G3 TOULOUSE- SYLVAIN ATHIEL « La difficulté c’est de gérer la fake news »

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Sylvain Athiel est directeur du pôle Broadcast et de l’agence de presse A2PRL (Agence de Presse radio locale, NDLR) depuis 2014. Il nous explique comment cette agence fondée en 1984 par Henri Pigeat, fonctionne pour produire et vendre des programmes radios dans toute la France.

Quels sont les différents sujets produits par A2PRL?

Sylvain Athiel: « On ne fait pas que des flashs infos, ici on fait des flashs spécialisés dans des domaines particuliers comme le Journal des sports tous les matins et un autre tous les soirs, on couvre les évènements sportifs […] et ensuite on fait toute l’offre radiophonique de base : le programme télé, l’horoscope, la chronique ciné, une chronique série télé, une chronique jeux vidéos, une chronique auto, les nouveautés, une chronique environnement… des sujets de base qui intéressent les radios afin d’étoffer leur contenus. »

Y-a t il des difficultés pour rédiger les flashs ?

SA: « La difficulté n’est pas vraiment de trouver l’information car aujourd’hui il y a énormément de sources pour la trouver, mais c’est de gérer la fake news et de vérifier l’information car ça serait catastrophique de diffuser de mauvaises informations et pour nos clients mais aussi pour nous »

« C’est le média qui permet d’être écouté pendant que l’on fait autre chose »

Quels sont les temps forts d’un programme radio dans une journée ?

SA: «Il y a plusieurs équipes pour chaque temps forts qui sont le matin très tôt. En effet, l’audience est la plus importante puisque c’est le moment où les gens se réveillent. Le premier réflexe, c’est de mettre la radio pour avoir de la musique ou pour avoir les infos, chacun en fonction de ce qu’il attend […] C’est le média qui permet d’être écouté pendant que l’on fait autre chose, que ce soit prendre sa douche ou son café mais aussi pour aller au travail, donc la radio fait une forte audience entre 7h et 9h du matin. Un autre temps fort, ça sera la fin de l’après midi pour les mêmes raisons mais de façon un peu moins puissante car c’est effectivement le retour du travail ou de l’école donc entre 17h et 19h, on a une autre crête de l’audience.»

Quel est le rythme d’A2PRL pour préparer les flashs de la matinée?

SA: «Ça commence à s’agiter très fort à partir de 4h du matin où l’on prépare tous les flashs qui vont arriver sur les radios à 6h/7h. Et souvent, le rythme de l’information est réduit c’est-à-dire qu’il n’y a pas un flash toutes les heures mais toutes les demi heures donc c’est le matin qu’il y a le plus de travail. Mais il y a aussi des gens qui vont rester cette nuit pour fabriquer les flashs et préparer le travail de la rédaction du lendemain […] donc on a une équipe qui a commencé à monter en puissance les sujets de la matinée. »

Groupe 3 -ISCPA TOULOUSE : Louna Guivarch (C1), Rémi Medalle (C1), Laurine Méaulle (J1), Cylia Espiau (J1), Julie Claeyssen (J1), Perrine Nicolas (J1), Romane Paillette Doubleau (C1)

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