Jeunesse, culture et territoire : les leviers d’une communication engagée

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En ce 24 septembre 2025, les étudiants en première année de l’ISCPA ont eu l’opportunité dans le cadre du tour E-Média de rencontrer le service communication de la Région Occitanie pour leur soumettre des questions sur la communication et les médias. Nicolas HUBERT, Directeur de la Communication et de l’Information citoyenne, Elsa THIEBAUT, Responsable de Projet Communication, et Nina CAMBEROQUE, Responsable de Service Productions audiovisuelles et photographiques.

Comment mesure t-on  l’impact d’une campagne afin qu’elle touche un maximum de personnes ?

Elsa THIEBAUT : Il est difficile d’évaluer l’impact d’une campagne papier. Mais sur le digital, les KPI (Indicateurs clés de performance) permettent de mesurer les clics, les partages et temps passé sur les pages. Notamment via des QR codes intégrés aux campagnes. Pour des événements comme le Salon de l’Agriculture, on utilise des enquêtes de satisfaction, et le suivi des ventes pour juger l’efficacité en termes de visibilité, l’attractivité et la notoriété de la Région Occitanie.

En quoi les initiatives de soutien à des événements culturels comme le Rose Festival renforcent-elles les liens avec la jeunesse ?

Elsa THIEBAUT : « Il y a quelques années on nous a commandé une campagne pour mettre en avant les festivals et l’identité de la région. On les soutient, on a une direction de la culture qui s’en occupe, et qui fait un énorme travail de relationnel. Et oui bien sûr il y a un intérêt pour la jeunesse. C’est un axe important pour la présidente et pour notre majorité régionale. […] il y a des actions en termes de communication, on utilise des supports de communication qui retranscrivent un engagement régional pour la jeunesse.»

Est-ce que vous tirez profit de ces festivals ?

Elsa THIEBAUT : Alors non, nous sommes un service public, nous travaillons pour un territoire, et une majorité régionale. Qui défend un projet politique, donc nous devons prendre en compte la notion de citoyenneté dans nos démarches, on fait ça pour sensibiliser sur ce que fait notre majorité.

Nicolas HUBERT : En fait, nos profits ne sont pas directs, nous ne touchons pas directement une somme d’argent. Par contre les festivals servent à mettre en avant le dynamisme que propose la région, ce qui crée de l’attractivité. Mais il n’y a pas de bénéfice financier.

Elsa THIEBAUT : Pour 1 euro investi dans un événement culturel, c’est 6 euros récoltés pour les prestataires sur lesquels nous investissons

Avez-vous remarqué des sujets qui touchent plus les lecteurs que d’autres ?

Nina CAMBEROQUE : Ce qui marche beaucoup sur les réseaux sociaux, c’est la valorisation d’un territoire. Le pôle info digital nous a montré le poste qui fonctionnait le plus. C’est la fierté du territoire et des valeurs qu’il y a derrière.

Groupe 1 Toulouse – Thomas RIOU, Sasha MONTERO, Gabriel BOUNHOL, Eva MOLLARD et Emilie GALLAIS.

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