Journal d’opinion, cela fait 50 ans que le quotidien Libération informe la population et a su se faire une place de choix dans la sphère médiatique française.
Un journal français
C’est en 1973, que le journal Libération voit le jour. Jean-Paul Sartre accompagné de Serge July, Philippe Gavi, Bernard Lallement et Jean-Claude Vernier sont les fondateurs du quotidien. Celui-ci se présente alors comme un « journal d’opinion prenant position pour le peuple français ». Promouvant ses idées politiques, il suit une ligne éditoriale qui a évolué dans le temps. D’abord situé à l’extrême gauche, le journal se présente en 1978 comme étant « libéral-libertaire ». En 1981, il se tourne vers la gauche socialiste de François Mitterrand. Aujourd’hui, le quotidien se dit être le journal de toutes les gauches.
Diffusé à plus de 90 000 exemplaires par jour, il est considéré comme le premier journal français à avoir donné une place majeure à la photographie pour ses articles. Ses « Unes » colorées, marquantes et accrocheuses, la disposition des images et des grands titres sont choisies avec finesse.
Se vendant au numéro, 2,70€ en semaine et 3,50€ le week-end, Libération se lit également en ligne et propose un abonnement numérique mensuel ou annuel.
Une introduction à Libération
Au 113 avenue de Choisy, dans le XIIIe arrondissement de Paris, se joue chaque jour aux alentours de 10h, la réunion la plus importante de la journée : la conférence de rédaction.
Dov Alfon, rédacteur en chef du journal, réunit les rédacteurs en chef de chaque rubrique (actualités, économie, politique, sport, culture, …) et le comité éditorial du quotidien. Ensemble, ils discutent de l’organisation du travail rédactionnel et de la composition des prochaines éditions. La conférence de rédaction est cruciale afin de permettre aux journalistes de s’organiser en temps et en heure dans le traitement des nombreux faits d’actualité en France et à l’étranger. Par ailleurs, une nouvelle réunion de ce type est organisée l’après-midi.
Libération étant présenté en kiosque aux aurores, les équipes doivent impérativement envoyer toutes les pages de l’édition du lendemain entre 19h et 21h, la veille, à l’imprimeur, une société externe. De surcroît, le journal se fixe chaque jour un objectif de 28 pages bien précis, car l’ajout de pages peut engendrer des frais supplémentaires.
https://youtu.be/LetxZ1gCbd4?feature=shared
Paris – J3 – GARNIER Chloé – GERARD Constance – LE JOLY Thomas – KAPRIELIAN Lucie
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