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Émile Gillet, L’Equipe TV, un as de tous les sports

Émile Gillet, L’Equipe TV, un as de tous les sports

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Émile Gillet, un as de tous les sports

Ce jeudi 25 septembre, Émile Gillet a accordé aux étudiants de l’ISCPA une visioconférence sur son expérience en tant que journaliste. C’est un passionné de sports et il souhaitait vraiment mettre à profit ses compétences et son parcours. 

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Martin VENZAL :  » Ce qui nous intéresse, ce sont ceux qui créent l’économie. »

Martin VENZAL :  » Ce qui nous intéresse, ce sont ceux qui créent l’économie. »

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Au cours d’une visite dans les locaux du média économique ToulÉco, le cofondateur et directeur de la publication Martin Venzal a pu répondre à des questions concernant son parcours, la création de son média en avril 2008 et le développement de son activité sur internet et en presse écrite.

Vous avez plus d’une décennie d’expériences dans de grands médias (La Dépêche, Midi Libre, le Parisien…), pourquoi avoir décidé de fonder votre propre média spécialisé ? 

« J’ai fait tous les médias possibles et imaginables. J’ai travaillé pour Le Parisien, l’Express, Le Point, j’ai aussi travaillé en radio, à RTL. J’ai un peu tout fait, mais une fois que vous avez fait le tour des médias, la chose dont vous avez envie c’est de créer le vôtre. »

Pourquoi avoir privilégié les plateformes numériques dès le lancement de ToulÉco en 2008 ?

« On a d’abord décidé de tester le média web. Mais attention, je vous parle de l’internet de 2008 ! Je crois qu’on avait tout juste Facebook. C’était une autre époque. Les réseaux sociaux n’étaient pas encore envahis par la sphère informationnelle, et le milieu de l’économie était très différent d’aujourd’hui. On a d’abord voulu expérimenter sur le web, car ce n’était pas commun pour un média de se lancer exclusivement sur internet. »

Avez-vous un public précis, ou parvenez-vous à atteindre toutes les populations ?

« Quand vous commencez, vous n’avez pas forcément idée de qui lit vos articles, surtout sur internet. Nous ne sommes parvenus à caractériser notre public qu’au bout de 3 ou 4 ans d’activité. Ce n’est qu’à ce moment là que nous avons pu déterminer et nous rendre compte qu’un lecteur sur deux nous lit sur la plateforme numérique. On s’est aussi rendu compte que la tranche d’âge qu’on atteignait le plus était les 45-55 ans, et que 51 % de notre public est en fait féminin. On aurait pu croire l’inverse étant donné que l’économie est plutôt caractérisé comme un milieu masculin. »

Qu’est ce qui vous a donné envie de vous spécialiser dans le journalisme économique ?

« Par hasard. Fan de foot et de jeux vidéos, j’ai commencé à faire des rubriques de jeux vidéos dans des revues de sport, puis je me suis occupé de la section et des rubriques innovation et start-ups. De fil en aiguille j’ai commencé de plus en plus à parler d’économie dans mes revues. J’ai lancé ToulÉco dans une période où l’économie prenait de plus en plus de place dans le débat politique en France et dans le monde, notamment à cause de la crise des subprimes. »

L’économie étant un secteur extrêmement diversifié et en constante évolution, parvenez-vous à vous adapter en fonction des changements quasi-quotidiens ? 

« Nous sommes obligés, en tant que média spécialisé dans l’économie, de constamment s’adapter, que ce soit au niveau des formats ou des sujets. Depuis 2008 et la crise des subprimes, on vit dans une période de « permacrise », ce qui fait que le changement et les mutations sont encore plus rapides et drastiques. »

Groupe 3 – ISCPA Toulouse – Paul – Priscila – Manon – Corentin

 

 

 

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ToulÉco : Le média économique 100 % made in Occitanie

ToulÉco : Le média économique 100 % made in Occitanie

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Depuis sa création en avril 2008, le média économique toulousain ToulÉco apporte quotidiennement à ses lecteurs les principales actualités économiques de la région Occitanie. En effet, celui-ci est majoritairement actif sur son site internet et produit depuis 2009 un magazine trimestriel plus complet.

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Léa Afonso: « Être journaliste local, c’est avoir les yeux ouverts en permanence »

Léa Afonso: « Être journaliste local, c’est avoir les yeux ouverts en permanence »

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Rencontrée dans les locaux d’Actu.fr Toulouse, Léa Afonso, journaliste depuis décembre au sein de la rédaction, nous a parlé de la mission du média, et de la manière dont les sujets sont choisis. Elle a appuyé également sur les exigences de neutralité et de réactivité qui caractérisent son travail. 

Comment décririez-vous la mission principale d’Actu Toulouse ? 

« Notre mission c’est avant tout d’assurer une veille journalistique constante, d’être présents sur le terrain et de repérer les sujets partout où ils se trouvent. Cela demande de rester attentifs en permanence, même en dehors du temps de travail, pour pouvoir informer rapidement et avec précision. »

Pouvez-vous expliquer comment se fait le choix des sujets que vous publiez ? 

