Big Happy est une agence de conseil en communication et marketing tournée vers l’innovation. Son objectif est d’aider les entreprises à aligner leur stratégie de marque en combinant créativité et analyse de données.

Big Happy est une agence de conseil en communication et marketing tournée vers l’innovation. Son objectif est d’aider les entreprises à aligner leur stratégie de marque en combinant créativité et analyse de données.
Victor Gajan, co-fondateur de l’agence Big Happy, partage sa vision de l’intelligence artificielle dans le secteur de la communication. Pour lui, l’IA n’est ni indispensable, ni un danger, mais complémentaire à l’intelligence humaine.
Victor Gajan, associé directeur de l’innovation data et du marketing prédictif de Big Happy, nous explique comment l’agence accompagne les entreprises et les commerces pour comprendre les attentes des consommateurs et cibler leurs clients potentiels.
Qui sont les clients de Big Happy ?
Big Happy accompagne des entreprises dans tous les domaines comme l’agroalimentaire, cosmétique, viticulture, ou encore les petits producteurs.
Y a‑t‑il des limites vous poussant à refuser certains clients ?
En termes du nombre de clients que nous pouvons accompagner simultanément, il n’y a pas de limite stricte. Cependant, nous ne travaillerons pas avec des entreprises qui entretiennent de mauvaises relations ou des mauvais traitements avec leurs employés. Nous ne pourrions pas non plus collaborer avec l’extrême droite : si elle nous sollicitait, nous refuserions, car nous ne partageons pas les mêmes valeurs.
Comment établissez‑vous vos objectifs ?
L’objectif est de comprendre ce que les gens recherchent, de répondre à ces attentes, de délivrer un message percutant. Il est également très important de proposer des concepts créatifs.
À quel degré utilisez‑vous l’IA ?
Nous recourons tout le temps à l’intelligence artificielle pour nos études de data. Mais nous ne croyons pas que l’IA puisse tout faire : il y a toujours un être humain derrière pour vérifier l’exactitude des résultats. L’IA a du mal à mettre des données en relation entre elles, à les fusionner et les corréler. C’est une aide formidable, c’est l’outil des curieux, et étant moi-même très curieux, je passe beaucoup de temps avec l’intelligence artificielle. Mais l’intelligence humaine reste plus rapide, plus pertinente, plus objective. Je suis convaincu que la meilleure alliance, c’est l’alliance des deux.
Comment utilisez- vous l’intelligence artificielle pour bâtir une stratégie de marketing ?
Nous collectons des données, notamment via Google. En analysant les recherches Google, on peut prédire quelles ventes augmenteront dans les cinq ou six prochains jours, en se basant sur les recherches que les personnes font avant de les acheter. Nous réalisons également des études data avec nos outils, tels qu’AudienceInsight et BigAttentes, pour détecter les préoccupations de nos cibles. Nous identifions les mots-clés, les mots les plus recherchés, les sujets sur lesquels les clients se concentrent le plus que ce soit le prix, la composition ou encore l’origine française. En fonction de tout ça, nous savons ce que nous devons mettre en avant sur le packaging, ce qui est le plus vendeur et le plus recherché. Tout ça est réalisé grâce à l’IA.
Groupe 4 – ISCPA Toulouse – Dahiana, Mahelys, Mathilda, Imanol, Rémi
Crée en 2008 par Martin Venzal, le média toulousain ToulÉco grandit au niveau régional. Implanté aujourd’hui à Montpellier ou dans le Tarn, l’expansion territorial continue. Le media mise sur sa proximité pour valoriser les dynamiques locales.
ToulÉco n’est pas resté focalisé sur Toulouse. Au fil des années, ce média spécialisé dans l’économie locale, a décidé d’élargir son implantation géographique. Cette stratégie de proximité lui a permis de se rapprocher de réalités locales moins relayé par les grands quotidiens nationaux.
L’un des exemples les plus marquants est la création de ToulÉco Tarn, une déclinaison axée sur l’actualité économique d’Albi, et de ses environs. Dans le même esprit, ToulÉco a également lancé des éditions distinctes à Toulouse et Montpellier, notamment à travers son “mook”, un magazine hybride entre livre et revue. Cette expansion territoriale permet d’adapter le contenu aux enjeux spécifiques de chaque métropole.
