivaux. La télévision, les réseaux sociaux et les plateformes de streaming ont peu à peu occulté ce type de média, entrainant un « effritement de l’audience » selon Philippe Lapierre, rédacteur en chef de RadioScoop.
Face à ces nouvelles problématiques, la radio a donc dû évoluer en s’adaptant aux enjeux et aux modes de communication contemporains dans le but de toujours capter et fidéliser un public.
Afin de se démarquer de ces nouvelles plateformes émergentes (réseaux sociaux, plateformes de streaming) RadioScoop, radio locale, n’a d’autre solution que de se renouveler. Pour résister à la concurrence, elle se doit d’être présente sur les réseaux sociaux, notamment Facebook. En effet, la tranche d’âge présente sur cette application (la jeunesse) est la même que celle qu’elle vise. Elle impactera ainsi plus facilement l’audience en proposant des jeux interactifs.
Parallèlement, le service communication organise des évènements culturels et musicaux … Son objectif principal est d’apporter aux auditeurs bonne humeur, positivité et une touche d’humanité. Un aspect que l’on ne retrouve pas sur les autres plateformes de streaming. De plus, RadioScoop sponsorise des événements comme Running Lyon inscrivant la radio dans un encrage local.
Grace à sa faculté à toujours s’adapter en fidélisant ses auditeurs, la radio de Philippe Perez a encore de beaux jours devant elle.
RadioScoop s’est présenté par divers moyens comme un média proche des habitants des villes où elle s’est installée, en sponsorisant des clubs sportifs réputés (l’ASSE, l’OL, Clermont Foot, l’ASVEL féminin), ainsi qu’en organisant certains évènements festifs (festivals).
L’entreprise, fondée et toujours basée à St-Cyr-au-Mont-d’Or, mais aussi présente dans 6 autres villes en région Auvergne-Rhône-Alpes, se concentre sur les actualités locales (au sein même des métropoles), et rechigne généralement les dimensions nationales et internationales. Cette stratégie liée à la proximité permet à ses journalistes de conserver une considérable audience, malgré la concurrence croissante qui leur est imposée.
Pour entamer cette deuxième semaine du tour e-média, notre équipe s’est rendue au siège de Radio Scoop. Nous avons pu assisté à la matinale avec beaucoup d’émerveillement. Le personnel a su nous présenter l’envers du décor d’animateur radio ou encore de journaliste, avec un grand enthousiasme.
Diplômé de l’ISCPA en 2007, Arthur Aguilera a gravit les échelons du média lyonnais Radio Scoop, commençant en tant que simple journaliste antenne pour finir responsable du web digital.
Radio Scoop peut se vanter d’être la première radio lyonnaise en termes de musique avec plus de 300 000 auditeurs quotidiens recensés par Médiamétrie.
