Groupe 4 – ISCPA Toulouse – Rémi, Mathilda, Mahelys, Dahiana, Imanol
Groupe 4 – ISCPA Toulouse – Rémi, Mathilda, Mahelys, Dahiana, Imanol
Victor Gajan, associé directeur de l’innovation data et du marketing prédictif de Big Happy, nous explique comment l’agence accompagne les entreprises et les commerces pour comprendre les attentes des consommateurs et cibler leurs clients potentiels.
Qui sont les clients de Big Happy ?
Big Happy accompagne des entreprises dans tous les domaines comme l’agroalimentaire, cosmétique, viticulture, ou encore les petits producteurs.
Y a‑t‑il des limites vous poussant à refuser certains clients ?
En termes du nombre de clients que nous pouvons accompagner simultanément, il n’y a pas de limite stricte. Cependant, nous ne travaillerons pas avec des entreprises qui entretiennent de mauvaises relations ou des mauvais traitements avec leurs employés. Nous ne pourrions pas non plus collaborer avec l’extrême droite : si elle nous sollicitait, nous refuserions, car nous ne partageons pas les mêmes valeurs.
Comment établissez‑vous vos objectifs ?
L’objectif est de comprendre ce que les gens recherchent, de répondre à ces attentes, de délivrer un message percutant. Il est également très important de proposer des concepts créatifs.
À quel degré utilisez‑vous l’IA ?
Nous recourons tout le temps à l’intelligence artificielle pour nos études de data. Mais nous ne croyons pas que l’IA puisse tout faire : il y a toujours un être humain derrière pour vérifier l’exactitude des résultats. L’IA a du mal à mettre des données en relation entre elles, à les fusionner et les corréler. C’est une aide formidable, c’est l’outil des curieux, et étant moi-même très curieux, je passe beaucoup de temps avec l’intelligence artificielle. Mais l’intelligence humaine reste plus rapide, plus pertinente, plus objective. Je suis convaincu que la meilleure alliance, c’est l’alliance des deux.
Comment utilisez- vous l’intelligence artificielle pour bâtir une stratégie de marketing ?
Nous collectons des données, notamment via Google. En analysant les recherches Google, on peut prédire quelles ventes augmenteront dans les cinq ou six prochains jours, en se basant sur les recherches que les personnes font avant de les acheter. Nous réalisons également des études data avec nos outils, tels qu’AudienceInsight et BigAttentes, pour détecter les préoccupations de nos cibles. Nous identifions les mots-clés, les mots les plus recherchés, les sujets sur lesquels les clients se concentrent le plus que ce soit le prix, la composition ou encore l’origine française. En fonction de tout ça, nous savons ce que nous devons mettre en avant sur le packaging, ce qui est le plus vendeur et le plus recherché. Tout ça est réalisé grâce à l’IA.
Groupe 4 – ISCPA Toulouse – Dahiana, Mahelys, Mathilda, Imanol, Rémi
Leader de la communication extérieure, JCDecaux se réinvente face aux défis du digital et du développement durable. Nous avons rencontré Virginie Boix pour comprendre comment la publicité urbaine s’adapte à ces nouvelles attentes.
Née à Lyon en 1964, JCDecaux est devenue en quelques décennies la numéro une mondial du mobilier urbain et de l’affichage publicitaire. Présente dans plus de 80 pays, la firme s’impose comme un acteur clé de l’espace public à l’internationale, alliant innovation, écologie et expansion internationale.
Au cours d’une visite dans les studios de la radio régionale 100 % Radio, l’un des reporters du media, Thomas Naudi, a pu répondre à des questions concernant son parcours, son rôle, et sa vision de l’organisation des programmes quotidiens de la radio.
Quel à été votre parcours professionnel et comment êtes vous arrivé à 100 % Radio ?
J’ai commencé mon parcours à l’ISCPA en 2018, où j’ai obtenu ma licence de journalisme en 2021. J’ai fait mon dernier stage de cinq mois ici à 100 % Radio, j’étais la personne qui présentait les flashs info. Au terme de mon stage, la direction m’a annoncé que la titulaire du poste le quittait et m’a proposé de la remplacer dès le mois suivant. C’est comme ça que juste après mon stage j’ai eu la chance d’être directement embauché ici.
