À seulement 22 ans, Émile Gillet s’impose comme l’un des jeunes visages prometteurs du journalisme sportif. Chef d’édition à L’Équipe la chaîne, il est le lien discret mais essentiel entre la rédaction et le plateau. Rencontre avec un passionné de sport… mais surtout de journalisme.
Jeunesse, culture et territoire : les leviers d’une communication engagée
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En ce 24 septembre 2025, les étudiants de première année de bachelor journalisme et communication de l’ISCPA ont eu l’opportunité dans le cadre du tour E-Média de rencontrer le service communication de la région Occitanie pour leur poser quelques questions sur la communication et les médias notamment Nicolas HUBERT, directeur de la communication et de l’information citoyenne et Elsa THIEBAUT, responsable de projet communication.
Etudiante en journalisme: comment mesure t-on l’impact d’une campagne afin qu’elle touche le plus de personnes possible ?
Elsa THIEBAUT: Il est difficile d’évaluer l’impact d’une campagne papier, mais sur le digital, les KPI permettent de mesurer clics, partages, temps passé sur les pages, notamment via des QR codes intégrés aux campagnes. Pour des événements comme le Salon de l’Agriculture, on utilise des enquêtes de satisfaction et le suivi des ventes pour juger l’efficacité en termes de visibilité, attractivité et notoriété de la région Occitanie.
Etudiant en journalisme: En quoi les initiatives de soutien à des événements culturels comme le Rose Festival renforce les liens avec la jeunesse ?
Elsa THIEBAUT:
« Il y a quelques années on nous a commandé une campagne pour mettre en avant les festivals de la région et l’identité des gens à travers ces festivals. […] on soutient les festivals, on a une direction de la culture qui soutient les festivals et qui fait un énorme travail de relationnel. Et oui bien sûr il y a un intérêt pour la jeunesse. C’est un axe important pour la présidente et pour notre majorité régionale. […] il y a des actions en termes de communication, on utilise des supports de communication qui retranscrivent un engagement régional envers la jeunesse. »
Etudiant en journalisme: Est-ce que sur ces festivals, vous en tirez quand même profit ?
Elsa THIEBAUT: Alors non, nous sommes un service public, nous travaillons pour un territoire, et une majorité régionale qui défend un projet politique, donc nous devons prendre en compte la notion de citoyenneté dans nos démarches, on fait ça pour sensibiliser sur ce que fait notre majorité.
Nicolas HUBERT: En fait, nos profits ne sont pas directs, nous ne touchons pas directement une somme d’argent par contre les festivals servent à mettre en avant le dynamisme que propose la région ce qui crée de l’attractivité. mais il n’y a pas de bénéfice financier.
Elsa THIEBAUT: Pour 1 euro investi dans un événement culturel, c’est 6 euros récoltés pour les prestataires sur lesquels nous investissons
Etudiante en journalisme: Est ce que vous avez remarqué qu’il y a des sujets qui touchent plus les lecteurs que d’autres ?
Nina CAMBEROQUE: sur les réseaux sociaux ce qui marche beaucoup c’est la valorisation d’un territoire la valorisation des produits le pôle info digital nous a montré le poste qui fonctionnait le plus c’est La fierté du territoire et des valeurs qu’il y a derrière.
Journaliste au service international de Libération, Léa Masseguin partage son travail entre la rédaction et des reportages à l’étranger. Le terrain reste ce qui donne sens à son métier, malgré ses contraintes.
Journaliste de foot réputée Margot Dumont, qui « aurait payé pour faire ce métier » a beaucoup d’inspiration à donner aux jeunes journalistes de demain. Voici ce qu’elle a partagé avec des étudiants d’ISCPA Lyon, l’école où tout a commencé pour elle.
Vous avez eu l’occasion de voir beaucoup de stades et d’ambiances en France ; quel stade vous a le plus marqué ?
« Après soixante stades je dirais que ce n’est pas facile comme question. Un stade qui m’a marqué en début de carrière, c’est la Stade Besiktas en Turquie. Les ambiances en Turquie sont incroyables, franchement elles sont folles. A l’étranger, je mettrai Newcastle, Dortmund et le nouveau Barnabéu à Madrid est magnifique, mais il n’y a pas trop d’ambiance.
