Une constante évolution du métier de communicant

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Le domaine de la communication est en constante évolution, c’est un apprentissage permanent pour les communicants. Les technologies et moyens techniques évoluent avec le temps, l’essor des réseaux a notamment accentué cette importante progression.

 

-La communication digitale a-t-elle permis plus de possibilités que la communication traditionnelle ?

« Avant les années 90, la communication dite traditionnelle était centrée sur l’événementiel et les pubs à budget important. C’était aussi beaucoup de bouche à oreille lors des différents évènements. On utilisait des lettres manuscrites envoyées aux invités par courrier postal pour faire connaître l’entreprise. Grâce à la digitalisation du secteur, on a pu être beaucoup plus rapide et efficace quant aux publicités et à la visibilité que l’ont veut donner aux entreprises. C’est l’utilisation des réseaux sociaux, des médias d’internet mais aussi un envoi de masse de mails électroniques qui donnent le plus de visibilité aux entreprises. Notre secteur d’activité a aussi beaucoup évolué. Nous avons notamment développé un site internet très actif, un annuaire, l’Obscom (l’observatoire du marketing et de la Communication en Occitanie qui étudie la filière marketing et communication à l’échelle de la région), une newsletter et un podcast (Le Nouvel Eldorado de la com disponible sur Spotify) ».

 

-Le fait que le domaine soit récent et moderne implique-t-il que les employés communiquant soient des jeunes ?

« Non car actuellement la digitalisation est ouverte à tous, tout le monde y a accès. Le métier n’est pas que dans le savoir-faire mais aussi dans le savoir-être, le professionnalisme, l’expérience. Aujourd’hui, nous trouvons très rarement des directeurs communication de 25 ans, ce sont plutôt des personnes avec de l’expérience dans le savoir-faire, le savoir-être et le professionnalisme. Au sein du club de la com, il y a aussi 1% des salariés et bénévoles qui sont des retraités, on les appelle « les retraités hyperactifs » car ils sont toujours très actifs au sein du club. »

 

-La digitalisation a-t-elle plutôt compliqué ou facilité le métier de communicant ?

« En effet, la question que l’on se pose en tant que communicant est : Est-ce que cette explosion de digital ne serait-elle pas néfaste ? Aujourd’hui, les adhérents reçoivent près de cent cinquante mails par jour donc ne s’attardent plus sur les publicités ou invitations à des évènements. Alors pourquoi pas revenir au courrier traditionnel par la poste, les gens apprécient plus ce mode de fonctionnement maintenant que tout se fait au travers du digital. L’idée n’est quand même pas d’arrêter totalement l’utilisation du digital, mais de ne pas utiliser que ce moyen là car les gens ont un ras-le-bol du digital surtout après la crise de la COVID-19. De plus, cette explosion de digitalisation a aussi un impact néfaste au niveau du rapport entre charge de travail et employés car on a beaucoup de sollicitations mais pas plus d’emplois, donc pas de quoi le supporter ».

Groupe 3 – Toulouse.
Maëlle GIROUD, Cannelle BASTIEN, Noémie LARRIBEAU, Maureen GILLET, Mathis FORCE, Louis MALBEC

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