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Big Happy, l’agence toulousaine qui fait parler la data

Big Happy, l’agence toulousaine qui fait parler la data

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À Toulouse, Big Happy s’impose comme une agence où la donnée est au cœur de chaque décision. Pour cette équipe toulousaine, la data n’est pas un outil parmi d’autres : c’est la base de toute stratégie de communication.
Ici, plutôt que d’imposer des recettes, on scrute comportements, concurrents et tendances pour adapter le message de ses clients.
Installée au cœur de la ville rose, Big Happy revendique une approche fondée sur l’analyse : analytics, intelligence artificielle et observation du marché guident chaque étape de ses projets.
Le directeur de l’innovation data et du marketing prédictif, Victor Gajan, affirme aligner entreprises et offres « à la réalité de leur marché  » en s’appuyant sur la puissance de la data. Sa clientèle : des TPE, PME et organisations locales qui cherchent performance et attractivité.
Quand la donnée guide la stratégie
Concrètement, les interventions vont de la refonte d’identité à la mise en place de campagnes digitales pilotées par les chiffres. Pour les dirigeants, l’intérêt est clair : des messages mieux ciblés, des budgets optimisés et des résultats mesurables. L’angle choisi : comprendre comment une agence de taille humaine met la donnée au centre de sa réflexion stratégique pour aider les entreprises à se développer.
Sur ses réseaux, l’agence publie des exemples de campagnes et ses coulisses, pour montrer sa volonté de rendre visibles les effets concrets de cette approche. Implantée à Toulouse, Big Happy se présente comme un accélérateur pour les acteurs régionaux, notamment auprès des producteurs de vins qui « représentent près de 15% de leurs revenus. » Ces entités profitent ainsi de la nouvelle formule alliant humain et datas.

Groupe 4 – ISCPA Toulouse – Rémi, Mathilda, Mahelys, Dahiana, Imanol

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Victor Gajan : « L’intelligence artificielle est l’outil des curieux »

Victor Gajan : « L’intelligence artificielle est l’outil des curieux »

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Victor Gajan, associé directeur de l’innovation data et du marketing prédictif de Big Happy, nous explique comment l’agence accompagne les entreprises et les commerces pour comprendre les attentes des consommateurs et cibler leurs clients potentiels.

Qui sont les clients de Big Happy ?

Big Happy accompagne des entreprises dans tous les domaines comme l’agroalimentaire, cosmétique, viticulture, ou encore les petits producteurs.

Y a‑t‑il des limites vous poussant à refuser certains clients ?

En termes du nombre de clients que nous pouvons accompagner simultanément, il n’y a pas de limite stricte. Cependant, nous ne travaillerons pas avec des entreprises qui entretiennent de mauvaises relations ou des mauvais traitements avec leurs employés. Nous ne pourrions pas non plus collaborer avec l’extrême droite : si elle nous sollicitait, nous refuserions, car nous ne partageons pas les mêmes valeurs.

Comment établissez‑vous vos objectifs ?

L’objectif est de comprendre ce que les gens recherchent, de répondre à ces attentes, de délivrer un message percutant. Il est également très important de proposer des concepts créatifs.

À quel degré utilisez‑vous l’IA ?

Nous recourons tout le temps à l’intelligence artificielle pour nos études de data. Mais nous ne croyons pas que l’IA puisse tout faire : il y a toujours un être humain derrière pour vérifier l’exactitude des résultats. L’IA a du mal à mettre des données en relation entre elles, à les fusionner et les corréler. C’est une aide formidable, c’est l’outil des curieux, et étant moi-même très curieux, je passe beaucoup de temps avec l’intelligence artificielle. Mais l’intelligence humaine reste plus rapide, plus pertinente, plus objective. Je suis convaincu que la meilleure alliance, c’est l’alliance des deux.

Comment utilisez- vous l’intelligence artificielle pour bâtir une stratégie de marketing ?

Nous collectons des données, notamment via Google. En analysant les recherches Google, on peut prédire quelles ventes augmenteront dans les cinq ou six prochains jours, en se basant sur les recherches que les personnes font avant de les acheter. Nous réalisons également des études data avec nos outils, tels qu’AudienceInsight et BigAttentes, pour détecter les préoccupations de nos cibles. Nous identifions les mots-clés, les mots les plus recherchés, les sujets sur lesquels les clients se concentrent le plus que ce soit le prix, la composition ou encore l’origine française. En fonction de tout ça, nous savons ce que nous devons mettre en avant sur le packaging, ce qui est le plus vendeur et le plus recherché. Tout ça est réalisé grâce à l’IA.

