« Tout ce qui nous entoure, peut être traduit sous l’angle économique », d’après Didier Durand

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Axé sur de la presse économique depuis 1966, Bref Eco se base sur les innovations des entreprises. Nous avons pu rencontrer Didier Durand, co-directeur général dans le cadre du Tour E-Media.

Théophile : « Bonjour Didier, merci de nous accueillir dans vos locaux. Tout d’abord, pouvez-vous nous expliquer une journée type chez Bref Eco ? »

Didier Durand : « Il n’y a pas de journée type ici. Parfois, on ne sort pas du bureau de la journée, on écrit ou on échange entre nous, et puis à l’inverse, on a des journées qu’on ne passe pas du tout au bureau car on assiste à des conférences de presse à l’extérieur ou à des rendez-vous. Et puis, il y a des journées où on peut allier les 2 cotés du métier. Par exemple, ce matin je vous reçois dans les locaux, et cette après-midi je me rendrai à l’extérieur .»

Lola : « Quel est votre parcours professionnel ? »

Didier Durand : « J’ai un doctorat d’économie à l’Université de Grenoble et je suis entré dans le monde de la presse par une petite porte car j’ai commencé en tant que pigiste pour le journal L’Economique de l’Ain à Bourg-en-Bresse. Puis, je suis rentré chez Bref Eco sachant que j’étais déjà correspondant pour Bref lorsque j’étais encore à Bourg-en-Bresse. En 1989, j’ai intégré l’équipe en tant que secrétaire de rédaction à Lyon. Depuis, je n’ai pas quitté Bref Eco, j’aime beaucoup le métier, la matière et la région. Je suis aujourd’hui co-directeur. »

Théophile : « Pourquoi avoir choisi un public aussi ciblé telles que les entreprises ?»

Didier Durand : « On parle de 2 natures d’économies. La première, la sphère publique tels que les fonctionnaires qui pèsent en France environ 30% de l’économie du pays. Tout le reste, c’est de l’économie privée, c’est les entreprises. Pour nous, journalistes, c’est absolument passionnant de plonger dans ce domaine-là, car on comprend comment notre société fonctionne. C’est important de savoir d’où viennent les choses de notre quotidien. Tout ce qui nous entoure peut-être traduit sous l’angle économique. Je n’ai donc pas choisi ce monde-là, mais je m’y sens bien. »

Lola : « Comment la pandémie a-t-elle modifiée votre mode de travail chez Bref Eco ? »

Didier Durand : « Du jour au lendemain, il n’y avait plus personne dans les bureaux. Dès le début de la pandémie, on s’est adapté de façon plus ou moins simple parce que c’était nouveau pour tout le monde, on a pas tous les mêmes modes de vie, mais on a survécu puisqu’on a continué à produire tous les jours, toutes les deux semaines, tous les 2 mois sur chacun des hors séries. Globalement, le télétravail est aujourd’hui ancré dans notre quotidien de journaliste. 

Aujourd’hui, on propose jusqu’à deux jours de télétravail par semaine. On a trouvé un certain nombre d’avantages au télétravail : on peut travailler avec moins de pression, on est pas obligé de se déplacer, bref, c’est très avantageux, bien que ça ne soit pas une obligation. L’organisation n’est plus la même qu’avant, mais ce n’est pas plus mal. »

Groupe 3- Mathis GENESTE, Louis CURVAT, Lilou COMBETTE, Chiara BASSANI, Lola CRAPIZ, Bastian DEPASSE, Théophile ELIOT, Léa CHALVET, Valentine MILLOT.

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