Julien Duron : amoureux de l’art urbain

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Julien Duron, directeur de l’Aérochrome, mais encore astrophysicien et artiste s’exprime sur son parcours ainsi que sur le street art, un courant urbain qui se démocratise.

Quand avez-vous découvert le monde de l’art et du street art ?
J’ai deux cordes à mon arc : j’ai un côté scientifique et un côté artistique. J’ai poussé ce domaine artistique dès l’âge de 13 ans avec mon entrée au conservatoire de danse. Au milieu des années 80 j’ai dû monter à Paris pour expérimenter le domaine du hip-hop, on était une cinquantaine là-bas. Suite à une malheureuse entorse aux cervicales, j’ai dû arrêter la danse. Je me suis donc intéressé au domaine des cultures urbaines en m’occupant notamment d’une friche à Toulouse nommée l’Imprimerie, puis le projet CISART en 2016. Ces projets m’ont donc fait découvrir plus amplement le monde du street art .

Pourquoi avoir créé cette association de street art ? Dans quel but ?
J’avais déjà bien expérimenté les domaines de la danse et de la musique mais pas encore le domaine de la peinture. J’ai donc rejoint le projet CISART avec lequel nous avons fait une exposition durant l’hiver 2019 à la Cartoucherie de Toulouse nommée Bullet Factory. Suite à cette exposition qui fut un franc succès, elle a duré trois mois au lieu d’un, c’est un peu par chance que le maire de la ville de Blagnac fut impressionné par le travail de ces 40 artistes urbains. Il nous a donc proposé un hangar à Blagnac, l’actuel Aérochrome, pour avoir l’occasion d’exposer de manière permanente. Suite à cette opportunité, nous avons fait de cet endroit un lieu qui donne à tous l’accès à cette culture urbaine, tant importante, significative et engagée dans notre société actuelle.

Qu’est-ce qui vous plait dans le milieu urbain ?
C’est comme une famille. On s’aide, se dépanne à n’importe quelle heure. Il y a un cercle très proche, c’est cet état d’esprit qui m’a vraiment plu. Il y a aussi le sérieux du travail mais ça vient en second temps. Et bien sûr aussi le fait de pouvoir faire passer des messages importants à travers cet art urbain, de pouvoir s’exprimer avec tant son corps que son imagination.

Groupe 3 – ISCPA Toulouse
Cannelle BASTIEN, Noémie LARRIBEAU, Maureen GILLET, Mathis FORCE, Maëlle GIROUD, Louis MALBEC

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