Alizée Marty : Être JRI, un rêve de petite fille devenu réalité

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Alizée Marty, journaliste reporter d’images pour la chaine locale de télévision Vià Occitanie raconte son parcours et comment un simple rêve de petite fille a fini par devenir réalité. Rencontre !

« Quand j’ai vu à la télé ces messieurs avec leurs grosses caméras, ça m’a donné envie de faire pareil ! » explique Alizée Marty, jeune femme ambitieuse et passionnée dont le rêve est devenu réalité. A seulement six ans, la journaliste témoignait déjà d’une grande passion pour l’image. « Filmer, c’est laisser l’image parler » précise-t-elle. Ainsi, après l’obtention de son baccalauréat, la jeune reporter enchaine sur les études supérieures. Entre université et formation professionnalisante, elle finit par décrocher son bachelor à l’ISCPA Toulouse, école de journalisme. Tous ses efforts la mèneront finalement à concrétiser son plus grand rêve : devenir JRI. Depuis maintenant trois ans, elle occupe ce poste au sein de la chaine locale Vià Occitanie.

Basée à Perpignan, Alizée Marty couvre pourtant un grand territoire s’étendant de Carcassonne à Barcelone. Responsable de son bureau, elle se doit de faire preuve d’une grande autonomie. De la caméra au montage vidéo, en passant par les interviews sur le terrain, la journaliste fait preuve d’une certaine polyvalence et d’une capacité d’adaptation. Plutôt utile quand il faut traiter d’informations diverses, comme l’économie, la politique, la culture, et le sport : les grands piliers de la chaine Vià Occitanie.

Une journée dans la peau d’une JRI

Dès 9h du matin, Alizée Marty est déjà sur le qui-vive. Entre presse écrite, radio et télévision, elle est tenue de s’informer des dernières nouvelles avant de démarrer sa journée. S’en suit rapidement le point info avec ses supérieurs afin d’établir les sujets à traiter, avant que tous les journalistes ne partent sur le terrain.

Son matériel sous le bras, la journaliste part en quête d’images. « Il ne faut pas oublier de tweeter pour dire « on y est, vous aurez de l’info. » ajoute Alizée Marty, dont la présence régulière sur le célèbre réseau social Twitter indique sa capacité à avoir une double-casquette. 

Les images en boîte, il ne reste plus que le montage. Il représente plus de la moitié de son activité journalière, entre montages d’images, sons, pose de la voix off, … Son temps est compté avant de rendre son travail à ses chefs pour qu’il soit validé pour 17h. « La tâche reste la même chaque jour mais le déroulé n’est jamais fixe. C’est le schéma type d’un jour de travail de JRI, mais dans ce métier un imprévu est vite arrivé. Aucune journée ne se ressemble vraiment. » explique Alizée Marty. 

« On veut faire du journalisme positif »

Mais avec un rythme aussi effréné, pourquoi choisir de travailler pour une chaine locale telle que Vià Occitanie ? Pour la proximité avec le public : « L’avantage avec le local, c’est que tu peux vraiment être proche de Monsieur tout le monde, chose que tu ne peux plus faire à un niveau national. » Avec un sens du relationnel développé, il tient à cœur à Alizée Marty de « mettre en avant les gens » en leur laissant la parole à travers sa caméra. « Ce métier, c’est pouvoir laisser chacun s’exprimer à travers l’image » affirme-t-elle. 

Vià Occitanie cherche à développer une ligne éditoriale positive. « On essaie de faire du journalisme de solutions, de mettre en avant des initiatives. » précise Alizée Marty. En étant au plus proche des Occitans, cette journaliste, et sa caméra, leur permet de s’exprimer,de parler de leurs projets, de causes qui leurs tiennent à cœur ou simplement d’eux.

G1 : Anabel Alves, Amandine Guerreiro, Gwendal Thoraval, Laura Dubois, Marie Ta-van

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