EQ16-Les Buttes-Chaumont Un espace à préserver

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Situé au nord-est de Paris dans le 19ème arrondissement, le Parc des Buttes-Chaumont représente une salutaire part de verdure en plein cœur de l’urbanisme parisien.
Un espace singulier
Créé en 1864 et accessible au public depuis 1867, le parc est le cinquième plus grand espace vert parisien avec à son actif 24,73 hectares. Très vallonné, le parc offre aux visiteurs de mémorables vues panoramiques sur la capitale notamment sur le quartier de Montmartre. Ses grottes et autres cascades, son pont suspendu et sa folie juchée sur un belvédère lui confère un charme atypique. Il est également parsemé d’une kyrielle de mouettes, de canards qui rodent sur le territoire et jonchent le lac. De nombreux centres d’animations sont également proposés pour les enfants ainsi que des services de restauration. Le Parc comprend 12 hectares de pelouses, 6 hectares de boisements et 1 hectare d’enrochements. Dans un lieu luxuriant comme celui-ci, il n’est pas rare de voir des sportifs, des danseurs, des troupes musicales exercer leurs talents. Des photographes accompagnés de modèles viennent eux aussi s’approprier les lieux pour de mémorables clichés.

Des fondations néanmoins fragiles
‘’Tout se casse la figure’’, d’après Patrice Boccacci, paysagiste à la direction des espaces verts et de l’environnement de la ville de Paris. Depuis la mi-juillet, le temple de la Sibylle qui surplombe le lac n’est plus accessible aux visiteurs compte tenu de risques d’effondrement. D’ailleurs des filets de sécurité protègent les passants d’éventuelles chutes de pierre depuis 2015. Façonné il y a 157 ans par Adolphe Alphand, le temple de la Sibylle a vu son gypse originel souffrir d’infiltrations d’eau au contact de laquelle il se dissout. ‘’Au terme de l’étude que j’ai menée à partir des relevés et des sondages dont nous disposions, j’ai conclu que de nombreux endroits dans ce jardin sont dangereux pour le public’’, fait valoir le paysagiste, tout en soulignant que ‘’la situation s’est vraiment dégradée depuis cinq ou six ans’’. Une analyse confirmée par le rapport du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), remis à la Deve au printemps 2021.

Retrouvez notre visite en vidéo :

Mael Khechana, Elisa Cantaux, Jules Boudailliez, Clara Saux

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