OUR(S), des Lyonnais qui s’imposent

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Sur les bords du Rhône, Mathieu Ozanam, journaliste et président du Club de la Presse de Lyon, dévoile son tout jeune média : OUR(S). Très enclin à livrer conseils et anecdotes, il parle en vrai passionné de sa start-up naissante dans le domaine de la communication en Auvergne-Rhône-Alpes.

Question 1 : Qu’est ce qui vous plaît le plus dans votre métier ? Et le moins ?

Mathieu Ozanam : Il y a beaucoup de choses que j’aime dans mon métier, particulièrement lorsque le magazine trimestriel est entre mes mains. Je sais ô combien on a passé d’heures dessus. Et voir enfin le travail achevé, c’est comme un accomplissement ! (sourires) Même si l’on sait qu’on doit retourner travailler pour préparer celui du trimestre d’après ! (rires).

J’aime aussi le fait que dans un média comme le nôtre, il n’y ait pas de portes fermées : c’est-à-dire qu’on peut décider de se mettre à faire des vidéos, du contenu pour les réseaux ou encore des live Twitch. Le fait de savoir que rien n’est fixe, c’est quelque chose de plutôt motivant ! Il y a encore plein de choses que je pourrais dire, par exemple voir l’équipe s’agrandir, voir évoluer nos moyens, voir notre travail être apprécié, rendre les gens heureux et avoir de bons retours de leurs parts, …

– Ce que j’aime le moins, c’est toute la charge de stress qu’il y a derrière un projet : Avoir peur des dates limites, les obstacles inattendus et les problèmes d’organisation … Au final, on arrive toujours à s’en sortir et on est encore plus satisfait du résultat à la fin du trimestre ! Les moments de stress, c’est totalement normal. Il faut juste ne pas baisser les bras et utiliser ce sentiment comme moyen d’avancer.

Question 2 : Vous couvrez une vaste région qui est celle d’Auvergne-Rhône-Alpes. Comment arrivez-vous à traiter toute cette information dans le domaine de la communication ?

M. O. : Pour rappel, on est un jeune média qui a seulement 18 mois d’existence. Et il faut savoir que 70% de l’activité de la communication est basée à Lyon, de par ses sièges sociaux d’entreprises, par ses médias mais aussi ses agences de communication. Les 30% restants sont donc répartis sur toute la région, notamment la Savoie, la Loire ou bien le Puy de Dôme. À terme, on envisagerait d’avoir des correspondants dans chacun de ces grands territoires, bien que l’on en ait déjà à Saint-Étienne. En effet, c’est très différent de suivre l’actualité à distance plutôt qu’être en amont et au contact de l’info. Cela fait donc partie de l’installation du média dans le paysage régional.

Question 3 : Votre revue voire même votre site internet sont très visuels et agréables à lire. Avez-vous des influences particulières et était-ce un point spécifique pour votre média ?

M. O. : Il est vrai que l’on a voulu un site clair, qui va par ailleurs être retravaillé, peut-être l’automne prochain, et qui pourra être décliné en une application. À l’instar des codes Netflix, ce sera un usage plus personnel de son abonnement, avec un usage sur téléphone beaucoup plus pratique.

Pour ce qui est du site internet, on veut un aspect graphique beaucoup plus lisible et épuré pour que l’on ne se demande plus où l’œil doit se poser. En réalité, c’est compliqué de faire simple : ceux qui y arrivent sont les géants américains : Google, Apple, … qui restent sobre, blanc. Pour autant, philosophiquement parlant, le blanc n’est pas du vide ! (sourires)

Quand à la revue, nous avons de multiples inspirations, nous aimons beaucoup Influencia mais aussi des « mooks » (formé des mots « magazine » et « book » en anglais, véritable hybride entre magazine, revue et livre, ndlr) tel que Zadig ou XXI qui ne sont pas du tout sur le même créneau que nous. Sachant que de plus en plus de revues font appel à des illustrateurs, notre objectif à nous est de se rapprocher de ce type d’objets qui donnent envie d’être collectionné, avec une revue qui passerait de 76 à 100 pages si le nombre de lecteurs continue de grandir et le permet.

Question 4 : Comment comptez-vous justement attirer plus de monde, gagner en lecteurs ?

M. O. : Il faudrait qu’on essaye d’utiliser plus notre Instagram (@ourscom_fr ), de le dynamiser. On voudrait poster plus, faire des stories. Vous savez, Instagram, c’est comme une langue étrangère pour moi : je la comprends, mais je ne la parle pas (rires) ! À part ça, on voudrait aussi créer une rubrique Management et repousser les frontières de la com, en parlant plus de l’industrie créative. Il y a une absence locale de ce genre de média en ce qui concerne le design, les festivals, c’est plutôt dans des magazines basés à Paris.

On aimerait également intégrer plus de formats portraits, car décrire des parcours c’est très enrichissant et ça peut vraiment intéresser les gens. Au final, on va essayer d’élargir notre spectre, tout simplement. Et peut-être aussi utiliser les canaux de diffusion, comme Twitch par exemple. Il faut une multitude de supports différents car les gens varient: selon le moment de la journée, vous n’êtes pas le même !

 

Un grand merci à Mathieu Ozanam et toute l’équipe d’OUR(S) !

 

Groupe 6 : Elisa Sage, Maelys Guet de Santis, Mathis Veyrat, Zoé Blateyron, Julien Chatre Dias, Ilian Valet, Louise Gendry, Firass

 

 

 

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