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RCF LYON : LA PASSION DE LA RADIO

RCF LYON : LA PASSION DE LA RADIO

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En ce jeudi 17 septembre 2020, dans le cadre du Tour E-Média de l’ISCPA, nous avons eu l’honneur de rencontrer Jean-Baptiste Cocagne, rédacteur en chef de la Radio Chrétienne Francophone de Lyon, qui nous a effectué une visite des locaux.

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Alice Canivet répond à nos questions

Alice Canivet répond à nos questions

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Alice Canivet, ancienne étudiante en journalisme à l’ISCPA Lyon, est de retour sur son lieu de formation. Elle témoigne de son expérience professionnelle dans la chaine de télévision régionale TL7.

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Stéphane Camin : journaliste aux bonnes ondes

Stéphane Camin : journaliste aux bonnes ondes

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Rencontre avec un homme voyageur, gastronome et bon vivant, aimant son métier de journaliste tout en le transmettant aux étudiants de l’ISCPA Toulouse. Stéphane Camin journaliste radio depuis plus de vingt ans a un rythme de vie bien chargé !

Réveil à 4h pour une arrivée à 4h40 aux locaux NRJ de Toulouse. Il recueille les informations émises pendant la nuit et organise son flash info. Il intervient toutes les demi-heures dans le 6-9 régional en relation directe avec Manu Levy, animateur national. Ses productions ne doivent pas dépasser les 2m50 et il utilise un logiciel qui lui permet de minuter son flash info. Il reconnaît tout de même que ce peu de temps accordé à l’antenne peut s’avérer frustrant. Pour se différencier, le journaliste préfère aborder des sujets plus positifs à l’inverse de la presse écrite, souvent, plus généraliste dans ses informations.

Il ne faut pas oublier que NRJ est une radio musicale qui a pour but de divertir ses auditeurs. Donc, pas de politique abordée au sein de la rédaction  » on ne veut pas traiter de la politique parce que ce n’est pas notre créneau à nous » dit, lui même, Stéphane Camin. D’autant plus qu’un manque de temps considérable s’impose. En effet il n’a ni la possibilité d’interroger toutes les figures politiques françaises ni de donner son avis à ce sujet.

Le passionné aux différentes casquettes

Stéphane, est un homme actif ! Il apprécie tout particulièrement se rendre sur le terrain, communiquer avec le public et transmettre son savoir aux jeunes journalistes. Car, effectivement, celui-ci est polyvalent. En plus d’être un journaliste aguerri travaillant à NRJ depuis 1996, il est aussi intervenant dans l’école de journalisme et communication ISCPA de Toulouse et ce, depuis 2016. Proche de ses étudiants, il leur inculque ses valeurs notamment grâce à sa fameuse règle du « travail sérieux, sans se prendre au sérieux ». Inspiré par son professeur d’histoire et géographie, Stéphane Camin s’est appuyé sur ce qu’il a appris de celui-ci, dans le but de transmettre son savoir à des étudiants à travers ses expériences personnelles.

Attentif au monde qui l’entoure, il se cultive grâce à ses nombreux voyages qu’il partage sur son blog où il conte ses aventures durant ses diverses expéditions. Il y communique aussi sa passion pour la gastronomie française ainsi que les séries télévisées pour lesquelles il s’est récemment attaché. En tant que journaliste, celui-ci pense nécessaire de toujours garder son envie d’informer le monde quoi qu’il fasse et c’est pour cela qu’il n’hésite pas à livrer ses bons plans à ses abonnés. Stéphane se montre très présent sur les réseaux sociaux sur lesquels il partage sa vie. Le présentateur radio les considère comme un bon moyen de montrer ses compétences et ses passions.

Groupe 8 : Fanny Gayraud, Thomas Duran, Audrey Fosse, Hugo Martin, Louane Jean.

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Arthur Tirat : « écrire pour tout le monde, c’est écrire pour personne »

Arthur Tirat : « écrire pour tout le monde, c’est écrire pour personne »

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Journaliste multimédia en charge des sports à La Dépêche du Midi depuis mai 2018, Arthur Tirat raconte son métier, son parcours et nous éclaire sur l’impartialité des journalistes sportifs.

C’est lors du stage en entreprise de quatrième qu’Arthur a découvert sa passion pour le journalisme. Il nous confie avoir développé cette passion aux côtés de « (son) oncle, lui-même journaliste », avec qui il a appris les rudiments du métier avant même d’entrer au lycée. Après plusieurs expériences, dont plus de deux ans au sein de L’Express en tant que journaliste vidéo, il retourne à Toulouse pour officier au service des sports de La Dépêche du Midi.

Pourtant Arthur n’est pas exclusivement formé comme journaliste sportif, cela aurait d’ailleurs été une grosse erreur selon lui. Il se qualifie plutôt de joker. Un joker dont le domaine de prédilection reste le sport, en particulier la couverture de l’actualité des grands clubs de la région (TFC, Stade Toulousain…), mais capable de couvrir n’importe quel sujet. La polyvalence est selon lui essentielle au métier de journaliste, un métier de passionnés.

Journaliste ou fan, il faut faire un choix

De l’aveu d’Arthur, lorsque son club de cœur évolue, il est difficile de rester strictement impartial. « Je préfère toujours voir le TFC gagner », confie-t-il. Pourtant il faut savoir raison garder, et c’est ce qu’il s’efforce de faire, regrettant que certains de ses homologues « bondissent et crient » en tribune de presse lorsque leur équipe prend l’avantage. La rigueur professionnelle d’Arthur l’empêche de se comporter en supporter, même si l’on peut se douter qu’un but de Max-Alain Gradel lui procurera la même ferveur qu’à un fan en gradins.

C’est donc tout logiquement qu’Arthur refuserait une offre venant d’un club professionnel, car selon lui les journalistes officiant dans de telles structures sont davantage des communicants. Il tient à garder son indépendance, à pouvoir poser les fameuses « questions qui fâchent » qui sont bien souvent les préférées du lectorat de La Dépêche.

Parler de tout, avec tout le monde

Arthur aime écrire pour ceux qui aiment le lire. Cela explique son retour à Toulouse, car dans les grands quotidiens nationaux comme L’Express « on écrit pour tout le monde, donc on écrit pour personne », nous dit-il. Son compte Twitter est le symbole de cet échange direct avec les fans. Il y suit – entre autres – les coulisses du mercato du TFC, un sujet pour lequel le grand public n’est pas forcément passionné mais qui intéresse ses quelques 850 followers.

Être journaliste sportif enfin, c’est savoir se diversifier. Arthur n’y voit pas d’inconvénients, puisqu’il a couvert la Coupe du Monde de basket aussi bien que le Tour de France. Sa polyvalence lui a permis de traiter de tels sujets, même si forcément dans ces cas-là « on a pas toujours les entrées ou les contacts ». Arthur aime transmettre sa passion à ses lecteurs fidèles, et on peut sans trop s’avancer dire que ces derniers aiment le lire. Comme dans le sport, l’échange et le partage sont des aspects primordiaux du journalisme sportif.

Groupe 5 ISCPA Toulouse
Léana, Loane, Liselotte, Enzo, Dorian et Jade