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Léa Afonso: « Être journaliste local, c’est avoir les yeux ouverts en permanence »

Léa Afonso: « Être journaliste local, c’est avoir les yeux ouverts en permanence »

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Rencontrée dans les locaux d’Actu.fr Toulouse, Léa Afonso, journaliste depuis décembre au sein de la rédaction, nous a parlé de la mission du média, et de la manière dont les sujets sont choisis. Elle a appuyé également sur les exigences de neutralité et de réactivité qui caractérisent son travail. 

Comment décririez-vous la mission principale d’Actu Toulouse ? 

« Notre mission c’est avant tout d’assurer une veille journalistique constante, d’être présents sur le terrain et de repérer les sujets partout où ils se trouvent. Cela demande de rester attentifs en permanence, même en dehors du temps de travail, pour pouvoir informer rapidement et avec précision. »

Pouvez-vous expliquer comment se fait le choix des sujets que vous publiez ? 

« Nous traitons principalement des thématiques liées aux transports, à l’urbanisme, à la politique, notamment en période électorale, et à la culture. Chacun d’entre nous a aussi ses sujets de prédilection. Mes sujets de prédilection sont le commerce et l’urbanisme. »

Comment assurez-vous la vérification de l’information avant sa publication ?

« Nous veillons toujours à recueillir au moins deux points de vue. Si un sujet met en cause une institution ou une entreprise par exemple Tisséo pour les transports nous faisons systématiquement appel à la partie concernée afin d’obtenir une réponse. » 

Y a-t-il des sujets délicats pour lesquels vous devez faire  particulièrement attention au ton ou aux sources ? 

« Oui, notamment en politique. Nous devons absolument rester neutres et factuels, sans donner notre avis personnel. L’enjeu est d’être fidèle à ce qui nous est dit, même si les idées exprimées ne correspondent pas aux nôtres. C’est la même chose pour les sujets psychologiques. Il ne faut pas « mettre de cœur » dans l’article, mais restituer les faits avec justesse. » 

Pour revenir sur la politique, on a pu nous dire pendant les discours lors de la visite que Actu Toulouse se proclame neutre, mais personnellement, auriez-vous pu travailler dans un média plus engagé d’un parti ou d’un autre ?

« Cela dépend du type de média. J’ai déjà travaillé à La Dépêche, où la ligne éditoriale est plus politique, et cela ne m’a pas posé de problème. En revanche, je ne me verrais pas travailler pour un groupe comme Bolloré.»

Groupe 4 – ISCPA Toulouse – Imanol, Mahelys, Rémi, Mathilda, Dahiana

 

 

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Elsa Thiebaut : « l’Occitanie est engagée et solidaire de ses agriculteurs. »

Elsa Thiebaut : « l’Occitanie est engagée et solidaire de ses agriculteurs. »

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Entre rôles, objectifs, cibles et actions, la région Occitanie dévoile sa stratégie de communication pour valoriser ses agriculteurs.
  •  Quel est le rôle de votre service dans la communication régionale ?

Je travaille dans un service appelé Campagne et projet, qui met en place des campagnes de communications.

 » Pour nous, la communication n’est pas qu’un simple relais d’information, c’est aussi un levier de communication et d’attractivité. Il s’agit d’un lien entre les citoyens et la politique qui valorise le territoire et l’action publique. « 

Il y a 10 ans, nous avons commencé à Paris sur le salon de l’agriculture, en pleine crise agricole. La région Occitanie est une région avec une politique agricole forte, car notre présidente Carole Delga, s’est fortement engagée pour une agriculture durable.

  • Avez-vous eu à faire à des difficultés auprès des agriculteurs malgré votre engagement auprès d’eux ?

Malgré cet engagement, nous avons des agriculteurs qui sont face à des défis de réchauffement climatique et des problématiques économiques. Dans ce contexte, notre présence au Salon vise à montrer que la région est à leurs côtés et défend un modèle de développement durable. Notre rôle consiste aussi à coordonner l’ensemble des pôles de communication (digital, média) et à travailler avec nos partenaires.

  • Comment définissez-vous vos objectifs et vos cibles lors de la préparation d’un événement comme celui-ci ?

