Nicoleta Popa : « On a totalement dû repenser nos façons de procéder après la fusion »

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Dans quel but avoir fusionné Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées ? Qu’est-ce que cela a apporté à la presse régionale ?

Michael Hugues : « On a fusionné pour faire des économies de masse, et créer une puissance à l’échelle de l’Union Européenne. On a voulu créer une force de frappe plus grande pour récupérer le retard qu’on a avec des régions d’Espagne ou d’Allemagne, qui elles sont plus autonomes. Pour faire des économies on va passer une seule commande pour la région afin d’acheter du papier à imprimer en grosse quantité. Mais ce qui est aussi intéressant c’est l’augmentation de notre audience grâce à la fusion qui équivaut à 3 Million d’exemplaires sur le journal. »

Ces objectifs ont été atteints ?

Ludovic Amar : « Il y a des économies d’échelle qui ont dû être faites certes mais on sait très bien ce qui se dit en ce moment sur le budget, on essaye de réduire au maximum et de faire attention. »

Yannick Larguet : « Aujourd’hui on constate que lorsque la présidente de l’Occitanie s’exprime elle a plus de pouvoir et plus d’influence que les anciennes régions. On va chercher à déployer des aides pour les entreprises. Ou encore on va prendre à notre charge la fabrication de masques en période covid on a la capacité d’en fournir, d’en fabriquer davantage. On a une puissance financière qui est beaucoup plus grande. »

Comment vous êtes-vous adaptés aux problèmes qui dépendent des zones géographiques ?

Franck Chaumont : « Pour la presse, les éditions locales doivent écrire à 13 départements qui sont fondamentalement différents. Il ne faut pas oublier que l’Occitanie est une région aussi grande que l’Irlande. Ainsi le service de presse va se décomposer de 9 personnes, 5 à Toulouse et 4 à Montpellier. Des binômes des deux villes vont se créer afin d’avoir deux avis différents sur le même sujet.

Nicoleta Popa : « En effet on a totalement dû repenser nos façons de procéder on a dû revisiter nos politiques. On a favorisé la communication de manière transversale en maintenant une proximité. Ce qui n’est pas évident à cause de la grande zone géographique que couvre l’Occitanie. »

Est-ce que le coût de la fusion vous a freiné dans vos partenariats ?

Yannick Larguet : « Par rapport à l’organisation des partenariats on a un budget alloué en début d’année civile. Avant la fusion on ne connaissait pas le budget nécessaire au bon fonctionnement des collaborations de l’Occitanie. En revanche on se rend compte qu’on a subi des baisses de partenariats chaque année. Cette année c’est drastique on a des récurrents qui ont des super opérations et avec lesquels on adore travailler mais on est obligé de diminuer leur budget de -20 %. »

Quelle a été votre stratégie de promotion de la fusion ?

Yannick Larguet : « On a essayé de montrer qu’il y avait que des avantages à la faire. On a travaillé et communiqué sur le fait que ces deux régions étaient complémentaires, additionner nos forces pour faire une région plus forte. On a voulu créer l’adhésion à d’une identité et à une histoire unique qu’est l’Occitanie. »

Groupe 4 Luna GUTTIEREZ, Quentin TONEATTI, Salomé FERRÉ, Chloé GARUZ, Domitille PERPÈRE, Kalista NARBONNE.

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