Caroline Bauer, un parcours riche en expériences journalistiques

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Caroline Bauer, journaliste dans le secteur du sport à Canal+, s’est confiée sur son parcours journalistique parsemé d’expériences enrichissantes et décrit son rôle au sein du groupe.

Quel est votre parcours ?

J’ai été à l’ISCPA de 2004 à 2007, j’ai toujours voulu travailler dans le sport, j’ai donc fait en sorte que beaucoup de mes stages y soit liés mais pas tous car je pense que c’était important d’avoir une expérience dans des rédactions généralistes. Je suis sortie de l’ISCPA en 2007 et j’ai eu beaucoup de chance car à la suite de mon stage de fin d’étude que j’ai fait a RMC à Paris au service des sports, j’ai eu un CDI tout de suite, on m’a proposé un poste de « producer » qui était vraiment parfait pour des débutants. J’étais assistante sur des émissions, je m’occupais de trouver des invités, de préparer le compte Twitter et les éléments audios pour animer les émissions radio. J’ai fait ça pendant 3 ans avant de devenir reporter et ensuite présentatrice à BFM TV. En 2015 je suis partie pour rejoindre Canal+. J’ai été rédactrice en chef de la chaine Infosport pendant 4ans, et cette année je m’occupe du service omnisport.

Pourquoi n’avez-vous pas fait directement une spécialisation TV ?

Je voulais faire de la radio depuis toujours. Quand j’étais à l’ISCPA, j’étais en parallèle à Lyon Sport et j’aimais vraiment la radio. En deuxième année j’ai fait un peu d’initiation TV que j’aimais beaucoup mais je sentais que c’était moins ma voie.

« Je savais que je ne m’étais pas trompée de métier. »

Quel évènement vous a le plus marquée dans votre carrière ?

J’ai couvert les Jeux Olympiques de Londres pour RMC BFMTV en 2012, ça a été pour moi le plus beau souvenir en 14 ans de travail. J’avais vraiment conscience de vivre quelque chose d’exceptionnel. Ça a été déterminant, en me retrouvant là bas je savais que je ne m’étais pas trompée de métier.

Avez-vous vécu une période plus compliquée au niveau de la charge de travail?

Il y a des années notamment à BFM où j’ai enchainé les horaires décalés. Pendant 3 ans je me levais tous les jours à 2 heures du matin et ça été pour moi une des périodes les plus dures. Après on vit des moments un peu uniques quand on travaille le matin, il y a une certaine excitation qui est vraiment géniale, on est les premiers à découvrir certaines informations. C’est ce qu’il y a de plus passionnant mais c’est très fatigant.

« Si c’est ta passion, accroche-toi ! »

Quels conseils pourriez-vous donner aux étudiants en journalisme et en communication ?

Il y a beaucoup de stages possibles dans le cadre de la formation, dès la première année, et honnêtement c’est vraiment ce qu’il y a de plus important. Prenez bien le temps de rechercher vos stages, d’insister, de relancer puisque c’est vraiment une clef pour la suite. Il est vrai que le secteur du sport est bouché, surtout en télé, mais si vraiment c’est ta passion et que tu sais que tu veux faire ça, accroche-toi ! C’est important de ne pas cibler que le sport et d’élargir le domaine.

Groupe 3: Enzo MARTINEZ, Andie ARNAUD, Thibault HEYTE, Ismael EYENGA FALL, Matthéo DETAIS, Margaux NOURRY, Thaïs CAFFIAUX, Maëlle VIGUIER.

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