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ToulÉco, à la conquête des territoires

ToulÉco, à la conquête des territoires

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Crée en 2008 par Martin Venzal, le média toulousain ToulÉco grandit au niveau régional. Implanté aujourd’hui à Montpellier ou dans le Tarn, l’expansion territorial continue. Le media mise sur sa proximité pour valoriser les dynamiques locales.

ToulÉco n’est pas resté focalisé sur Toulouse. Au fil des années, ce média spécialisé dans l’économie locale, a décidé d’élargir son implantation géographique. Cette stratégie de proximité lui a permis de se rapprocher de réalités locales moins relayé par les grands quotidiens nationaux.

L’un des exemples les plus marquants est la création de ToulÉco Tarn, une déclinaison axée sur l’actualité économique d’Albi, et de ses environs. Dans le même esprit, ToulÉco a également lancé des éditions distinctes à Toulouse et Montpellier, notamment à travers son “mook”, un magazine hybride entre livre et revue. Cette expansion territoriale permet d’adapter le contenu aux enjeux spécifiques de chaque métropole. 

Martin Venzal, directeur de publication, nous explique qu’aujourd’hui il ne compte pas  étendre son média au-delà de l’Occitanie. S’étendre d’avantage ferait perdre le coté familiale qu’il a oulu créer. Pour lui, le travail à réaliser au sein de la région est largement suffisant.  » La région occitanie  est équivalente à un pays comme les Pays Bas ou l’Irlande ». Explique t’il.

L’expansion de ToulÉco n’est pas uniquement territoriale. Aujourd’hui, le numérique joue un rôle clé dans la stratégie du média, avec des sites spécialisés, des bulletins d’information locaux et des reportages vidéo sur ToulÉco TV. Autant de contenus diversifiés qui permettent au média d’accroître sa présence dans les territoires et améliorer sa visibilité auprès d’un public varié.                                     

par  Hermès Hery Mallaury Villebasse, Ethan Maure, Emma Seni, Auxanne Lafrechoux.

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Elsa Thiebaut : « l’Occitanie est engagée et solidaire de ses agriculteurs. »

Elsa Thiebaut : « l’Occitanie est engagée et solidaire de ses agriculteurs. »

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Entre rôles, objectifs, cibles et actions, la région Occitanie dévoile sa stratégie de communication pour valoriser ses agriculteurs.
  •  Quel est le rôle de votre service dans la communication régionale ?

Je travaille dans un service appelé Campagne et projet, qui met en place des campagnes de communications.

 » Pour nous, la communication n’est pas qu’un simple relais d’information, c’est aussi un levier de communication et d’attractivité. Il s’agit d’un lien entre les citoyens et la politique qui valorise le territoire et l’action publique. « 

Il y a 10 ans, nous avons commencé à Paris sur le salon de l’agriculture, en pleine crise agricole. La région Occitanie est une région avec une politique agricole forte, car notre présidente Carole Delga, s’est fortement engagée pour une agriculture durable.

  • Avez-vous eu à faire à des difficultés auprès des agriculteurs malgré votre engagement auprès d’eux ?

Malgré cet engagement, nous avons des agriculteurs qui sont face à des défis de réchauffement climatique et des problématiques économiques. Dans ce contexte, notre présence au Salon vise à montrer que la région est à leurs côtés et défend un modèle de développement durable. Notre rôle consiste aussi à coordonner l’ensemble des pôles de communication (digital, média) et à travailler avec nos partenaires.

  • Comment définissez-vous vos objectifs et vos cibles lors de la préparation d’un événement comme celui-ci ?

Nous définissons toujours un contexte et des objectifs prioritaires et secondaires. Le premier concerne l’aménagement du stand de 1 000 m² au Salon. Le deuxième les agriculteurs eux-mêmes qui ont un besoin de reconnaissance. Notre rôle est de leur rappeler que la présidente et la majorité régionale travaillent à leurs côtés. La préparation débute dès juin pour un salon qui se déroule fin février début mars. Avec un budget de 500 000 € en termes de communication, nous essayons de briefer des agences pour travailler sur un concept créatif qui nous permet par la suite de concilier tous ces aspects.