Martin Venzal, directeur de publication, nous explique qu’aujourd’hui il ne compte pas étendre son média au-delà de l’Occitanie. S’étendre d’avantage ferait perdre le coté familiale qu’il a oulu créer. Pour lui, le travail à réaliser au sein de la région est largement suffisant. » La région occitanie est équivalente à un pays comme les Pays Bas ou l’Irlande ». Explique t’il.
L’expansion de ToulÉco n’est pas uniquement territoriale. Aujourd’hui, le numérique joue un rôle clé dans la stratégie du média, avec des sites spécialisés, des bulletins d’information locaux et des reportages vidéo sur ToulÉco TV. Autant de contenus diversifiés qui permettent au média d’accroître sa présence dans les territoires et améliorer sa visibilité auprès d’un public varié.
par Hermès Hery Mallaury Villebasse, Ethan Maure, Emma Seni, Auxanne Lafrechoux.
Fondé en 2008, ToulÉco est basé dans le centre-ville de Toulouse. Nous avons visité les locaux avant d’interviewer Martin Venzal, journaliste et directeur de publication.
En ce 24 septembre 2025, les étudiants en première année de l’ISCPA ont eu l’opportunité dans le cadre du tour E-Média de rencontrer le service communication de la Région Occitanie pour leur soumettre des questions sur la communication et les médias. Nicolas HUBERT, Directeur de la Communication et de l’Information citoyenne, Elsa THIEBAUT, Responsable de Projet Communication, et Nina CAMBEROQUE, Responsable de Service Productions audiovisuelles et photographiques.
Comment mesure t-on l’impact d’une campagne afin qu’elle touche un maximum de personnes ?
Elsa THIEBAUT : Il est difficile d’évaluer l’impact d’une campagne papier. Mais sur le digital, les KPI (Indicateurs clés de performance) permettent de mesurer les clics, les partages et temps passé sur les pages. Notamment via des QR codes intégrés aux campagnes. Pour des événements comme le Salon de l’Agriculture, on utilise des enquêtes de satisfaction, et le suivi des ventes pour juger l’efficacité en termes de visibilité, l’attractivité et la notoriété de la Région Occitanie.
En quoi les initiatives de soutien à des événements culturels comme le Rose Festival renforcent-elles les liens avec la jeunesse ?
Elsa THIEBAUT : « Il y a quelques années on nous a commandé une campagne pour mettre en avant les festivals et l’identité de la région. On les soutient, on a une direction de la culture qui s’en occupe, et qui fait un énorme travail de relationnel. Et oui bien sûr il y a un intérêt pour la jeunesse. C’est un axe important pour la présidente et pour notre majorité régionale. […] il y a des actions en termes de communication, on utilise des supports de communication qui retranscrivent un engagement régional pour la jeunesse.»
Est-ce que vous tirez profit de ces festivals ?
Elsa THIEBAUT : Alors non, nous sommes un service public, nous travaillons pour un territoire, et une majorité régionale. Qui défend un projet politique, donc nous devons prendre en compte la notion de citoyenneté dans nos démarches, on fait ça pour sensibiliser sur ce que fait notre majorité.
Nicolas HUBERT : En fait, nos profits ne sont pas directs, nous ne touchons pas directement une somme d’argent. Par contre les festivals servent à mettre en avant le dynamisme que propose la région, ce qui crée de l’attractivité. Mais il n’y a pas de bénéfice financier.
Elsa THIEBAUT : Pour 1 euro investi dans un événement culturel, c’est 6 euros récoltés pour les prestataires sur lesquels nous investissons
Avez-vous remarqué des sujets qui touchent plus les lecteurs que d’autres ?
Nina CAMBEROQUE : Ce qui marche beaucoup sur les réseaux sociaux, c’est la valorisation d’un territoire. Le pôle info digital nous a montré le poste qui fonctionnait le plus. C’est la fierté du territoire et des valeurs qu’il y a derrière.
Groupe 1 Toulouse – Thomas RIOU, Sasha MONTERO, Gabriel BOUNHOL, Eva MOLLARD et Emilie GALLAIS.
La communication, levier d’une culture engagée en Occitanie
À la Région Occitanie, la communication ne se limite pas à informer : elle soutient des projets culturels, rapproche les institutions des citoyens et met en valeur l’engagement de la collectivité auprès de la jeunesse. Rencontre avec les chargés de communication et de presse qui œuvrent au quotidien pour donner du sens et de la visibilité à ces actions.
Ce mercredi 24 septembre , une trentaine d’étudiants en première année de Bachelor journalisme et communication s’est rendue au Conseil régional de la Région Occitanie, à Toulouse.