Quel rôle vous a été attribué à la suite de votre embauche et quel est votre rôle actuel ?
Durant mes quatre premières années ici, d’août 2021 à juin 2025, je présentais les flashs infos et les reportages. Je n’avais qu’un rôle de présentateur, je ne produisais pas de reportage de terrain. Il y a quelques mois, j’ai décidé d’arrêter la présentation pour me concentrer uniquement sur les missions de terrain. Je traite les évènements culturels et politiques de la Haute-Garonne et du Tarn-et-Garonne. Je couvre notamment des conférences de presse, mais les sujets restent assez variés.
Auriez-vous comme perspective future de reprendre votre rôle de présentateur où pensez-vous conserver votre rôle de reporter radio ?
Retourner à l’animation ? Oui, pourquoi pas. C’est un rôle qui m’a beaucoup plu. Mais l’avantage des missions du terrain par rapport à l’animation, c’est le contact humain. Quand j’étais animateur, je passais mes journées au studio à enregistrer des flashs info et diffuser le contenu que mes collègues m’envoyaient. Mon rôle actuel de reporter radio me permet de faire plus de rencontres et de découvrir des sujets plus diversifiés. Ce sont vraiment deux rôles très différents.
La radio étant un secteur extrêmement strict et précis en termes de temps d’antenne pour les différents programmes, cela vous est-il déjà arrivé de ressentir de la frustration par rapport à ce temps limité ?
Effectivement, lorsque vous avez réalisé un reportage très intéressant qui mériterait d’être traité pendant 10 ou 20 minutes, et que le format de la programmation vous impose de le traiter pendant seulement 4 minutes, c’est frustrant. Mais cela nous force aussi à aller à l’essentiel et de faire passer notre message le plus clairement possible. De plus, nous produisons beaucoup d’articles web, qui est un format qui nous permet de beaucoup plus développer un sujet que l’on aurait pas pu approfondir sur un format audio.
Paul – Manon – Corentin – Priscila – Emma – Anaïs
Crée en 2008 par Martin Venzal, le média toulousain ToulÉco grandit au niveau régional. Implanté aujourd’hui à Montpellier ou dans le Tarn, l’expansion territorial continue. Le media mise sur sa proximité pour valoriser les dynamiques locales.
ToulÉco n’est pas resté focalisé sur Toulouse. Au fil des années, ce média spécialisé dans l’économie locale, a décidé d’élargir son implantation géographique. Cette stratégie de proximité lui a permis de se rapprocher de réalités locales moins relayé par les grands quotidiens nationaux.
L’un des exemples les plus marquants est la création de ToulÉco Tarn, une déclinaison axée sur l’actualité économique d’Albi, et de ses environs. Dans le même esprit, ToulÉco a également lancé des éditions distinctes à Toulouse et Montpellier, notamment à travers son “mook”, un magazine hybride entre livre et revue. Cette expansion territoriale permet d’adapter le contenu aux enjeux spécifiques de chaque métropole.
Martin Venzal, directeur de publication, nous explique qu’aujourd’hui il ne compte pas étendre son média au-delà de l’Occitanie. S’étendre d’avantage ferait perdre le coté familiale qu’il a oulu créer. Pour lui, le travail à réaliser au sein de la région est largement suffisant. » La région occitanie est équivalente à un pays comme les Pays Bas ou l’Irlande ». Explique t’il.
L’expansion de ToulÉco n’est pas uniquement territoriale. Aujourd’hui, le numérique joue un rôle clé dans la stratégie du média, avec des sites spécialisés, des bulletins d’information locaux et des reportages vidéo sur ToulÉco TV. Autant de contenus diversifiés qui permettent au média d’accroître sa présence dans les territoires et améliorer sa visibilité auprès d’un public varié.
par Hermès Hery Mallaury Villebasse, Ethan Maure, Emma Seni, Auxanne Lafrechoux.
Léa Masseguin, journaliste pour le quotidien national Libération depuis 2019, revient sur son propre parcours et dresse un portrait sincère d’une profession à la fois complexe mais essentielle.
