Lors du Tour e-media à BFM Lyon, les étudiants en Première année de Bachelor de l’ISCPA ont pu partager un temps d’échanges avec la journaliste Chloé Bounameaux.
Quelles sont les spécificités du métier de journaliste local, par rapport aux médias nationaux ?
« Par rapport aux journalistes à Paris, nous on fait du terrain tous les jours. Notre petit truc en plus, c’est d’apporter de la proximité aux gens. Et ce qu’ils veulent savoir, c’est ce qui se passe en bas de chez eux. C’est de voir leurs quartiers. On a ce rôle-là en tant que média local, de partager l’actualité locale. Tous les jours sur le plateau, on a des invités qui n’auraient peut-être pas la parole dans un média national. »
En quoi BFM Lyon se distingue des autres médias lyonnais ?
À cette question, Chloé Bounameaux explique que le principal élément qui distingue BFM Lyon des autres médias locaux est son format : « Une chaîne télévisée, contrairement au Progrès qui relève de la presse écrite ». BFM Lyon privilégie l’image, les visages, les reportages, tandis que Le Progrès reste plus ancré dans les petites villes.
Comment gérez-vous les critiques apportés sur les chaînes d’info en continu ?
« Souvent, les critiques viennent de personnes qui ne regardent même pas la télévision ». Pigiste, elle ne travaille pas uniquement pour BFM et connaît bien la chaîne. Toutes les demi-heures, un journal de dix minutes propose des infos locales, et tous les quarts d’heure, des émissions plus légères sur l’art, l’histoire ou le sport. Derrière, il y a un vrai rythme de travail : « Parfois, il faut se lever à deux heures du matin pour être à la rédaction dès trois heures. »
Quel conseil donneriez-vous à votre vous « jeune » ?
Depuis son enfance, Chloé Bounameaux a toujours voulu faire ce métier. Sa mère lui répétait qu’il fallait croire en soi, et ce conseil est resté gravé. Face à la concurrence, elle s’est demandé ce qui pourrait la distinguer des autres, ce qui lui permettrait de s’en sortir. La réponse, elle l’a trouvée dans sa passion et dans l’amour qu’elle porte à son travail. C’est cette énergie qui lui a permis d’avancer, de se lever chaque jour avec la même motivation. Aujourd’hui, avec le recul, elle se dirait à elle-même qu’elle est « une fille qui déchire. »
Quel est le parcours scolaire de Chloé Bounameaux ?
Chloé Bounameaux a d’abord validé un bac littéraire, puis une année de prépa à Nice. La deuxième année, elle a poursuivi en licence d’anglais à la fac, mais sans envie réelle de décrocher une licence complète pour ensuite faire un Master en Journalisme. Ce qu’elle visait, c’était le DUT de Cannes, une école reconnue où elle pouvait rester dans sa région. Elle a donc passé tous les concours et a finalement été admise à l’École de journalisme de Cannes.
Groupe 1 :Elsa GERAUD, Alice DELATTRE, Mélanie THIVENT, Estelle GELIN, Khalil BAGHDAD-PAILLUSSON, Romane DÉTHES PEZET, Carla URBAN-CAJAL, Tiago BRUNE-KARAS, Clara DE BONNEVIE DE POGNIAT, Benjamin ETIENNE