INTERVIEW : GUILLAUME LAMY, LYON CAPITALE LE JOURNAL DE SA VIE

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C’est en plein cœur du 6ème arrondissement de Lyon que nous retrouvons Guillaume Lamy, rédacteur en chef chez Lyon Capitale qui, pour notre plus grand plaisir, nous a laissé pousser les portes de sa rédaction.

Pouvez-vous nous expliquer votre parcours ? 

Je m’appelle Guillaume Lamy et je suis le rédacteur en chef de Lyon Capitale. 

Après le Bac, j’ai entamé une licence de droit à l’université de Lyon 3. Après quatre ans, je suis parti un an à l’étranger pour découvrir le monde. En revenant j’étais un peu perdu, je ne voulais pas continuer en droit qui était trop théorique pour moi. Je savais que j’aimais bien écrire donc je me suis dit, pourquoi pas le journalisme. C’est donc de cette manière que j’ai intégré l’ISCPA Paris, seul campus à l’époque. 

En parallèle, j’étais en stage chez Lyon Capitale. Je suivais les permanences des élections municipales de 2001. J’étais donc correspondant presse avant même d’avoir fini mon master.  Après l’obtention de mon diplôme, mon stage s’est directement transformé en vrai poste. Je suis donc devenu journaliste chez Lyon Capitale et depuis très récemment rédacteur en chef chez Lyon Capitale et lyoncapitale.fr

Les écoles de journalisme sont-elles réellement utiles pour devenir de bons journalistes? 

Les écoles forment mais elles ne font pas tout. Posséder certaines compétences telles que la curiosité ou l’ouverture d’esprit sont indispensables à ce métier. 

L’orthographe, faire très attention à l’orthographe ! En tant que journaliste, on doit être irréprochable sur ce sujet. Pour l’écriture on s’améliore avec le temps et l’expérience. Au début de ma carrière, je recommençais mes articles jusqu’à dix fois… 

Être disponible est également un atout, car l’information n’a pas d’heure. Il faut toujours être prêt à partir, que ce soit le soir, en vacances ou le weekend. 

Comment décririez-vous ce métier ? 

 En premier lieu, je dirais que c’est un métier incroyable, passionnant et qui donne du sens. Aucun jour ne se ressemble. On rencontre des personnes de partout et de toutes les catégories sociales.  Selon moi c’est un métier qui a pour but de faire réfléchir, d’éveiller la curiosité tout en créant des débats avec l’opinion de chacun. 

Il nous permet même de venir en aide aux personnes, en mettant en avant certains projets qui méritent plus de visibilité. 

Selon vous, quelle est la plus grande responsabilité du journaliste ?

En tant que journaliste, on a beaucoup de responsabilités vis-à-vis de nos lecteurs. 

On a le devoir de toujours transmettre la bonne information et la vérité. C’est pourquoi, on se doit de toujours analyser et enquêter sur les informations que l’on nous transmet. Vérifier nos sources est donc crucial dans notre métier. C’est ce qui fait la différence entre un journaliste et un blogueur. 

Quels sont les sujets sur lesquels vous avez le plus enquêté ? 

J’ai fait beaucoup d’articles et d’investigations sur le terrorisme et le grand banditisme comme l’affaire Dentexia. Ce sont des sujets sensibles et dangereux, mais on se sent utile et on a l’impression de venir en aide aux autres. C’est ce qui fait la beauté de notre métier. 

Mais il faut quand même faire attention et regarder dans quoi on met les pieds. Il y a des sujets sensibles dans notre société, comme la religion ou la politique qui peuvent parfois nous mettre en danger. 

Mais je finirai par dire que malgré les dangers et la méfiance des gens vis-à- vis de la presse, le journalisme reste un métier passionnant et plein de valeur. 

 

Groupe 1 : Myrtille Laurent-Bourioux, Leïla Bacqué, Charlotte Baby, Eliott Barbier, Mathieu Favaretto, Auriana Andral-Tigrain, Soleina Choudar et Faustin Brun. 

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