Depuis près de 50 ans, le Club de la presse de Lyon fédère journalistes et communicants autour de valeurs fortes : partage, transmission, et défense d’une information de qualité. Leslie Laurent, déléguée générale et seule employée du club partage aux adeptes de journalisme et de communication l’histoire du club.
Créé en 1976 à l’initiative de journalistes lyonnais, le Club de la presse reste aujourd’hui un acteur incontournable de l’écosystème médiatique local. Il regroupe 300 adhérents à parts égales entre journalistes et communicants, et accueille aussi des étudiants en journalisme. Sa mission : favoriser les échanges, encourager la réflexion et défendre la liberté d’informer.
Dirigé par un conseil d’administration composé de 13 bénévoles, avec à sa tête une coprésidence (Murielle Florin, Jean-Pierre Vacher, Sandrine Boucher), le Club s’appuie sur sa déléguée générale Leslie Laurent, seule salariée. Ensemble, ils assurent le bon fonctionnement de la structure, qui se veut ouverte, dynamique et réactive.
Tout au long de l’année, le Club organise des événements phares : le Salon des médias lyonnais en mars, les Assises de l’éducation aux médias en juillet, ou encore un festival dédié aux étudiants en journalisme en novembre. À cela s’ajoutent des conférences de presse, des ateliers thématiques, des formations, des débats, ainsi que les déjeuners du Club, moments privilégiés de rencontre avec des personnalités du monde politique, économique ou culturel.
Engagé contre le fake news, le racisme et l’antisémitisme, le Club multiplie les actions d’éducation aux médias. « À l’heure où tout est fake news, on a vraiment besoin d’éduquer aux médias et à la com », rappelle l’équipe.
Autre outil emblématique : l’annuaire du Club, lancé en 1978 et disponible en ligne comme en version papier. Il facilite les relations presse et reste un lien précieux entre les membres.
Ancré dans la métropole lyonnaise, le Club de la presse entend continuer à jouer un rôle de pont entre générations, entre métiers, et entre idées, dans un monde médiatique en pleine mutation.
Groupe 4 : Oscar Pierroz, Tanguy Dubois, Alena Wachsmuth, Noah Baladou, Julie Dumont, Lisa Arzalier, Clemence Doitrand, Emilie Pilloix, Maty Ndyae, Zackaria Zeqo
“ Mon sport favori c’est le football, parce que c’est mes premiers souvenirs de sport. J’aime aussi le sport auto, je suis notamment pas mal dans la formule 1. Le rugby, le vélo sont aussi des sports que j’apprécie. Je suis autant passionnée par le football que par le journalisme. Je vous conseille de beaucoup vous renseigner, si vous voulez être journaliste dans le domaine du football par exemple, il faut être curieux et aimer autant le football que le journalisme.” nous déclare Emile Gillet.
“ Tout d’abord, je dirai que la curiosité est une des qualités les plus importantes pour le métier du journalisme en général. La passion et le besoin d’être attentif sont également indispensables peut importe le sujet auquel on est confronté ” nous répond Émile G.
“ Être journaliste est un métier dur, contraignant par ses horaires mais également la quantité de travail demandée ” précise aussi celui-ci.
Entre chaînes et rédactions (L’Équipe, RMC, Eurosport, Francetv…), beaucoup se connaissent. Emile Gillet, lui, n’a jamais croisé Julien Fébreau ni Jacques Villeneuve, même s’il a déjà interviewé le commentateur F1 de Canal+. Il rappelle que Villeneuve, ancien pilote canadien champion du monde en 1997 avec Williams, est consultant : un rôle clé pour orienter athlètes et équipes. Emile Gillet confie aussi avoir rencontré et interviewé Pierre Gasly, aujourd’hui pilote chez Alpine F1 Team.
“ C’est une des premières questions qu’on s’est posées quand on s’est lancés sur Tiktok ou Instagram. Nous nous sommes plutôt intéressés aux coulisses de nos émissions. On voulait partager des moments du quotidien, sous forme humoristique. On s’est rendu compte que c’était intéressant, et que les personnes aimaient voir les coulisses. On essaye d’être proche des gens, de répondre à leurs questions. Je dirai que notre idée marche bien, on fait pas mal de vues. »