Nous avons pu rencontrer plusieurs intervenants qui nous ont présenté leur parcours, en quoi consistait leur travail et leur rôle au sein de la collectivité de Toulouse. Parmi ces rencontres, Elsa Thiebaut. Elle est responsable de projets communication et nous a raconté ce dont elle était chargée au sein de la Région Occitanie et ses différentes missions.
Comment mesurez-vous l’impact d’une campagne afin qu’elle touche le plus de personnes possibles ?
-Elsa Thiebaut : « Lors d’une campagne, les outils de communication sont très importants, nous nous basons sur nos statistiques de lecteurs, nous essayons de produire un maximum de contenus, adaptés aux besoins de chacun. Nous créons notamment des QR codes, des campagnes en ligne ainsi que de la publicité directement distribuée dans les boîtes aux lettres, cela permet à chaque citoyen de nous lire et ainsi d’être informé. »
En quoi les initiatives de soutien à des événements culturels comme le Rose Festival renforcent les liens avec la jeunesse ?
-Elsa Thiebaut : « Ces initiatives renforcent les liens car elles s’adressent directement à ses centres d’intérêt, en particulier la musique et la culture. Elles permettent aux institutions ou partenaires d’apparaître plus proches, à l’écoute et en phase avec les attentes des jeunes. Ce type de soutien valorise aussi la créativité et l’expression artistique de la nouvelle génération, tout en favorisant le sentiment d’appartenance et la confiance. En accompagnant ces moments de partage et de rassemblement, on crée un lien durable basé sur la reconnaissance et la proximité.»
Comment organise-t-on la communication de la journée du patrimoine ?
-Elsa Thiebaut: «Nous préparons un plan de communication en amont avec les messages clés et les partenaires, puis on déploie une stratégie multicanale : réseaux sociaux, site de la Région, presse. Le jour J, on assure le relais en direct pour valoriser les évènements et toucher un plus large public.»
Groupe 2 : SENI Emma.
HERY Hermès
MAURE Ethan
LAFRECHOUX Auxane
VILLEBASSE Malory
À l’approche de son cinquantième anniversaire, le Club de la presse de Lyon poursuit sa mission : fédérer les professionnels de l’information et défendre le journalisme face aux nouveaux défis.
« C’est bien de donner un peu de son temps pour cette noble cause que sont la défense et la promotion du métier de journaliste »
Jean-Pierre Vacher, vice-président du Club de la presse de Lyon.
Journaliste lyonnais depuis 1988, Jean-Pierre Vacher a travaillé pour le Figaro Économie, la télévision lyonnaise TLM puis fondé le magazine Lyon Décideurs. Président du Club de 2021 à 2023, il poursuit aujourd’hui son engagement bénévole aux côtés des journalistes de la région en tant que vice-président.
« Après une longue expérience dans le métier, c’est bien aussi de donner un peu de son temps pour cette noble cause que sont La Défense et la promotion du métier de journaliste », explique Jean-Pierre Vacher.
Pour Leslie Laurent, déléguée générale du Club, ce rôle repose aussi sur une conviction : face aux attaques contre la profession et à la montée des fake news, il est essentiel de renforcer les liens entre journalistes, communicants, étudiants et écoles de journalisme. Le Club de la presse veut être ce lieu de rencontre, de débats et de soutien à la profession.
Créé il y a près de 50 ans, le Club de la presse s’appuie sur une communauté fidèle.
« Sa force, c’est l’adhésion et le soutien des professionnels de l’information et de la communication, qui chaque année renouvellent leur engagement », souligne Leslie Laurent.
L’association vit aussi grâce à l’investissement de ses bénévoles et des conseils d’administration successifs, moteurs d’un dynamisme constant.
Le territoire lyonnais, riche en médias, entreprises et acteurs culturels, contribue à ce bouillonnement. Conférences, rencontres, ateliers d’éducation aux médias : les initiatives se multiplient pour créer du lien et défendre le rôle du journaliste dans la société.
À l’heure où la profession traverse de profonds bouleversements technologiques et économiques, le Club de la presse de Lyon conserve une mission essentielle : unir les énergies pour rappeler que l’information est un bien commun.
Sandra Gross (directrice de création), Alice Rinder (directrice associée) et Coline D.Descamps (directrice associée), à la tête du groupe Publicis Lyon se livrent sur leurs expériences personnelles au sein de l’entreprise.