Alixan Lavorel : journaliste au parcours prometteur

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Nous avons eu l’opportunité aujourd’hui d’échanger en visio, avec Alixan Lavorel, âgé de 22 ans. Jeune journaliste ambitieux au CV bien rempli.

Quel a été votre parcours jusqu’ici ?

Je sors de l’ISCPA Lyon, j’y ai effectué un bachelor en trois ans et c’est grâce à cela que j’ai réalisé de nombreux stages. En première année, j’ai effectué mon stage de trois mois au Dauphiné Libéré à Annecy. J’y suis resté deux mois supplémentaires durant l’été.

C’est au Progrès à Tassin que j’ai commencé mon stage de deuxième année, écourté en raison du confinement.

Durant ma troisième année, je décide alors de partir à Barcelone, pour mon stage de six mois. C’est au sein de la rédaction de Fild, un média francophone traitant de sujets d’actualité à l’international, de l’analyse etc… C’est une rédaction à taille humaine. On me prolonge jusqu’en avril 2022.

En revenant en France, je postule dès le mois de juin chez BFM régions et décroche mon poste, un CDD jusqu’au mois de décembre, normalement prolongé.

Parlez-nous de BFM régions.

BFM TV est créé en 2005, initialement comme un média national et depuis 2016 des chaines locales voient le jour. En effet, il y a BFM Paris, BFM Lyon, Marseille, Lille, Toulon-Var… Neuf chaînes au total et bientôt nous découvrirons la dixième.

Quel est votre rôle au sein de BFM ?

Depuis le siège de Paris, je m’occupe du web des antennes, les articles, les interviews et reprises de sujets. Je découpe des reportages pour les mettre sur les réseaux sociaux et internet. Aussi, je gère les bandeaux et les alertes infos. Je m’occupe de l’actualité locale, je traite des sujets variés, comme l’économie, la politique, les faits divers…  Le sport est plus rare, réservé à la chaîne RMC, du même groupe. Néanmoins, ces derniers temps, je m’occupe de l’actualité football. Mes horaires sont donc de 16 heures à minuit, je suis la League des Champions et dois réagir en envoyant des notifications lors des buts.

Avez-vous pensé à prolonger votre cursus scolaire ?

J’ai effectivement hésité à effectuer un master. J’ai également tenté de passer le concours Science Po Paris, mais je me suis rendu compte que cela n’était pas essentiel à ma formation. En effet, l’ISCPA m’a donné tous les outils pour avoir la formation complète que j’ai aujourd’hui : écrire, tourner, monter. Ce sont des règles communes à toutes les rédactions, que ce soit radio, télévision ou presse écrite.

Quelle est la meilleure école pour un journaliste ?

Les journaux locaux ou régionaux sont pour moi la meilleure école, on y traite des sujets variés, ce qui fait que l’on touche à tout dès les débuts. Il est préférable de faire son stage de première année dans un de ces journaux pour pouvoir être aptes à s’adapter plus facilement par la suite. La pluralité des sujets et des missions nous forme et nous apprend énormément.

Cette interview a été réalisée par le groupe 5 de l’ISCPA Lyon : Alizée Morat, Luan Martinez, Marie Gaidot, Alice Monjal, Mateo Roumegous, Cleo Novo, Valentin Manien, Lorine Magnante et Emma Martin

 

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