Gregory Macchi : « Pour rentrer en radio, il faut s’accrocher et croire que c’est possible »

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A l’occasion du Tour E-média 2025, les élève de l’ISCPA de Lyon se sont rendu dans studios des antennes locales de RFM et Europe 2. Ils ont rencontré Gregory Macchi, journaliste Radio depuis plus de 25 ans.

Quelle a été votre plus grande expérience dans le milieu journalistique?

«Quand j’étais petit, j’écoutais beaucoup la radio concernant le football. Je me suis promis un jour d’être dans un stade et être commentateur. Le jour où j’ai enfin pu réaliser ce rêve, j’étais tellement fier. Je m’en souviendrai toute ma vie, c’était un match de foot à st Étienne, alors que je supportais Lyon ! Le plus dur c’était d’être neutre, il fallait crier sur les buts autant pour une équipe que pour l’autre. » nous énonce Grégory Macchi. Il nous parle de cet événement avec le sourire, et plein de nostalgie. En effet, Gregory Macchi éprouve une grande fierté face à la réalisation de son rêve.

Êtes vous en relation avec RFM de Paris en ce qui concerne les flash info, ou bien vous parlez vous au quotidien, ou de temps en temps? 

Grégory Macchi est en relation tous les matins avec la rédaction à Paris par mail. Il s’occupe essentiellement des infos locales, écrit toute l’actualité locale et de la Métropole de Lyon. Tout ce qui est information national et international, il y a le rédacteur de Paris qui les envoie, ce qui permet de faire le tri et RFM Lyon n’ont plus qu’à les réécrire. S’il y a des informations importantes à Lyon, il les remonte à Paris et vise vers ça pour que les journalistes puissent en parler. 

Pourquoi avoir choisi ce métier de journaliste ?

À cette question, Gregory Macchi, chroniqueur sur RFM et Europe 2, explique que la radio l’attirait déjà lorsqu’il était enfant. “J’écoutais très souvent des radios musicales sous ma couette”, confie-t-il avec amusement. Il nous parle ensuite de sa passion pour le football, avouant que son plus grand rêve serait de commenter un match de son équipe de cœur, l’Olympique Lyonnais. Enfin, il nous raconte avec fierté son expérience au Stade Geoffroy-Guichard de Saint-Étienne, lors du dernier derby face à l’OL, remporté cette fois par les Stéphanois.

A quoi ressemble une journée type lorsque l’on est un journaliste matinalier ?

Grégory Macchi commence sa journée bien avant l’aube : « Je me lève vers 4h15-4h30, j’arrive à la radio avant 5h », confia-t-il. Une fois au studio, il allume écrans et ordinateur, puis se plonge dans l’actualité. « J’épluche la presse, mes sources, les communiqués… » Après un tri minutieux, il retient « 4 ou 5 infos principales et quelques brèves ». Le reste repose sur l’écriture et la réécriture. Enfin, de 6h à 9h, toutes les demi-heures, vient le direct tant attendu.

Quels seraient vos conseils à donner pour un jeune journaliste débutant ?

Pour Grégory Macchi, un conseil prime : « Le plus important, c’est de trouver un stage, c’est comme ça que j’ai mis un pied dans la radio. » Il insiste ensuite sur la pratique : « Il faut bouffer du micro, s’entraîner sans cesse. » Malgré un milieu compétitif, il encourage à « s’accrocher et croire que c’est possible », tout en rappelant qu’« un peu de chance et de culot » sont essentiels pour percer.

Groupe 1 :Elsa GERAUD, Alice DELATTRE, Mélanie THIVENT, Estelle GELIN, Khalil BAGHDAD-PAILLUSSON, Romane DÉTHES PEZET, Carla URBAN-CAJAL, Tiago BRUNE-KARAS, Clara DE BONNEVIE DE POGNIAT, Benjamin ETIENNE

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