Solène Dauphin et DBAB incarnent la polyvalence de la comm’

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Le lundi 20 Septembre, rencontre et interview avec Solène Dauphin, cheffe de projet au sein des locaux de l’agence Du Bruit Au Balcon afin de nous parler du monde de la communication.

Q : est-ce que vous pouvez présenter l’agence ?

SD : Du Bruit Au Balcon c’est une agence de de communication globale qui n’est pas spécialisée sur un domaine. Mais nous avons quand même des domaines d’expertise. On fait du branding, c’est-à-dire des logos, des identités visuelles pour des marques, des évènements ou des projets. On a une partie édition, c’est la mise en page ou la direction artistique de magazines et supports de communication print. On a aussi une partie médias et une partie relations presse/influence, c’est tout ce qui va être déploiement et stratégie des canaux de communication divers et variés comme par exemple un site internet, des relations presse ou encore du web marketing et ce pour une structure d’à peu près 10 personnes avec un studio graphique intégré à l’agence.

 

Q : comment êtes-vous arrivez ici [à DBAB] et qu’avez-vous fait comme parcours avant de rentrer dans la comm’?

SD : Alors je suis une ancienne étudiante de l’ISCPA. J’ai été en mastère communication institutionnelle et en quatrième année j’ai fait un stage à DBAB en rythme alterné de 6 mois, et après j’ai fait mon alternance à la SNCF. Et à la fin de mon alternance, un poste s’est ouvert chez DBAB en tant que cheffe de projet et j’ai été embauchée. Ça fait maintenant deux ans que j’y suis et que je gère tout ce qui est projet avec les clients. Je prends leur demande au début du brief, ensuite je vois tout ce qui est planning, les moyens nécessaires pour gérer leur projet. Donc s’il faut du studio, ou faire appel à un pigiste pour de la rédaction, ou encore s’il y a une vidéo et qu’il faut que j’appelle un prestataire puisqu’on n’a pas les moyens en interne d’en faire… Et je coordonne tout ça pour au final que le client soit satisfait, jusqu’à la facturation et la mise en ligne de nos références sur le site et la communication sur les réseaux sociaux de l’agence pour se faire connaître.

 

Q : Est-ce que vous avez des conseils pour les futurs communicants ?

SD : Faites plein de stages différents, aussi forcez-vous à aller voir des choses qui ne vous attirent peut-être pas au premier coup d’œil. Moi ce qui m’a vraiment plu c’est d’avoir fait mon premier stage dans une agence et après intégrer un service de communication en interne dans un gros groupe. En plus là on est une petite agence, on est 10 maximum, la SNCF c’est énorme donc plein de sujets, des enjeux, des structures et même l’ambiance qui est différente.

Ça m’a permis aussi de faire mon choix. J’ai vraiment envie de commencer par faire de l’agence parce que c’est un rythme qui est un peu plus soutenu, les horaires sont un petit peu plus grand, il faut être un peu plus à fond. Du coup je me suis dit au début de ma carrière ça peut vraiment être plus sympa, puis pour se former aussi, avec plein de sujets différents. Puis être chez l’annonceur plus tard, dans un second temps, puisque que pour moi c’est un peu moins intensif, on a un des des horaires un peu plus allégés, on travaille plus sur les mêmes sujets, on est un  peu plus cadré.

Q : quel est le projet qui vous a le plus intéressée ou en tout cas qui était le plus important pour vous ?

SD : et bien par exemple c’est un projet de création de spots publicitaires pour un client aussi. C’était intéressant parce qu’on a dû beaucoup s’adapter par rapport à la situation sanitaire. On faisait un spot publicitaire pour le cinéma, il y avait des super belles images et le but de la campagne c’était de dire que les jeunes ont mille vies !

Du coup, avec le covid, il fallait se réapproprier toutes les images parce qu’on ne pouvait pas faire de tournages, donc trouver des images libres de droits avec plutôt des jeunes qui s’amusaient chez eux, dans leur appart’, pas mettre des images de jeunes dans des festivals, plutôt mettre des jeunes en petit comité, ou des job étudiants. Mais vraiment être le plus adapté possible à la situation du moment et ça, c’était super intéressant. De revoir un petit peu le script, les enjeux, les attentes, aussi beaucoup d’échanges avec les clients, pour au final un résultat qui était top.

Q : Vu que vous êtes une petite entreprise avez-vous un style particulier, quelque chose pour vous démarquer des autres agences ?

SD : C’est vrai qu’on est une petite agence mais on n’a pas vraiment de style on s’adapte à chaque fois à nos clients et leurs demandes. On essaye de se positionner et de faire un peu des pas de côté, d’avoir une communication un peu « décalée » de ne pas être trop dans l’institutionnel et donc pouvoir se permettre beaucoup de choses car c’est aussi ce sur quoi les cibles attendent nos clients.

Q : Combien de temps vous prenez pour un projet comme celui que vous nous avez montré, l’Embarcadère ?

SD : Ça dépend, si on nous laisse 6 mois ça peut prendre 6 mois et ça nous laisse le temps de faire les choses bien, de trouver les prestataires pour faire des supports de qualité. Celui-ci a été fait assez rapidement c’est à dire un mois, un mois et demi. Le client nous a dit qu’il avait besoin d’une idée, on a trouvé l’idée. On a développé le logo, le nom et le client a acheté. Ils ont signé le devis et nous on a dû tout développer en interne. En trois semaines le studio a dû créer tous les visuels puis on a contacté un cartonnier pour la boîte, imprier tout ce qui était plateau, jeu, pions.

C’était assez rapide car ils avaient une date de rendu de leurs côtés. L’avantage c’est qu’on a pu faire 3 exemplaires dont une pour les élus auxquels ils présentaient le projet, une pour Bouygues Immobiliers, et un exemplaire pour l’agence.

Q : Est-ce que vous vous focalisé sur un seul projet comme celui-là où vous arrivez à faire plusieurs choses en même temps ?

SD : Si on a que ça on fait que ça mais c’est rare. Il y a souvent plein de choses qui arrivent en même temps. L’avantage c’est qu’ils sont quand même trois au studio donc si l’un s’en occupe un autre peut se mettre sur la mise en page d’un magaeine à côté.

Il faut aussi prendre en compte le fait que les clients vont prendre du temps pour faire des corrections. Quand on leur envoie une première version du plateau ils vont prendre le temps de le montrer à la directrice de communication ou au directeur du pôle qui vont peut-être prendre deux jours pour avoir tout le monde de leur côté en interne et donc pendant ce temps on va se mettre sur un autre dossier. Ce sont des plannings qui viennent se chevaucher. Il faut aussi que les clients soient souples mais s’ils nous disent deadline le 26 on rendra le 26.

Q : Les deadlines sont-elles frustrantes et limitantes dans vos possibilités de créations ?

SD : Alors oui ça peut bloquer sur les créations mais c’est aussi bien car ça oblige à se restreindre, car on pourrait passer la semaine à faire des recherches et à faire encore plus de de veille ! On reçoit des maquettes sur certains appels d’offres, par exemple pour un magazine pour la ville de Nantes,  ils vont nous demander de faire un sommaire et peut être une double page de dossier. Le studio il pourrait faire tout le magazine, proposer ça et proposer encore autre chose si on y mettait aucune limite.

Groupe 5 : Gabrielle GATELIER – Inès CREBASSA – Louis-Emmanuel NAVARRO – Clément RELOT – Inès SOUPRAYEN RAMAYE – Manon BOUGENOT – Ylan GUICHARD

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