Océane Chabardès, le diplôme de sa vie

Catégories MediaÉtiquettes , Publié le Le

L’ancienne élève de l’ISCPA se livre sur son parcours hétéroclite, sa réussite pluridisciplinaire, et ses multiples projets. Zoom sur cette histoire poignante.

Bonjour Océane, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vous et votre parcours ?

Ça a été difficile pour moi d’avoir un domaine dans lequel me fixer. J’ai toujours su que je voulais faire du journalisme, j’ai cet attrait pour l’information. J’ai obtenu mon diplôme de Journaliste Reporter d’images à l’ISCPA de Lyon, ce qui m’a ouvert des portes au sein de TV locales pendant 7 ans mais aussi en presse écrite. 

Aujourd’hui, je me sens beaucoup mieux en exerçant trois métiers et non pas un seul. Il n’y en a aucun qui m’épanouit plus qu’un autre. Je suis très curieuse sur beaucoup de sujets. Mes travaux sont notamment axés sur l’écologie et l’entrepreneuriat féminin, ces sujets sont vastes, c’est ce qui me plaît. 

“On peut être journaliste et pleins d’autres choses à la fois”

Mais dites-nous, avez-vous rencontré des difficultés durant votre formation ?

J’ai commencé dans la vie, je n’avais pas d’argent, et avec une histoire familiale très compliquée. Lorsque j’étais étudiante, j’avais 500 € de découvert par mois. C’est simple, je ne mangeais qu’un seul repas par jour. J’ai donc pris la décision d’emménager sur Lyon. Je voulais être journaliste, et ça a un certain coût. 

Malheureusement, aujourd’hui, on vit beaucoup par les diplômes et je fais partie de ceux qui ont eu énormément de difficultés à l’avoir. Non pas parce que je n’étais pas intelligente, mais parce que j’étais dyslexique, qui est quelque chose d’extrêmement difficile lorsqu’on est journaliste ou qu’on veut l’être. 

J’ai également, comme je vous l’ai dit précédemment,  du mal à rester longtemps au même endroit, car je suis “Haut potentiel émotionnel », abrégé HPE. Je vois les choses et pense différemment. C’est parfois handicapant.

“Toutes mes erreurs ont été la base de mes réussites”

En sachant cela, est-ce qu’être HPE vous aide d’une certaine manière dans votre travail ?

Je suis très observatrice et en observant les autres j’ai pu apprendre à me recadrer. Plus l’on vieillit et plus l’on souhaite entrer dans une case et ne plus être en dehors des normes.

Je suis partie à l’étranger, un an et demi, notamment en Nouvelle-Zélande, mais aussi dans différents pays. Sans oublier mon tour d’Europe à pied avec mon sac à dos au cours duquel j’ai réalisé mon premier documentaire qui traite de l’écologie, sa sortie est prévue pour 2023.

“Voyager a été pour moi le moyen de couper avec tout, et je n’ai jamais autant appris sur moi-même qu’en voyageant. »

Pourquoi avoir eu cette envie de réaliser ce documentaire ?

J’ai passé plusieurs années à voyager, à découvrir ce que j’avais envie de faire. On ne me donnait pas ma chance, comme beaucoup d’autres moments dans ma vie, j’ai donc pris mon Pôle Emploi ainsi que toutes mes économies et je suis partie avec ma caméra faire mon documentaire.

J’ai choisi de faire ce tour d’Europe à pied, car c’était le moyen de transport le plus écologique qui puisse exister tout d’abord, et économiquement parlant c’était plus simple, même si ce n’est pas facile au début. Plus c’est difficile, meilleur est le goût après.

GROUPE 7:

COMMUNICATION 1: Sirine GHRAB; Manon HIGUERO; Zoé LALOGE.

JOURNALISME 1: Anthony BORDES; Victoire DUBUST; Cassandra MADUREIRA; Camille MOREIRA; Joris ROLLIER; Floriano ROBERTI.

 

NOTEZ CET ARTICLE : 1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles
Chargement

A découvrir dans la même rubrique