David Gossart travaillant dans la Tribune de Lyon s’occupe de l’urbanisme, les transports et économie nous parle de son expérience et son avis sur l’authenticité du journalisme.
« Quelles sont les motivations et les valeurs que vous voulez mettre en avant dans le journal ? »
« L’identité du journal est centrée sur les familles, on met en avant les gens qui viennent d’arriver donc de raconter leur vie. On parle aussi de l’urbanisme, les nouveaux restaurants, où sortir. C’est aussi du décryptage mais il faut aussi être prescripteur. On n’est pas de gauche ou de droite, Il y a des gens qui pensent que nous sommes de droite, d’autres pensent que nous sommes de gauche, ça nous arrive régulièrement ça veut dire qu’on est en terme de valeur plutôt bon. »
« Pensez-vous qu’il est plus rentable de parler de petits sujets que de grande exclusivité , est-ce que c’est une question morale pour vous ? »
« Si les gens aiment ce qu’on fait, ils nous achètent la presse écrite, et certains vont beaucoup sur le Web et les réseaux sociaux, c’est important pour le clic. Pour aller chercher du clic parfois les petites infos, effectivement, ça marche mieux mais récemment ce qui a bien marché c’était le sujet entre les meilleurs et les pires quartiers sur Lyon pour que les gens puissent s’identifier. Cependant, pour qu’il y ait du clic il faut aussi faire du fond, des sujets sérieux au-delà du clic pour amener des abonnés fidèles, pour des sous récurrents mais c’est aussi pour ça qu’on essaye de développer nos réseaux sociaux LinkedIn ou Instagram pour aller chercher d’autres communautés. C’est vrai que c’est compliqué, est-ce qu’il faut publier pour le clic ou des sujets très profonds et très intéressants; on est obligé de faire les deux. »
« Quel est le meilleur souvenir de votre carrière ? »
« J’ai un souvenir marquant, en Haute Savoie dans la vallée de Chamonix. A peine arrivé là-bas j’ai dû couvrir le procès du tunnel du Mont Blanc. C’était le début du procès il y avait des témoignages de famille, la justice commençait à accepter qu’il y avait des victimes. Et je vous promets, on a tous pleurer comme des madeleine journaliste ou pas, cyniques ou pas cyniques. Au-delà de l’émotion, c’était tout à fait intéressant et formateur pour le journalisme. Le procès le plus gros procès de l’histoire, tout en faisant le quotidien de tout le reste. »
« Est-ce que vous avez des passions et est-ce qu’elles vous ont aidé pour le journalisme ? »
« Non ça ne m’aide pas vraiment, cependant, j’aime bien après le foot et les séries, je ne suis pas spécialisé là-dedans et c’est mieux ainsi car ça permet de prendre du recul. Les passions peuvent aider, mais ça peut aussi te bouffer la vie donc faut penser à se garder un espace à soi aussi ».
https://youtu.be/24TjgcCz9JM?si=x7WrB_M_A7J_DzgV
Groupe 4 : Baladou Noah, Dubois Tanguy , Dumont Julie , Pilloix Emilie , Zeqo Zackaria, Wachsmuth Alena , Pirroz Oscar, Doitrand Clémence , Arzalier Lisa