En France, je suis désolée, je suis pour l’Olympique Lyonnais mais on ne peut pas enlever que Saint Etienne ils ont vraiment un public qui les suit, c’est super même dans leurs défaites en ligue 2, en plus j’y suis allé à cette période, quand ça n’allait pas très bien. Cela restait quand même un super stade avec une super ambiance. »
Avec la multiplication des créateurs de contenus sur internet qui publient très rapidement des analyses sur le football et le sport en général, est ce que vous pensez que ça peut avoir un impact sur votre métier de journaliste ?
« Peut-être disons que l’impact premier que je vois, c’est la digitalisation du métier de plus en plus, ils captent une audience importante donc cela démontre qu’il y a une attente du public, et surtout des consommateurs pour ça.
Après ils ne proposent pas la même chose non plus que ce que propose une interview éditorialisé ou une antenne professionnelle, c’est un autre type de contenu.
Je pense que les deux peuvent être complémentaires, je ne vois pas du tout ça comme une menace. Il y a un public pour tout. Mais surtout je pense que les futures générations vont tendre de plus en plus vers ce type de contenus.
Dans le futur, ce qui marchera moins ce sont les émissions peut-être, en revanche les matchs à proprement parlé, cela marchera toujours, c’est de la diffusion, ce que les gens veulent voir. »
Implantée à Lyon et aux alentours, Tonic Radio a fait de l’information de proximité sa marque de fabrique. Avec une petite équipe polyvalente, la station se démarque des grands médias nationaux en privilégiant l’attachement au territoire et la proximité avec ses auditeurs.
A l’occasion du Tour E-média 2025, des élève de l’ISCPA ont rencontré Mathis Lucas, journaliste pour Tonic Radio, et Davy Croix, programmateur a Tonic Radio.
À Lyon et dans plusieurs villes de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Radio Scoop combine information locale, divertissement et numérique. Philippe Lapierre, rédacteur en chef, explique comment la station reste incontournable malgré l’essor des podcasts et des réseaux sociaux.
Né en 2020, le journal Lyon Décideurs s’est rapidement imposé comme une référence pour les dirigeants et décideurs de la région, avec un ton affirmé et des formats innovants.
Un jeune titre au positionnement affirmé Fondé le 15 janvier 2020, par Jean-Pierre Vacher, Lyon Décideurs fait partie du groupe de presse indépendant Rosebud. Ce média de 6 à 9 salariés (plus 31 membres associés en 2022) s’est donné pour mission de couvrir l’actualité économique et politique lyonnaise avec un regard inédit.
« Notre but est de s’adresser aux femmes et hommes décideurs », explique Jean-Pierre Vacher, créateur du média et vice-président du Club de la presse de Lyon. Installé au 10 rue des Marronniers, en plein cœur de Lyon, le média s’adresse aux décideurs locaux et aux abonnés, majoritairement lyonnais (58 %), mais aussi parisiens (12 %) et régionaux (15 %).
Des formats éditoriaux diversifiés Hebdomadaire d’édition et d’analyse, le titre multiplie les formats : deux plateaux TV par semaine, une rubrique “L’Objet de” qui met en avant les entrepreneurs, ou encore de longs papiers de 3 à 4 pages sur l’économie et la politique locales. Ce positionnement contribue à sa croissance rapide : +82 % d’effectifs depuis sa création.
Un ancrage régional et indépendant Dirigé par Sapy François, Lyon Décideurs revendique son indépendance éditoriale et son statut de presse commerciale et libérale non réglementée. L’entreprise est signataire de deux conventions collectives : celle des journalistes et celle de la presse quotidienne et hebdomadaire régionale, garantissant un cadre professionnel solide.
Nous remercions la rédaction de Lyon Décideurs pour leur chaleureux accueil et leurs conseils !
David Gossart travaillant dans la Tribune de Lyon s’occupe de l’urbanisme, les transports et économie nous parle de son expérience et son avis sur l’authenticité du journalisme.