La ville de Blagnac mise sur le graffiti pour redynamiser l’esprit culturel de la ville !

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Le graffiti, art qui se démocratise depuis peu, se développe aujourd’hui dans la ville de Blagnac grâce à l’Aérochrome ouvert en février 2020. L’ouverture de cette structure permet de donner un nouveau dynamisme culturel à cette ville. En effet, ce nouveau mouvement d’art urbain se déploie à Blagnac.

 

Pour Pheno, un artiste exposé à l’Aérochrome et contacté par nos soins, être un grapher urbain c’est avant tout « un état d’esprit ». Cet état d’esprit se retrouve dans l’Aérochrome notamment à la diversité des couleurs et des styles. Ce dernier a connu des artistes renommés sur Toulouse, comme Tilt ou Ceed. « Ils m’ont beaucoup inspiré étant jeune » se remémore Pheno. Le phénomène de mode urbaine a pris un peu plus d’ampleur chaque année et est devenu un art à part entière.

La mairie de Blagnac mise sur le street art !

« Redynamiser la ville au niveau culturel était indispensable » selon Julien Duron, directeur de l’Aérochrome. L’ouverture de cette structure est due à la mairie de Blagnac qui offre cet ancien garage mécanique, en contrepartie l’Aérochrome doit proposer des activités et expositions pour dynamiser la ville de Blagnac. Ouvert en février 2020, la structure promeut une multitude d’artistes de rue locaux, nationaux et même internationaux. Le but de ce site est « la découverte de cet art au travers des ateliers réalisés avec les écoles de la ville. Les habitants peuvent bénéficier de ces ateliers pour se familiariser avec ce domaine et peut-être faire naître des vocations » raconte fièrement le directeur.

Le graffiti: de l’illégalité à la publicité

La montée en puissance du graffiti dans notre société a été très rapide en seulement une quarantaine d’années d’existence. Pour Amandine Ducos, co-fondatrice à l’Aérochrome « c’est une activité, dans lequel tout le monde peut s’identifier ». Sortis de la rue et des graphes illégaux, les grapheurs ont su se réinventer en réalisant des créations artistiques qui sont exposés aussi bien dans des galeries que sur des fresques en extérieur. Selon Julien Duron, l’essor du graffiti « n’est pas prêt de s’arrêter ». Il précise que « beaucoup d’entreprises et de publicités ont recours au milieu urbain et à cet art du graffiti pour attirer une clientèle plus jeune. » Longtemps critiqué et mal aimé, le graffiti fait partie de notre culture. Des villes comme Blagnac s’en servent pour redonner de la vie à leur territoire.

Groupe 3 – ISCPA Toulouse
Noémie LARRIBEAU, Cannelle BASTIEN, Maëlle GIROUD, Maureen GILLET, Mathis FORCE, Louis MALBEC

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