 

Groupe 4 – ISCPA Toulouse – Dahiana, Mahelys, Mathilda, Imanol, Rémi

 

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Thomas Naudi : « Traiter un sujet en seulement 4 minutes, c’est frustrant. »

Thomas Naudi : « Traiter un sujet en seulement 4 minutes, c’est frustrant. »

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Au cours d’une visite dans les studios de la radio régionale 100 % Radio, l’un des reporters du media, Thomas Naudi, a pu répondre à des questions concernant son parcours, son rôle, et sa vision de l’organisation des programmes quotidiens de la radio.

Quel à été votre parcours professionnel et comment êtes vous arrivé à 100 % Radio ?

J’ai commencé mon parcours à l’ISCPA en 2018, où j’ai obtenu ma licence de journalisme en 2021. J’ai fait mon dernier stage de cinq mois ici à 100 % Radio, j’étais la personne qui présentait les flashs info. Au terme de mon stage, la direction m’a annoncé que la titulaire du poste le quittait et m’a proposé de la remplacer dès le mois suivant. C’est comme ça que juste après mon stage j’ai eu la chance d’être directement embauché ici.

Quel rôle vous a été attribué à la suite de votre embauche et quel est votre rôle actuel ?  

Durant mes quatre premières années ici, d’août 2021 à juin 2025, je présentais les flashs infos et les reportages. Je n’avais qu’un rôle de présentateur, je ne produisais pas de reportage de terrain. Il y a quelques mois, j’ai décidé d’arrêter la présentation pour me concentrer uniquement sur les missions de terrain. Je traite les évènements culturels et politiques de la Haute-Garonne et du Tarn-et-Garonne. Je couvre notamment des conférences de presse, mais les sujets restent assez variés.

Auriez-vous comme perspective future de reprendre votre rôle de présentateur où pensez-vous conserver votre rôle de reporter radio ?

Retourner à l’animation ? Oui, pourquoi pas. C’est un rôle qui m’a beaucoup plu. Mais l’avantage des missions du terrain par rapport à l’animation, c’est le contact humain. Quand j’étais animateur, je passais mes journées au studio à enregistrer des flashs info et diffuser le contenu que mes collègues m’envoyaient. Mon rôle actuel de reporter radio me permet de faire plus de rencontres et de découvrir des sujets plus diversifiés. Ce sont vraiment deux rôles très différents.

La radio étant un secteur extrêmement strict et précis en termes de temps d’antenne pour les différents programmes, cela vous est-il déjà arrivé de ressentir de la frustration par rapport à ce temps limité ? 

Effectivement, lorsque vous avez réalisé un reportage très intéressant qui mériterait d’être traité pendant 10 ou 20 minutes, et que le format de la programmation vous impose de le traiter pendant seulement 4 minutes, c’est frustrant. Mais cela nous force aussi à aller à l’essentiel et de faire passer notre message le plus clairement possible. De plus, nous produisons beaucoup d’articles web, qui est un format qui nous permet de beaucoup plus développer un sujet que l’on aurait pas pu approfondir sur un format audio.

Paul – Manon – Corentin – Priscila – Emma – Anaïs

 

 

 

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Martin VENZAL :  » Ce qui nous intéresse, ce sont ceux qui créent l’économie. »

Martin VENZAL :  » Ce qui nous intéresse, ce sont ceux qui créent l’économie. »

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Au cours d’une visite dans les locaux du média économique ToulÉco, le cofondateur et directeur de la publication Martin Venzal a pu répondre à des questions concernant son parcours, la création de son média en avril 2008 et le développement de son activité sur internet et en presse écrite.

Vous avez plus d’une décennie d’expériences dans de grands médias (La Dépêche, Midi Libre, le Parisien…), pourquoi avoir décidé de fonder votre propre média spécialisé ? 

« J’ai fait tous les médias possibles et imaginables. J’ai travaillé pour Le Parisien, l’Express, Le Point, j’ai aussi travaillé en radio, à RTL. J’ai un peu tout fait, mais une fois que vous avez fait le tour des médias, la chose dont vous avez envie c’est de créer le vôtre. »

Pourquoi avoir privilégié les plateformes numériques dès le lancement de ToulÉco en 2008 ?

« On a d’abord décidé de tester le média web. Mais attention, je vous parle de l’internet de 2008 ! Je crois qu’on avait tout juste Facebook. C’était une autre époque. Les réseaux sociaux n’étaient pas encore envahis par la sphère informationnelle, et le milieu de l’économie était très différent d’aujourd’hui. On a d’abord voulu expérimenter sur le web, car ce n’était pas commun pour un média de se lancer exclusivement sur internet. »

Avez-vous un public précis, ou parvenez-vous à atteindre toutes les populations ?

