P4 – Sous les jupes de la « Vielle Dame »

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Le théâtre des Folies bergère est une salle de spectacle parisienne historique inaugurée le 2 mai 1869. Nommé après la rue Bergère, ce lieu a vu défiler de nombreux artistes à travers les siècles…

Les Folies bergère, c’est tout d’abord les femmes nues, les plumes et les costumes. Mais c’est aussi l’évolution du bâtiment à travers les années.
Ce théâtre est connu pour sa fameuse façade, construite par Sari en 1872, qui fut mise au goût du jour. Après l’architecture typique du XIXe, avec ses chapiteaux sculptés, ses verrières, ses colonnes et ses carreaux en croisillons. Succéda la magnifique fresque Art Déco du sculpteur Pico, aujourd’hui inscrite à l’inventaire des monuments historiques.

Les changements se ressentirent aussi dans la direction des Folies Bergères et son style.
Léon Sari, le premier directeur donna aux Folies Bergère un genre libertin.
En 1886, Édouard Marchand donne vie à un nouveau genre de spectacle : la revue de music-hall. Édouard Marchand comprend que la femme est au cœur de ce nouveau concept et va l’imposer aux Folies Bergère. Ce concept va faire des folies bergères l’un des plus prestigieux music-halls du monde.
La première apparition sur scène d’une femme totalement dénudée se fera plus tard ; en 1912, pour plus tard, accueillir Joséphine Baker, première danseuse noire à accéder au rang de star en Europe.

Les Folies Bergères sont de même un lieu de rencontrent où sont passés de nombreux artistes tels que : Fernandel, Charles Aznavour, Dalida, Ella Fitzgerald…

Une petite anecdote pour la route : Le chiffre 13, omniprésent aux Folies Bergères.
13 lettres dans le titre de toutes les revues,
13 lettres dans le nom « Folies Bergères »,
13 lettres dans le nom Hélène Martini…

 

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