« Nous traitons principalement des thématiques liées aux transports, à l’urbanisme, à la politique, notamment en période électorale, et à la culture. Chacun d’entre nous a aussi ses sujets de prédilection. Mes sujets de prédilection sont le commerce et l’urbanisme. »

Comment assurez-vous la vérification de l’information avant sa publication ?

« Nous veillons toujours à recueillir au moins deux points de vue. Si un sujet met en cause une institution ou une entreprise par exemple Tisséo pour les transports nous faisons systématiquement appel à la partie concernée afin d’obtenir une réponse. » 

Y a-t-il des sujets délicats pour lesquels vous devez faire  particulièrement attention au ton ou aux sources ? 

« Oui, notamment en politique. Nous devons absolument rester neutres et factuels, sans donner notre avis personnel. L’enjeu est d’être fidèle à ce qui nous est dit, même si les idées exprimées ne correspondent pas aux nôtres. C’est la même chose pour les sujets psychologiques. Il ne faut pas « mettre de cœur » dans l’article, mais restituer les faits avec justesse. » 

Pour revenir sur la politique, on a pu nous dire pendant les discours lors de la visite que Actu Toulouse se proclame neutre, mais personnellement, auriez-vous pu travailler dans un média plus engagé d’un parti ou d’un autre ?

« Cela dépend du type de média. J’ai déjà travaillé à La Dépêche, où la ligne éditoriale est plus politique, et cela ne m’a pas posé de problème. En revanche, je ne me verrais pas travailler pour un groupe comme Bolloré.»

Groupe 4 – ISCPA Toulouse – Imanol, Mahelys, Rémi, Mathilda, Dahiana

 

 

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Elsa Thiebaut : « l’Occitanie est engagée et solidaire de ses agriculteurs. »

Elsa Thiebaut : « l’Occitanie est engagée et solidaire de ses agriculteurs. »

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Entre rôles, objectifs, cibles et actions, la région Occitanie dévoile sa stratégie de communication pour valoriser ses agriculteurs.
  •  Quel est le rôle de votre service dans la communication régionale ?

Je travaille dans un service appelé Campagne et projet, qui met en place des campagnes de communications.

 » Pour nous, la communication n’est pas qu’un simple relais d’information, c’est aussi un levier de communication et d’attractivité. Il s’agit d’un lien entre les citoyens et la politique qui valorise le territoire et l’action publique. « 

Il y a 10 ans, nous avons commencé à Paris sur le salon de l’agriculture, en pleine crise agricole. La région Occitanie est une région avec une politique agricole forte, car notre présidente Carole Delga, s’est fortement engagée pour une agriculture durable.

  • Avez-vous eu à faire à des difficultés auprès des agriculteurs malgré votre engagement auprès d’eux ?

Malgré cet engagement, nous avons des agriculteurs qui sont face à des défis de réchauffement climatique et des problématiques économiques. Dans ce contexte, notre présence au Salon vise à montrer que la région est à leurs côtés et défend un modèle de développement durable. Notre rôle consiste aussi à coordonner l’ensemble des pôles de communication (digital, média) et à travailler avec nos partenaires.

  • Comment définissez-vous vos objectifs et vos cibles lors de la préparation d’un événement comme celui-ci ?

Nous définissons toujours un contexte et des objectifs prioritaires et secondaires. Le premier concerne l’aménagement du stand de 1 000 m² au Salon. Le deuxième les agriculteurs eux-mêmes qui ont un besoin de reconnaissance. Notre rôle est de leur rappeler que la présidente et la majorité régionale travaillent à leurs côtés. La préparation débute dès juin pour un salon qui se déroule fin février début mars. Avec un budget de 500 000 € en termes de communication, nous essayons de briefer des agences pour travailler sur un concept créatif qui nous permet par la suite de concilier tous ces aspects.

  • Quelles actions avez-vous mises en place pour valoriser la région et ses agriculteurs ?

Sur le plan créatif, nous avons décidé de valoriser les agriculteurs dans leurs actions de productions. Plus de 40 visuels ont été réalisés regroupant toutes les filières comme l’élevage, l’apiculture, la pêche, la viticulture. Les photos ne sont pas issues de l’intelligence artificielle, elles représentent de véritables agriculteurs, rencontrés et photographiés dans chacun des 13 départements. Pour le salon de l’agriculture en termes d’espace et d’aménagement, 123 producteurs sont venus vendre leurs produits au public parisien. Les couleurs régionales, rouge et jaune et des messages diffusés sur écrans ont permis de valoriser notre identité régionale.

 

ISCPA Toulouse : Rose Rigon – Amelle Djaroudi – Mailis Tobia – Clément Mayeux – Léa Bayssade

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La communication, carte maîtresse de la Région. L’Occitanie vous parle ! 

La communication, carte maîtresse de la Région. L’Occitanie vous parle ! 

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Le 24 septembre 2025, une trentaine d’étudiants de première année de l’ISCPA Toulouse ont visité l’hôtel de la Région Occitanie dans le cadre du Tour E-Média, projet de leur école visant à rencontrer des acteurs du secteur médiatique. À cette occasion, ils ont échangé avec plusieurs membres du service communication de la Région, dont Nicolas HUBERT, directeur de la communication et de l’information citoyenne, et Michaël HUGUES, responsable des publications et discours.

