Les « métiers passions » de Denis Bretin et Catherine Nicolle chez Radio France

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« Métier passion », c’est le terme commun utilisé par Denis Bretin et Catherine Nicolle pour décrire leurs métiers. Retour sur ces métiers de l’ombre qui font marcher la grande industrie qu’est Radio France.

« Un emploi où l’on travaille à la disparition du métier »

Denis Bretin est secrétaire général de la production musicale à Radio France. Après avoir travaillé dans plusieurs autres grandes entreprises, il occupe ce poste depuis six ans. Pour lui, son métier consiste à « travailler à la disparition du métier ». En effet, un secrétaire général travaille à régler les problèmes, réorganiser, redéfinir l’image de communication. Bref, il agit comme un coordinateur dont le but est de rendre invisible tout ce qui existe entre la production musicale et le moment où elle parvient à l’auditeur.
Denis Bretin nous parle notamment de l’Auditorium, l’une des deux grandes salles de musique de Radio France qui compte parmi les plus grandes salles de musique de Paris et qui accueille plus de 200 000 spectateurs par an. « C’est un métier au service de », nous dit-il : au service de la salle, des artistes qui s’y produisent, et du public. Depuis 6 ans, il défend sa conviction selon laquelle il faut « adapter les boîtes aux ailes des artistes », et non l’inverse. Ce qui, selon lui, fait la différence dans son travail.

« Radio France m’a donné une chance »

Catherine Nicolle, quant à elle, est déléguée à la production musicale. C’est le poste qu’elle occupe depuis trois ans après en avoir eu de nombreux autres au sein de l’entreprise en l’espace de trente ans. Elle s’occupe de toute la planification des deux salles de l’entreprise, le 104 et l’Auditorium, ainsi que de tout le parc instrumental et de la back line, l’endroit où les musiciens peuvent louer des instruments parmi ceux mis à disposition par Radio France.
Depuis son entrée à Radio France grâce à son ancien établissement scolaire où la célèbre radio piochait parmi les meilleurs pour embaucher de nouveaux salariés, elle considère qu’elle a grandement évolué. « Chaque fonction qu’on m’a donné m’a permis d’apprendre des choses », confie-t-elle, avant d’enchaîner par « Radio France m’a donné une chance ». À ces mots, on entend la reconnaissance de cette femme envers l’entreprise qui a cru en elle et qui lui a permis d’avoir plusieurs vies.

Des métiers de l’ombre

Tous les deux s’accordent sur un des points communs de leurs métiers respectifs : ce sont des « métiers passion » certes, mais ils ont aussi « réussi lorsque l’on en entend pas parler ». En effet, les métiers de Denis Bretin et Catherine Nicolle sont parmi les métiers que l’on pourrait qualifier « de l’ombre , car lorsque l’on ne parle pas d’eux, c’est que le lien qui doit être caché au public n’a pas été vu. Et c’est ainsi que ces deux personnes, dont on sent l’amour du métier dans la voix, œuvrent pour la pérennité de Radio France.

Groupe 3 : Lise BAGIEU, Mathieu GOMEZ MARTINS DA CRUZ, Margaux GRYZBOWSKI et Maude TARRONI–SZAFRANSKI

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