  • Quelles actions avez-vous mises en place pour valoriser la région et ses agriculteurs ?

Sur le plan créatif, nous avons décidé de valoriser les agriculteurs dans leurs actions de productions. Plus de 40 visuels ont été réalisés regroupant toutes les filières comme l’élevage, l’apiculture, la pêche, la viticulture. Les photos ne sont pas issues de l’intelligence artificielle, elles représentent de véritables agriculteurs, rencontrés et photographiés dans chacun des 13 départements. Pour le salon de l’agriculture en termes d’espace et d’aménagement, 123 producteurs sont venus vendre leurs produits au public parisien. Les couleurs régionales, rouge et jaune et des messages diffusés sur écrans ont permis de valoriser notre identité régionale.

 

ISCPA Toulouse : Rose Rigon – Amelle Djaroudi – Mailis Tobia – Clément Mayeux – Léa Bayssade

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Michaël Hugues : « Le journal régional, a pour but de toucher tous les citoyens »

Michaël Hugues : « Le journal régional, a pour but de toucher tous les citoyens »

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Ce mercredi 24 septembre, des étudiants de l’ISCPA Toulouse ont été accueillis à l’Hôtel de la Région Occitanie dans le but de rencontrer les différents profils qui agissent en son sein. Parmi eux, Michaël Hugues, le responsable du service Publications et Discours, a accepté de répondre à nos questions sur le lectorat et l’intérêt du journal de la région.

  • Pour vous, quel est l’intérêt d’un journal au format papier ?

Le gros intérêt de ce journal est dans sa forme. C’est un journal papier donc moi comme vous, on s’informe quand même assez rarement sur le papier, on est tous un peu dans notre bulle informationnelle, on suit les comptes qui nous intéressent. Et il y a quand même assez peu de traits d’union entre les différents citoyens d’une zone définit comme la région et grâce au fait qu’il arrive directement dans les boîtes aux lettres, on est sûr de toucher tout le monde. C’est-à-dire qu’il n’y a pas besoin de suivre des comptes, ça arrive directement chez les gens et ils peuvent voir certaines actualités qu’ils n’auraient pas forcément découvertes si le journal n’existait pas.

  • Quelles sont les tranches d’âge de votre lectorat ?  

Pour ce type de journal, on se disait que c’était plutôt des gens assez âgés voire retraités, que ça intéresserait. À la surprise générale, le lectorat est beaucoup plus diversifié. Il y a une tranche d’âge que l’on ne touche pas du tout, c’est la vôtre. À partir de 35 ans, les citoyens commencent vraiment à s’intéresser un peu plus à la vie quotidienne, à la vie locale, on arrive vraiment à toucher tout le monde. Sur le style d’écriture, on essaie aussi d’être compréhensible par tout le monde donc moi, mon rôle en tant que rédacteur en chef, c’est aussi de supprimer les formules qui sont un peu trop alambiquées dans les articles. Le but : si on parle par exemple d’une aide pour acheter un vélo électrique, que tout le monde comprenne comment ça fonctionne et que ça puisse intéresser.

  •  Combien de numéros et d’exemplaires sont publiés par an ?

La formule du journal a beaucoup évolué, il tire aujourd’hui à 3 millions d’exemplaires distribués dans toutes les boîtes aux lettres de la région. Il est composé de 28 pages, imprimées localement et 4 numéros par an sont publiés. Des numéros spéciaux sont occasionnellement mis en vente. Il y a deux ans, l’un d’entre eux, consacré à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, était destiné aux enfants entre 8 et 12 ans. Cela, en collaboration avec Milan Presse, un éditeur de journaux pour enfants

 

Groupe 6 : Furlan Zélia,  Allaoui djalalia, Desmouliès Sarah, Bravi Claire, Mokhtari Célim