Marion Azoulay, directrice évènementiel: « le Covid a bouleversé mon métier »

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Ce lundi 3 octobre, les étudiants de l’ISCPA Toulouse sont allés à la rencontre de Marion Azoulay, directrice du pôle création et évènementiel sur le campus Orange Tolosa. Elle raconte son parcours et son expérience face au Covid.

 

Parlez-nous de vous et de votre parcours ?

« Je suis Marion Azoulay, 49 ans, ça fait 28 ans que je suis chez Orange, c’est mon 8ème métier au sein de la boite. Je n’ai pas eu de formation traditionnelle (évènementiel), puisque j’ai eu plusieurs métiers à mon actif. J’ai fait un BTS actions commerciales. Je pense que c’est un peu l’intérêt de ces grosses boites, on peut changer de poste assez facilement. Dans ma nature j’aime les gens, j’aime le contact, j’aime la négociation aussi et puis il y a un état d’esprit qui est peut-être différent dans la com. »

«  L’évènementiel est un métier de passion »

Pouvez-vous nous raconter votre plus belle expérience professionnelle chez Orange ?

« Je pense que ma plus belle expérience reste l’inauguration du campus. J’en ai plusieurs évidement parce que c’est un métier de passion. C’est un évènement qui est interne et externe à la fois, le matin on a fait une inauguration officielle avec les institutionnels, un an après l’aménagement dans les locaux. L’émotion c’est très important dans un évènement, on a installé une statuette de Claude Nougaro, sa femme était là, elle a dit quelques mots pour citer son mari. On a fini cette séquence de discours avec le morceau « Toulouse » de Claude Nougaro. Ça a marqué le retour à quelque chose de physique où les gens ont pu se parler autour d’un verre et pas qu’autour d’un atelier de travail. »

Avez-vous ressenti des changements du côté de l’évènementiel après le Covid ?

« Le Covid a bouleversé certains de nos métiers et en particulier l’évènementiel. Donc il y a l’avant, le pendant et il y a l’après, avant on faisait beaucoup d’évènements physique, on se retrouvait tous, on se rassemblait tous. Il y a eu un assouplissement après le confinement, on est repassé avec un peu de physique et évidement toujours du digital en streaming, on a monté des plateaux télé avec des intervenants à deux mètres les uns des autres et parfois des invités. Aujourd’hui encore on travaille sur beaucoup d’évènements qui sont hybrides. On essaye de faire beaucoup de multiplex, c’est-à-dire qu’on se rassemble sans se rassembler totalement, on est sur plusieurs sites en même temps, on se regroupe par communauté et on travaille tous ensemble. »

Comment avez-vous adapté vos évènements durant le Covid ?

« On a tous été confinés donc on a tous dû se remettre en question, que ce soit nous ou les agences d’évènementiel en particulier, qui ont dû étoffer leur offre digitale. On est passés en cent-pour-cent digital pendant le confinement. Quand on ne fait pas trop de digital, on monte très vite à bord de certains outils comme WebEx ou Teams et puis tout ça ne suffit pas, l’objectif derrière ça est que celui qui est derrière son écran reste derrière son écran. L’idée c’est d’avoir des évènements qui sont impactants avec des contenus qui soit plus intéressants que les contenus qu’on peut proposer quand on est en présentiel. »

 

Groupe 5

Maïlys Maynadie, Lou Alquier, Bleuenn Avril, Amélie Marsan, Lucien Labreuil, Marilou Puech

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