« Quand vous commencez, vous n’avez pas forcément idée de qui lit vos articles, surtout sur internet. Nous ne sommes parvenus à caractériser notre public qu’au bout de 3 ou 4 ans d’activité. Ce n’est qu’à ce moment là que nous avons pu déterminer et nous rendre compte qu’un lecteur sur deux nous lit sur la plateforme numérique. On s’est aussi rendu compte que la tranche d’âge qu’on atteignait le plus était les 45-55 ans, et que 51 % de notre public est en fait féminin. On aurait pu croire l’inverse étant donné que l’économie est plutôt caractérisé comme un milieu masculin. »

Qu’est ce qui vous a donné envie de vous spécialiser dans le journalisme économique ?

« Par hasard. Fan de foot et de jeux vidéos, j’ai commencé à faire des rubriques de jeux vidéos dans des revues de sport, puis je me suis occupé de la section et des rubriques innovation et start-ups. De fil en aiguille j’ai commencé de plus en plus à parler d’économie dans mes revues. J’ai lancé ToulÉco dans une période où l’économie prenait de plus en plus de place dans le débat politique en France et dans le monde, notamment à cause de la crise des subprimes. »

L’économie étant un secteur extrêmement diversifié et en constante évolution, parvenez-vous à vous adapter en fonction des changements quasi-quotidiens ? 

« Nous sommes obligés, en tant que média spécialisé dans l’économie, de constamment s’adapter, que ce soit au niveau des formats ou des sujets. Depuis 2008 et la crise des subprimes, on vit dans une période de « permacrise », ce qui fait que le changement et les mutations sont encore plus rapides et drastiques. »

Groupe 3 – ISCPA Toulouse – Paul – Priscila – Manon – Corentin

 

 

 

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ToulÉco : Le média économique 100 % made in Occitanie

ToulÉco : Le média économique 100 % made in Occitanie

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Depuis sa création en avril 2008, le média économique toulousain ToulÉco apporte quotidiennement à ses lecteurs les principales actualités économiques de la région Occitanie. En effet, celui-ci est majoritairement actif sur son site internet et produit depuis 2009 un magazine trimestriel plus complet.

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Léa Afonso: « Être journaliste local, c’est avoir les yeux ouverts en permanence »

Léa Afonso: « Être journaliste local, c’est avoir les yeux ouverts en permanence »

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Rencontrée dans les locaux d’Actu.fr Toulouse, Léa Afonso, journaliste depuis décembre au sein de la rédaction, nous a parlé de la mission du média, et de la manière dont les sujets sont choisis. Elle a appuyé également sur les exigences de neutralité et de réactivité qui caractérisent son travail. 

Comment décririez-vous la mission principale d’Actu Toulouse ? 

« Notre mission c’est avant tout d’assurer une veille journalistique constante, d’être présents sur le terrain et de repérer les sujets partout où ils se trouvent. Cela demande de rester attentifs en permanence, même en dehors du temps de travail, pour pouvoir informer rapidement et avec précision. »

Pouvez-vous expliquer comment se fait le choix des sujets que vous publiez ? 

« Nous traitons principalement des thématiques liées aux transports, à l’urbanisme, à la politique, notamment en période électorale, et à la culture. Chacun d’entre nous a aussi ses sujets de prédilection. Mes sujets de prédilection sont le commerce et l’urbanisme. »

Comment assurez-vous la vérification de l’information avant sa publication ?

« Nous veillons toujours à recueillir au moins deux points de vue. Si un sujet met en cause une institution ou une entreprise par exemple Tisséo pour les transports nous faisons systématiquement appel à la partie concernée afin d’obtenir une réponse. » 

Y a-t-il des sujets délicats pour lesquels vous devez faire  particulièrement attention au ton ou aux sources ? 

« Oui, notamment en politique. Nous devons absolument rester neutres et factuels, sans donner notre avis personnel. L’enjeu est d’être fidèle à ce qui nous est dit, même si les idées exprimées ne correspondent pas aux nôtres. C’est la même chose pour les sujets psychologiques. Il ne faut pas « mettre de cœur » dans l’article, mais restituer les faits avec justesse. » 

Pour revenir sur la politique, on a pu nous dire pendant les discours lors de la visite que Actu Toulouse se proclame neutre, mais personnellement, auriez-vous pu travailler dans un média plus engagé d’un parti ou d’un autre ?

« Cela dépend du type de média. J’ai déjà travaillé à La Dépêche, où la ligne éditoriale est plus politique, et cela ne m’a pas posé de problème. En revanche, je ne me verrais pas travailler pour un groupe comme Bolloré.»

Groupe 4 – ISCPA Toulouse – Imanol, Mahelys, Rémi, Mathilda, Dahiana