Visages, couleurs, expression de soi et messages forts, c’est ce que vous pourrez retrouver sur les murs du passage Spot 13. Une galerie éphémère de Street art créée par l’association du même nom, en plein cœur du 13ème. Cet espace n’est pas seulement dédié aux graffs, plusieurs univers artistiques s’y rencontrent.
Spot 13 c’est avant tout un espace.
Situé au 48 rue Paris-Ivry dans le 13ème arrondissement, cet espace est composé d’une grande partie à ciel ouvert, ou les graffs couvrent l’immense mur d’un bar ainsi qu’un espace de détente. Spot 13, c’est un escalier et quatre salles où les styles se mêlent et s’assument. Ces espaces dédiés à l’art sont situés sous le passage d’un tram, lieu emblématique pour le Street art. Ici, chaque artiste peut venir s’exprimer en toute liberté. En plus d’être un lieu d’expression artistique, il est aussi un lieu de rencontre.
En effet, les habitants avouent être ravis de l’aménagement de l’espace maintenant plus coloré et gai que le simple gris du béton.
Le pari est donc réussi et semble satisfaire artistes, habitants et curieux, mais cette galerie accueillant un art éphémère, l’avenir du lieu est incertain.
Néanmoins, l’excellente réputation de Spot 13 permet d’affirmer que le développement du Street art en France n’est pas près de s’arrêter.
Le Street Art, une pratique de plus en plus populaire en France
Le Street art n’a pas toujours été bien vu en France. Pour certains, il est perçu comme une dégradation du bien public ou ne pas être considéré comme de l’art. Aujourd’hui encore cette opinion peut persister mais c’est de moins en moins le cas. En effet, en France, le Street Art se popularise au cours des années 1970 mais la pratique reste assez minoritaire jusqu’aux années 2000. Cependant, l’image du Street Art change au début du XXIe siècle. Certaines œuvres se retrouvent exposées dans des galeries, musées, expositions ou encore lors de ventes aux enchères. Cette tendance peut s’expliquer par le fait que le Street Art possède un répertoire très diversifié et qu’il s’agit également d’un moyen de liberté d’expression pour ceux qui le pratiquent. Certains artistes préfèrent mettre en avant des graffitis populaires (mangas, films, jeux-vidéos), quand d’autres utilisent le Street Art dans le but de faire passer un message, le plus souvent politique. C’est pour cette raison que la plupart des street artistes ne signent pas leurs œuvres ou alors utilisent un pseudonyme pour pouvoir rester anonyme.
Kim BASTARD, Maxime TROUDE, Anais JUBAN, Thomas DUCHASSIN
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