Des actions qui touchent notre quotidien

Avec un budget de 3,55 milliards d’euros, la Région Occitanie agit dans de nombreux domaines. Côté transports, elle a rouvert la ligne de train Montréjeau–Luchon dans les Pyrénées et teste le prêt gratuit de vélos électriques dans huit lycées. Nicolas HUBERT a aussi présenté le programme de construction de dix lycées depuis 2016, comme le Lycée Lydie Salvatore à Auterive. Ces infrastructures modernes visent à favoriser la réussite des élèves. La Région soutient également le sport. Comme le Tour de France 2025 et ses 6 étapes entre les Pyrénées et le Gard, incluant Toulouse et Montpellier.

La Région parle à chacun, selon son âge

« La communication pour la Région Occitanie ce n’est pas un gadget ». Nicolas HUBERT a insisté sur l’importance d’informer les citoyens sur l’usage de l’argent public. Michaël HUGUES a également présenté le journal de la Région, tiré à  plus de 3 millions d’exemplaires et édité quatre fois par an. Celui-ci permet de cibler les citoyens d’Occitanie de plus de 35 ans. Pour les plus jeunes, Nina CAMBEROQUE  a évoqué le recours à des vidéos courtes et ludiques, diffusées sur les réseaux sociaux, afin de capter leur attention et les sensibiliser aux actions régionales.

Une Région au service des territoires

En fin de conférence, Elsa THIEBAUT, responsable de projets communication, a illustré l’engagement de la Région en faveur des agriculteurs en crise. À travers le slogan “L’Occitanie est fière de son territoire”, une campagne d’affichage met en lumière les métiers agricoles : pêcheurs, éleveurs, producteurs. La Région les soutient aussi via des événements comme le Salon international de l’agriculture, “l’Occitanie est la première région viticole dans le monde” et possède un patrimoine agricole à valoriser à l’international.

Groupe 1 Toulouse – Thomas RIOU, Sasha MONTERO, Gabriel BOUNHOL, Eva MOLLARD et Emilie GALLAIS.

 

 

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Michaël Hugues : « Le journal régional, a pour but de toucher tous les citoyens »

Michaël Hugues : « Le journal régional, a pour but de toucher tous les citoyens »

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Ce mercredi 24 septembre, des étudiants de l’ISCPA Toulouse ont été accueillis à l’Hôtel de la Région Occitanie dans le but de rencontrer les différents profils qui agissent en son sein. Parmi eux, Michaël Hugues, le responsable du service Publications et Discours, a accepté de répondre à nos questions sur le lectorat et l’intérêt du journal de la région.

  • Pour vous, quel est l’intérêt d’un journal au format papier ?

Le gros intérêt de ce journal est dans sa forme. C’est un journal papier donc moi comme vous, on s’informe quand même assez rarement sur le papier, on est tous un peu dans notre bulle informationnelle, on suit les comptes qui nous intéressent. Et il y a quand même assez peu de traits d’union entre les différents citoyens d’une zone définit comme la région et grâce au fait qu’il arrive directement dans les boîtes aux lettres, on est sûr de toucher tout le monde. C’est-à-dire qu’il n’y a pas besoin de suivre des comptes, ça arrive directement chez les gens et ils peuvent voir certaines actualités qu’ils n’auraient pas forcément découvertes si le journal n’existait pas.

  • Quelles sont les tranches d’âge de votre lectorat ?  

Pour ce type de journal, on se disait que c’était plutôt des gens assez âgés voire retraités, que ça intéresserait. À la surprise générale, le lectorat est beaucoup plus diversifié. Il y a une tranche d’âge que l’on ne touche pas du tout, c’est la vôtre. À partir de 35 ans, les citoyens commencent vraiment à s’intéresser un peu plus à la vie quotidienne, à la vie locale, on arrive vraiment à toucher tout le monde. Sur le style d’écriture, on essaie aussi d’être compréhensible par tout le monde donc moi, mon rôle en tant que rédacteur en chef, c’est aussi de supprimer les formules qui sont un peu trop alambiquées dans les articles. Le but : si on parle par exemple d’une aide pour acheter un vélo électrique, que tout le monde comprenne comment ça fonctionne et que ça puisse intéresser.

  •  Combien de numéros et d’exemplaires sont publiés par an ?

La formule du journal a beaucoup évolué, il tire aujourd’hui à 3 millions d’exemplaires distribués dans toutes les boîtes aux lettres de la région. Il est composé de 28 pages, imprimées localement et 4 numéros par an sont publiés. Des numéros spéciaux sont occasionnellement mis en vente. Il y a deux ans, l’un d’entre eux, consacré à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, était destiné aux enfants entre 8 et 12 ans. Cela, en collaboration avec Milan Presse, un éditeur de journaux pour enfants

 

Groupe 6 : Furlan Zélia,  Allaoui djalalia, Desmouliès Sarah, Bravi Claire, Mokhtari Célim