La région Occitanie est régulièrement partenaire de grands évènements qui la rendent dynamique et attrayante. Dans quelques mois, la ville rose fera partie des villes hôtes de la Coupe du Monde 2023. La région compte bien se démarquer !
La région Occitanie est régulièrement partenaire de grands évènements qui la rendent dynamique et attrayante. Dans quelques mois, la ville rose fera partie des villes hôtes de la Coupe du Monde 2023. La région compte bien se démarquer !
Depuis près de 10 ans, Aziz OULHIYANE agit au sein du Conseil Régional. En tant que responsable des réseaux sociaux, il souhaite avant tout attirer et fidéliser les jeunes. Ce mercredi 21 septembre, il a accepté de répondre à nos questions.
La région Occitanie réunit plus de 300 000 abonnés sur Facebook, Linkedin, Twitter et Instagram. “On est présent sur ces 4 réseaux pour essayer de toucher un maximum d’audience et des cibles spécifiques” nous confie Aziz OULHIYANE. Après un rapide sondage auprès des étudiants présents dans l’hémicycle régional, il a pu constater que la majorité des utilisateurs présents dans l’hémicycle sont sur Instagram et très peu sur Facebook. « Cela rejoint nos différentes statistiques. Notre audience Facebook commence à baisser au niveau des jeunes”.
Il a ensuite précisé qu’Instagram est le réseau social qui compte le plus d’abonnés jeunes (28%) contre seulement 19% pour Twitter. “Le souhait dans les mois à venir est de densifier cette communauté”
La région souhaite réellement agir au niveau local en créant l’engagement populaire. La volonté est aussi d’avoir des abonnés plus actifs que présents en nombre. Lors de la fusion des deux anciennes régions, les comptes Twitter Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon ont été supprimés pour donner un nouvel élan à la communauté proposée par la Région Occitanie.
Avec l’outil veille et analyse, l’institution publique se met au pli de toutes les tendances et s’adapte à l’audience qui rajeunit de plus en plus sur Instagram. C’est donc une plateforme d’avenir. Le deuxième outil très utile pour l’équipe digitale de la région est la modération: il s’agit notamment de gérer les interactions en lien avec les lycées (réponses aux messages privés et commentaires). Sur les différents réseaux, la sponsorisation est de mise pour permettre un ciblage plus précis.
Aziz a accepté de dévoiler sa meilleure expérience: “Il y a 5 ans, j’ai vu passer un tweet d’une personne qui souhaitait apprendre l’informatique mais qui n’avait aucun diplôme. J’ai pu la conseiller, lui donner des contacts. Elle nous a ensuite recontacté lors de l’obtention de son premier CDI pour nous remercier de notre aide.
Crédit photo : Carla PONS
Groupe 5
Amélie MARSAN, Maïlys MAYNAIDIE, Lou ALQUIER, Bleuenn AVRIL, Lucien LABREUIL, Marilou PUECH
Dans quel but avoir fusionné Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées ? Qu’est-ce que cela a apporté à la presse régionale ?
Michael Hugues : « On a fusionné pour faire des économies de masse, et créer une puissance à l’échelle de l’Union Européenne. On a voulu créer une force de frappe plus grande pour récupérer le retard qu’on a avec des régions d’Espagne ou d’Allemagne, qui elles sont plus autonomes. Pour faire des économies on va passer une seule commande pour la région afin d’acheter du papier à imprimer en grosse quantité. Mais ce qui est aussi intéressant c’est l’augmentation de notre audience grâce à la fusion qui équivaut à 3 Million d’exemplaires sur le journal. »
Ces objectifs ont été atteints ?
Ludovic Amar : « Il y a des économies d’échelle qui ont dû être faites certes mais on sait très bien ce qui se dit en ce moment sur le budget, on essaye de réduire au maximum et de faire attention. »
Yannick Larguet : « Aujourd’hui on constate que lorsque la présidente de l’Occitanie s’exprime elle a plus de pouvoir et plus d’influence que les anciennes régions. On va chercher à déployer des aides pour les entreprises. Ou encore on va prendre à notre charge la fabrication de masques en période covid on a la capacité d’en fournir, d’en fabriquer davantage. On a une puissance financière qui est beaucoup plus grande. »
Comment vous êtes-vous adaptés aux problèmes qui dépendent des zones géographiques ?
Franck Chaumont : « Pour la presse, les éditions locales doivent écrire à 13 départements qui sont fondamentalement différents. Il ne faut pas oublier que l’Occitanie est une région aussi grande que l’Irlande. Ainsi le service de presse va se décomposer de 9 personnes, 5 à Toulouse et 4 à Montpellier. Des binômes des deux villes vont se créer afin d’avoir deux avis différents sur le même sujet.
