Agnès Maurin : un modèle d’engagement

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Agnès Maurin se confie ce jeudi 30 septembre sur sa soif de combattre les inégalités. Entre combats personnels et professionnels, cette montpelliéraine, directrice du Club de la presse et cofondatrice de la ligue nationale contre l’obésité, se livre sur son parcours atypique.

Quel a été votre parcours pour arriver à votre poste de Directrice du Club de la Presse Occitanie ?

J’ai fait des études en journalisme et en communication, suivi d’un enseignement à  l’école Celsa dans le but de devenir attachée de presse. Après mon déménagement en Lozère, un milieu rural, je me suis marié. Malheureusement, lorsque je sortais de l’école, il n’y avait aucun poste de chargée de communication là-bas. Une reconversion professionnelle dans la fonction hospitalière s’est alors imposée à moi. J’ai fait l’ENSP pour exercer un métier dans la communication en hôpital. Ma fonction de directrice à l’hôpital m’a offert l’opportunité de devenir directrice du Club de la presse. C’est  ce poste qui me mène aujourd’hui à travailler avec des journalistes et des communicants, même si personnellement je fais surtout du commercial.

Dans le Club de la presse, vous êtes à l’origine de la rubrique « Femmes et médias » qui consiste à améliorer et renforcer l’image de la femme dans les médias. Pourquoi avez-vous décidé de la mettre en place ?

En 2012, le Club de la presse à assisté à un festival international du dessin de presse, avec le dessinateur Plantu. Ce festival Cartooning for Peace avait pour thème « Les femmes ». Nous avons pu prendre conscience que même les médias et les journalistes avaient des idées reçues. Nous avons effectué des recherches et nous avons constaté qu’il y avait énormément d’inégalités. Par exemple, dans les médias, il y a souvent des directeurs et non des directrices. Les femmes quant à elles, sont souvent pigistes et ont donc plus de mal à accéder aux  postes à responsabilités.

Avez-vous constaté une évolution depuis le lancement de la rubrique ?

Un petit peu oui, on voit une évolution dans les médias, surtout avec l’apparition du mouvement #METOO. En effet, nous avons remarqué que les femmes ont plus d’aisance à prendre des initiatives et à aller de l’avant.

 Vous êtes donc engagée pour la cause des femmes, et pour la ligue nationale contre l’obésité. Pour quelle raison avez-vous choisi ce sujet ?

Tout simplement, ma fille est concernée par l’obésité. C’est une maladie dont elle souffre et subit encore des discriminations. Les gens peuvent parfois agir sans se rendre compte que leurs actions sont discriminantes car l’obésité est considérée comme une faute de comportement. La société pense qu’il suffit de manger moins et de pratiquer du sport. Mais c’est faux.  C’est une vraie maladie chronique, mais elle n’est pas assez reconnue par les personnels de santé. Ma fille est atteinte d’obésité car elle à le syndrome des ovaires polykystiques mais les médecins ne lui ont jamais diagnostiqué.

Entre la ligue nationale contre l’obésité et le droit des femmes, vous considérez-vous comme une femme investie contre les inégalités  ?

Tout à fait, étant inspirée par Simone de Beauvoir et Olympe de Gouges, j’ai naturellement eu envie de lutter contre ces injustices dans le monde et de défendre le militantisme de façon pacifique.

Groupe 1 – ISCPA Toulouse

L.Bezes, M.Aebi, F.Pauquet, R. Wojtanowski, E. Dziubakewicz, L. Touala

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