NRJ Toulouse face à la pandémie

Catégories MediaÉtiquettes Publié le Le

Comme beaucoup de secteurs et d’entreprises, la radio numéro une de la région toulousaine a dû faire face à l’épidémie du coronavirus et à ses conséquences. Mais également en s’adaptant à cette époque compliquée avec les nouveaux modes de travail qui s’imposent.

Au niveau des chiffres, Charlène Lopez-Velasco, cheffe de publicité pour NRJ Toulouse, indique que sur le plan national le groupe NRJ, radio et télé confondues, fait état de 50 millions d’euros de perte. Ce chiffre a ensuite pu être divisé par deux grâce à diverses économies de la part du groupe.

Le mot d’ordre pour le groupe NRJ est : ADAPTATION. Tout d’abord au sein des locaux, un système de roulement et d’alternance a été mis en place afin de limiter les contacts physiques entre les salariés. Le groupe ne peut pas se permettre d’être à nouveau confiné car les pertes liées à la non-diffusion de publicités, qui est la principale source de revenue de la radio, seraient trop importantes et donc extrêmement dangereuses économiquement.

Sur le plan local, Toulouse a plutôt été épargné. Pas de grosses pertes, et ce, malgré la mise à l’arrêt totale due au confinement lors des mois de mars, avril et mai. Une chance quasi inespérée face à cette perte sèche où aucun chiffre d’affaire ne pouvait être généré. Cependant Madame Lopez-Velasco affirme que NRJ Toulouse devrait atteindre son équilibre financier de l’année dernière. De plus, NRJ Toulouse reste la première radio locale, avec une offre élargie, et ce, malgré le recul global du média radio.  Les pertes sont aussi visibles sur le secteur évènementiel car tous les évènements ont été annulés durant cette période. Heureusement, la radio et le digital s’en sortent très bien, ce qui permet de compenser.

Une nouvelle manière de travailler ?

Pour ce qui est de son métier de cheffe de publicité, Charlène Lopez-Velasco constate un réel changement dans sa stratégie de travail. La pandémie a amené les annonceurs à changer leurs stratégies de communication. Ils ont la volonté de travailler sur leur image et leurs valeurs afin de rassurer leurs clients plutôt que de communiquer sur un produit.

Changement également de la consommation des médias avec un réel essor de la radio sur le digital. NRJ travail donc sur les nouveaux médias avec le développement de leurs contenus sur smartphone et tablette. Entre autres, l’application NRJ mais aussi sur les podcasts par exemple qui ont explosé avec le confinement. Le groupe doit donc toujours s’adapter en fonction de la situation qui lui fait face afin de répondre au mieux aux exigences de ses auditeurs, mais également à ces propres attentes.

Pour ce qui est du travail sur le terrain, Stéphane Camin, journaliste radio pour NRJ Toulouse, explique qu’il peut travailler de différentes manières. Pour des interviews, il peut soit rencontrer la personne physiquement, avec le respect des gestes barrières (masque et micros protégés). Ou alors, passer par la visioconférence comme l’illustre la conférence de presse avec le Stade Toulousain à laquelle il a pu participer à distance. Protocole mis en place par le club de rugby qui ne peut se permettre de prendre des risques en étant en contact avec l’extérieur. Monsieur Camin prend également beaucoup de précautions lorsqu’il est dehors, à la fois pour lui mais aussi pour le groupe NRJ.

 

Groupe 1: Anabel, Laura, Amandine, Marie et Gwendal

NOTEZ CET ARTICLE : 1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles
Chargement

A découvrir dans la même rubrique