Big Happy est une agence de conseil en communication et marketing tournée vers l’innovation. Son objectif est d’aider les entreprises à aligner leur stratégie de marque en combinant créativité et analyse de données.
En 1994, l’agence n’était encore qu’un bureau de graphistes dédié au design et à la création. Elle a évolué en 2012 avec l’intégration de nouvelles stratégies de communication et de marketing. En 2017, avec la montée en puissance de la data, la dimension « diffusion » est apparue. L’agence a adopté le trading desk : une machine permettant d’acheter un espace publicitaire sur Internet et de la data, sans aucun intermédiaire. Précurseur en région Occitanie, Big Happy a été l’une des premières agences à exploiter le trading desk pour optimiser ses campagnes basées sur l’analyse de données concrètes.
L’humain derrière la data
En 2020, pendant la pandémie, Victor Gajan, co-fondateur de Big Happy, a enrichi les services de l’agence avec l’ajout d’un algorithme permettant de comprendre les attentes des consommateurs à partir de leurs recherches sur internet. À la différence d’une étude quantitative qui va être de 1000 personnes en moyenne. Cet outil va permettre d’avoir en France : « Entre 1 à 2 millions de recherches mensuelles sur le traitement. Les quantités et les volumes vont être plus importants ce qui affine la précision des analyses » comme l’explique Victor Gajan.
Cependant, la spécificité de l’agence Big Happy est que derrière chaque étape même automatisée, le contrôle est effectué par un humain. L’agence ne croit pas que l’IA seule fonctionne. Pour eux, l’IA ne produit pas d’insight : elle n’a pas une compréhension profonde et pertinente du comportement, des besoins ou des motivations d’un consommateur. Les analyses et les conseils humains restent essentiels à leur fonctionnement.
Équilibre entre innovation et humain
Les innovations de l’agence se heurtent toutefois à certaines limites imposées par les réglementations européennes. Le RGPD (Règlement général sur la protection des données), instauré pour encadrer l’usage et la circulation des données personnelles, restreint notamment le partage d’informations entre différents médias et partenaires.
Ces règles visent à protéger la vie privée des utilisateurs, elles peuvent aussi ralentir certaines initiatives innovantes. Pour des acteurs comme Big Happy, l’enjeu est de trouver un équilibre entre respect de la législation et exploitation intelligente de la donnée.
Groupe 6 : Zélia, Célim, Claire, Djalalia, Sarah
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