Nicoleta Popa : « En effet on a totalement dû repenser nos façons de procéder on a dû revisiter nos politiques. On a favorisé la communication de manière transversale en maintenant une proximité. Ce qui n’est pas évident à cause de la grande zone géographique que couvre l’Occitanie. »
Est-ce que le coût de la fusion vous a freiné dans vos partenariats ?
Yannick Larguet : « Par rapport à l’organisation des partenariats on a un budget alloué en début d’année civile. Avant la fusion on ne connaissait pas le budget nécessaire au bon fonctionnement des collaborations de l’Occitanie. En revanche on se rend compte qu’on a subi des baisses de partenariats chaque année. Cette année c’est drastique on a des récurrents qui ont des super opérations et avec lesquels on adore travailler mais on est obligé de diminuer leur budget de -20 %. »
Quelle a été votre stratégie de promotion de la fusion ?
Yannick Larguet : « On a essayé de montrer qu’il y avait que des avantages à la faire. On a travaillé et communiqué sur le fait que ces deux régions étaient complémentaires, additionner nos forces pour faire une région plus forte. On a voulu créer l’adhésion à d’une identité et à une histoire unique qu’est l’Occitanie. »
Groupe 4 Luna GUTTIEREZ, Quentin TONEATTI, Salomé FERRÉ, Chloé GARUZ, Domitille PERPÈRE, Kalista NARBONNE.
Mercredi dernier, le Conseil Régional d’Occitanie a accueilli une soixantaine d’étudiants de l’ISCPA Toulouse, en 1ère année en journalisme et en communication. Une matinée consacrée à l’échange avec le service communication de la Région. Plusieurs sujets ont été abordés, dont l’utilité des conférences de presse pour renforcer l’attractivité de la région.
L’Occitanie pourrait désormais rentrer dans le GPS de millions d’étrangers ! Depuis 2020, La Région investit massivement en faveur du tourisme. Cette volonté politique a bouleversé la fréquentation du lieu.
Entretien avec Aziz Oulhiyane, responsable de l’animation des réseaux sociaux, ainsi que Ludovic Amar, responsable stratégie média digitale. Tous deux dans les rangs de la région Occitanie.
Mercredi dernier dans l’hémicycle de la Région Occitanie, Aziz OULHIYANE, Responsable de l’animation des réseaux sociaux, a accepté de mettre en lumière tous les enjeux de son métier en répondant à quelques questions. Il les a partagés à tous les étudiants de première année de communication et de journalisme de l’ISCPA Toulouse.
L’écologie, un enjeu majeur pour la Région Occitanie, soucieuse du respect de l’environnement. Cette dernière met en place des actions de communication en adéquation avec la crise énergétique notamment un éco-évènement: le Festival des Templiers.
Depuis la création de la Région Occitanie en 2016, la Région collabore avec la SNCF sur son territoire. Leur objectif ? Développer le réseau de transport en commun. Connu pour ses retards et grèves, ce partenariat avec l’entreprise ferroviaire s’annonce délicat.
C’est un fait, les trains sont de plus en plus en retard.
Sur le mois d’août en Occitanie, 1634 trains ont été en retard sur les 13423 en service. Le manque de ponctualité chez la SNCF est un sujet qui revient souvent sur la table. Pour exemple, le taux de régularité qui atteignait tout juste 89,5 % en 2021, a baissé pour atteindre 87,4 % en 2022. (Source : SNCF)
C’est à l’issue d’une réunion à l’Assemblée Régionale que François Carbonnel, vice-président du pôle communication de la Région Occitanie, s’est exprimé sur le sujet. « Le travail n’est pas effectué à la hauteur de ce que l’on pourrait espérer » déplore le vice-président.
La Région Occitanie, bien qu’ayant un partenariat avec la SNCF, n’a en réalité que peu de pouvoir de décision. La communication et la gestion des retards sont en effet intégralement dirigés par l’entreprise de la SNCF. Les usagers, quant à eux, font sonner le même son de cloche. Brigitte, 67 ans, usagère régulière du réseau ferroviaire confie être souvent confrontée à des retards causés par des colis abandonnés.
Pourtant, les passagers ne sont pas totalement délaissés. Pour bénéficier des services TER (Transport Express Régional) de la SNCF, la Région Occitanie loue les services de la collectivité en leur donnant des objectifs de réussite, notamment lié aux retards. Si la collectivité des chemins de fer ne respecte pas les objectifs posés par la Région, la SNCF s’engage à payer des pénalités à la Région qui les reverse ensuite aux abonnés (usagers TER uniquement). La hauteur de ces revenus permet de rembourser un mois d’abonnement annuel à chaque usager.
Groupe 7 – ISCPA Toulouse
Timothey DOUMERC – Sam KLEIN – Florentin FRELAT-Chandrani CARNE – Maelle BARREAU- Tara YATES- Julie PUTZU