Margot Dumont : Etoile montante du journalisme sportif

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Arrivée il y a un an chez Canal + en tant que journaliste sportive, Margot Dumont retrace le chemin qui l’a conduite jusqu’ici.

Le commencement

À 14 ans, Margot Dumont crée son site internet qui traite d’actualités footballistiques, qui prend une ampleur conséquente. Elle a ensuite intégré une école de journalisme, l’ISCPA. Grâce à ses nombreux stages et à son site, elle se fait remarquer par des chaines comme Radio Espace, BFM TV ou encore RMC. Elle a également eu l’occasion d’effectuer des chroniques hebdomadaires sur Radio Espace.

L’ascension

Lors de l’ouverture de BeinSport en 2012, les créateurs ont contacté Margot afin de la recruter comme journaliste sportif. Elle se dit chanceuse d’avoir rencontré les bonnes personnes. Cette admission lui a servi de tremplin puisque 12 ans plus tard, elle est chassée par Canal+ et intègre le groupe par la suite. Grâce à cela, elle a pu couvrir des matchs de Ligue des champions, mais aussi d’Euro et de Coupe du Monde. Elle assiste à des matchs prestigieux et se considère comme la « 3ᵉ voix des commentateurs ». Après chaque match, elle est la première à recueillir le ressenti des joueurs, comme le 31 mai 2025 lors de la victoire du PSG en Ligue des champions. Son travail est avant tout une passion qui lui a permis de voyager à travers le monde et de découvrir près de 60 stades. Elle qualifiera le Signal Iduna Park, situé en Allemagne, comme le plus marquant.

Une carrière foisonnante

Margot Dumont a vécu de nombreux moments marquants durant sa carrière. En octobre 2024, lors de l’interview de Luis Enrique, ce dernier a méprisé fortement le métier de journaliste en insinuant qu’elle n’avait pas les compétences pour comprendre sa stratégie et ne répondait pas aux questions. Cependant, grâce à son poste, elle a pu réaliser son plus grand rêve : interviewer le capitaine d’une équipe française vainqueur de la Ligue des champions. Margot Dumont a pu également faire

des rencontres marquantes telles que Philippe Hinschberger, footballeur français, Jean-Marc Furlan, entraîneur de football français ou encore Pascal Dupraz, autre footballeur français avec qui elle a eu « des conversations très intéressantes et enrichissantes hors caméra ».

https://youtu.be/E6QdIew-HUA

“Les discussions hors-antennes sont très enrichissantes”

Margot Dumont en visioconférence avec les étudiants de l’ISCPA

 

Margot Dumont, journaliste sportive pour Canal+, nous livre des anecdotes et son expérience dans le foot durant sa carrière au sein de plusieurs médias.

« Est-ce qu’y a-t-il eu un joueur ou un coach avec qui vous avez eu une discussion hors caméra qui vous a marqué plus que toutes tes interviews officielles ? »

Tu as un peu moins de temps quand tu es en Ligue des champions parce que tout est très cadré. Par contre, dans mes années de ligue 2, c’était porte ouverte et dans la Ligue 1, c’est aussi un petit peu les portes ouvertes. Humainement, elles ont été super intéressantes et enrichissantes parce que t’as nettement plus d’échanges justement hors micro qu’en Ligue des champions. Les discussions hors antenne, elles concernent surtout les entraîneurs qui sont ultra-intéressants, par exemple un entraîneur comme Philippe Montanier qui a notamment entraîné Toulouse, on parlait d’enfants, on parlait de famille. Moi, je suis très axée sur l’humain. Je parlais plus aux entraîneurs, je m’entendais mieux avec eux globalement. C’est donc super intéressant, mais pas enfermer dans le foot parce que ce sont des entraîneurs, ce sont des joueurs de foot, mais tu peux parler de plein de choses avec eux, ce sont des gens normaux, ce sont des gens qui vont faire leur marché pour certains, ce sont des gens qui lisent des livres pour plein d’autres sujets de discussion possibles en fait donc c’est enrichissant.

« Avec l’arrivée de Steve Mandanda sur Canal+ en tant que consultant, de nombreux commentaires sur son arrivée ont eu lieu, particulièrement sur le fait qu’on pourrait laisser plus de places aux jeunes journalistes sportifs, quel est votre avis sur ça ? »

Sur un plateau, pour nous par exemple, sur le Late Football Club, il y a un présentateur qui est journaliste et tu as un seul consultant pour trois autres journalistes en plateau. Donc, on existe aussi et en ce qui concerne les matchs, il y a toujours un consultant, un journaliste commentateur et un journaliste bord de terrain, donc on est en quelque sorte en supériorité. En soit, c’est très bien réparti. Là où je te rejoins, il y a de nouvelles antennes qui ont pu montrer que c’était mieux d’avoir un consultant pour poser une question aux joueurs. Je trouve que globalement, ils en sont revenus aux journalistes sportifs, car il y a de nombreuses limites pour les consultants.

« Vous avez couvert plusieurs grands événements comme la Coupe du Monde ou l’Euro et même aujourd’hui la Ligue des champions, comment vous gérez la pression face à ce type d’événements ? »

Sur ce type d’événements, sur un match, il peut y avoir entre 2 et 5 millions de
Téléspectateurs, c’est très différent des matchs de Ligue 2 où il y a entre 100 000 et 400 000 spectateurs. Pour gérer la pression, je me dis que je sais le faire et que ça fait 15 ans que je pratique. Ma méthodologie et ma lucidité restent les mêmes, mais je dois avoir encore plus de concentration, je relis plusieurs fois mes notes, surtout en Ligue des champions. Ici, tu n’as pas le droit à l’erreur, c’est le high level, même si l’erreur reste humaine évidemment.

Groupe 4: Baladou Noah, Dubois Tanguy , Dumont Julie , Pilloix Emilie , Zeqo Zackaria, Wachsmuth Alena , Pierroz Oscar, Doitrand Clémence, Arzalier Lisa

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