Nous définissons toujours un contexte et des objectifs prioritaires et secondaires. Le premier concerne l’aménagement du stand de 1 000 m² au Salon. Le deuxième les agriculteurs eux-mêmes qui ont un besoin de reconnaissance. Notre rôle est de leur rappeler que la présidente et la majorité régionale travaillent à leurs côtés. La préparation débute dès juin pour un salon qui se déroule fin février début mars. Avec un budget de 500 000 € en termes de communication, nous essayons de briefer des agences pour travailler sur un concept créatif qui nous permet par la suite de concilier tous ces aspects.

  • Quelles actions avez-vous mises en place pour valoriser la région et ses agriculteurs ?

Sur le plan créatif, nous avons décidé de valoriser les agriculteurs dans leurs actions de productions. Plus de 40 visuels ont été réalisés regroupant toutes les filières comme l’élevage, l’apiculture, la pêche, la viticulture. Les photos ne sont pas issues de l’intelligence artificielle, elles représentent de véritables agriculteurs, rencontrés et photographiés dans chacun des 13 départements. Pour le salon de l’agriculture en termes d’espace et d’aménagement, 123 producteurs sont venus vendre leurs produits au public parisien. Les couleurs régionales, rouge et jaune et des messages diffusés sur écrans ont permis de valoriser notre identité régionale.

 

ISCPA Toulouse : Rose Rigon – Amelle Djaroudi – Mailis Tobia – Clément Mayeux – Léa Bayssade

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La communication, carte maîtresse de la Région. L’Occitanie vous parle ! 

La communication, carte maîtresse de la Région. L’Occitanie vous parle ! 

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Le 24 septembre 2025, une trentaine d’étudiants de première année de l’ISCPA Toulouse ont visité l’hôtel de la Région Occitanie dans le cadre du Tour E-Média, projet de leur école visant à rencontrer des acteurs du secteur médiatique. À cette occasion, ils ont échangé avec plusieurs membres du service communication de la Région, dont Nicolas HUBERT, directeur de la communication et de l’information citoyenne, et Michaël HUGUES, responsable des publications et discours.

Des actions qui touchent notre quotidien

Avec un budget de 3,55 milliards d’euros, la Région Occitanie agit dans de nombreux domaines. Côté transports, elle a rouvert la ligne de train Montréjeau–Luchon dans les Pyrénées et teste le prêt gratuit de vélos électriques dans huit lycées. Nicolas HUBERT a aussi présenté le programme de construction de dix lycées depuis 2016, comme le Lycée Lydie Salvatore à Auterive. Ces infrastructures modernes visent à favoriser la réussite des élèves. La Région soutient également le sport. Comme le Tour de France 2025 et ses 6 étapes entre les Pyrénées et le Gard, incluant Toulouse et Montpellier.

La Région parle à chacun, selon son âge

« La communication pour la Région Occitanie ce n’est pas un gadget ». Nicolas HUBERT a insisté sur l’importance d’informer les citoyens sur l’usage de l’argent public. Michaël HUGUES a également présenté le journal de la Région, tiré à  plus de 3 millions d’exemplaires et édité quatre fois par an. Celui-ci permet de cibler les citoyens d’Occitanie de plus de 35 ans. Pour les plus jeunes, Nina CAMBEROQUE  a évoqué le recours à des vidéos courtes et ludiques, diffusées sur les réseaux sociaux, afin de capter leur attention et les sensibiliser aux actions régionales.

Une Région au service des territoires

En fin de conférence, Elsa THIEBAUT, responsable de projets communication, a illustré l’engagement de la Région en faveur des agriculteurs en crise. À travers le slogan “L’Occitanie est fière de son territoire”, une campagne d’affichage met en lumière les métiers agricoles : pêcheurs, éleveurs, producteurs. La Région les soutient aussi via des événements comme le Salon international de l’agriculture, “l’Occitanie est la première région viticole dans le monde” et possède un patrimoine agricole à valoriser à l’international.

Groupe 1 Toulouse – Thomas RIOU, Sasha MONTERO, Gabriel BOUNHOL, Eva MOLLARD et Emilie GALLAIS.

