Michaël Hugues : « Le journal régional, a pour but de toucher tous les citoyens »

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Ce mercredi 24 septembre, des étudiants de l’ISCPA Toulouse ont été accueillis à l’Hôtel de la Région Occitanie dans le but de rencontrer les différents profils qui agissent en son sein. Parmi eux, Michaël Hugues, le responsable du service Publications et Discours, a accepté de répondre à nos questions sur le lectorat et l’intérêt du journal de la région.

  • Pour vous, quel est l’intérêt d’un journal au format papier ?

Le gros intérêt de ce journal est dans sa forme. C’est un journal papier donc moi comme vous, on s’informe quand même assez rarement sur le papier, on est tous un peu dans notre bulle informationnelle, on suit les comptes qui nous intéressent. Et il y a quand même assez peu de traits d’union entre les différents citoyens d’une zone définit comme la région et grâce au fait qu’il arrive directement dans les boîtes aux lettres, on est sûr de toucher tout le monde. C’est-à-dire qu’il n’y a pas besoin de suivre des comptes, ça arrive directement chez les gens et ils peuvent voir certaines actualités qu’ils n’auraient pas forcément découvertes si le journal n’existait pas.

  • Quelles sont les tranches d’âge de votre lectorat ?  

Pour ce type de journal, on se disait que c’était plutôt des gens assez âgés voire retraités, que ça intéresserait. À la surprise générale, le lectorat est beaucoup plus diversifié. Il y a une tranche d’âge que l’on ne touche pas du tout, c’est la vôtre. À partir de 35 ans, les citoyens commencent vraiment à s’intéresser un peu plus à la vie quotidienne, à la vie locale, on arrive vraiment à toucher tout le monde. Sur le style d’écriture, on essaie aussi d’être compréhensible par tout le monde donc moi, mon rôle en tant que rédacteur en chef, c’est aussi de supprimer les formules qui sont un peu trop alambiquées dans les articles. Le but : si on parle par exemple d’une aide pour acheter un vélo électrique, que tout le monde comprenne comment ça fonctionne et que ça puisse intéresser.

  •  Combien de numéros et d’exemplaires sont publiés par an ?

La formule du journal a beaucoup évolué, il tire aujourd’hui à 3 millions d’exemplaires distribués dans toutes les boîtes aux lettres de la région. Il est composé de 28 pages, imprimées localement et 4 numéros par an sont publiés. Des numéros spéciaux sont occasionnellement mis en vente. Il y a deux ans, l’un d’entre eux, consacré à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, était destiné aux enfants entre 8 et 12 ans. Cela, en collaboration avec Milan Presse, un éditeur de journaux pour enfants

 

Groupe 6 : Furlan Zélia,  Allaoui djalalia, Desmouliès Sarah, Bravi Claire, Mokhtari Célim

 

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