 

 

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Michaël Hugues : « Le journal régional, a pour but de toucher tous les citoyens »

Michaël Hugues : « Le journal régional, a pour but de toucher tous les citoyens »

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Ce mercredi 24 septembre, des étudiants de l’ISCPA Toulouse ont été accueillis à l’Hôtel de la Région Occitanie dans le but de rencontrer les différents profils qui agissent en son sein. Parmi eux, Michaël Hugues, le responsable du service Publications et Discours, a accepté de répondre à nos questions sur le lectorat et l’intérêt du journal de la région.

  • Pour vous, quel est l’intérêt d’un journal au format papier ?

Le gros intérêt de ce journal est dans sa forme. C’est un journal papier donc moi comme vous, on s’informe quand même assez rarement sur le papier, on est tous un peu dans notre bulle informationnelle, on suit les comptes qui nous intéressent. Et il y a quand même assez peu de traits d’union entre les différents citoyens d’une zone définit comme la région et grâce au fait qu’il arrive directement dans les boîtes aux lettres, on est sûr de toucher tout le monde. C’est-à-dire qu’il n’y a pas besoin de suivre des comptes, ça arrive directement chez les gens et ils peuvent voir certaines actualités qu’ils n’auraient pas forcément découvertes si le journal n’existait pas.

  • Quelles sont les tranches d’âge de votre lectorat ?  

Pour ce type de journal, on se disait que c’était plutôt des gens assez âgés voire retraités, que ça intéresserait. À la surprise générale, le lectorat est beaucoup plus diversifié. Il y a une tranche d’âge que l’on ne touche pas du tout, c’est la vôtre. À partir de 35 ans, les citoyens commencent vraiment à s’intéresser un peu plus à la vie quotidienne, à la vie locale, on arrive vraiment à toucher tout le monde. Sur le style d’écriture, on essaie aussi d’être compréhensible par tout le monde donc moi, mon rôle en tant que rédacteur en chef, c’est aussi de supprimer les formules qui sont un peu trop alambiquées dans les articles. Le but : si on parle par exemple d’une aide pour acheter un vélo électrique, que tout le monde comprenne comment ça fonctionne et que ça puisse intéresser.

  •  Combien de numéros et d’exemplaires sont publiés par an ?

La formule du journal a beaucoup évolué, il tire aujourd’hui à 3 millions d’exemplaires distribués dans toutes les boîtes aux lettres de la région. Il est composé de 28 pages, imprimées localement et 4 numéros par an sont publiés. Des numéros spéciaux sont occasionnellement mis en vente. Il y a deux ans, l’un d’entre eux, consacré à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, était destiné aux enfants entre 8 et 12 ans. Cela, en collaboration avec Milan Presse, un éditeur de journaux pour enfants

 

Groupe 6 : Furlan Zélia,  Allaoui djalalia, Desmouliès Sarah, Bravi Claire, Mokhtari Célim

 

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Jeunesse, culture et territoire : les leviers d’une communication engagée

Jeunesse, culture et territoire : les leviers d’une communication engagée

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En ce 24 septembre 2025, les étudiants en première année de l’ISCPA ont eu l’opportunité dans le cadre du tour E-Média de rencontrer le service communication de la Région Occitanie pour leur soumettre des questions sur la communication et les médias. Nicolas HUBERT, Directeur de la Communication et de l’Information citoyenne, Elsa THIEBAUT, Responsable de Projet Communication, et Nina CAMBEROQUE, Responsable de Service Productions audiovisuelles et photographiques.

Comment mesure t-on  l’impact d’une campagne afin qu’elle touche un maximum de personnes ?

Elsa THIEBAUT : Il est difficile d’évaluer l’impact d’une campagne papier. Mais sur le digital, les KPI (Indicateurs clés de performance) permettent de mesurer les clics, les partages et temps passé sur les pages. Notamment via des QR codes intégrés aux campagnes. Pour des événements comme le Salon de l’Agriculture, on utilise des enquêtes de satisfaction, et le suivi des ventes pour juger l’efficacité en termes de visibilité, l’attractivité et la notoriété de la Région Occitanie.

En quoi les initiatives de soutien à des événements culturels comme le Rose Festival renforcent-elles les liens avec la jeunesse ?

Elsa THIEBAUT : « Il y a quelques années on nous a commandé une campagne pour mettre en avant les festivals et l’identité de la région. On les soutient, on a une direction de la culture qui s’en occupe, et qui fait un énorme travail de relationnel. Et oui bien sûr il y a un intérêt pour la jeunesse. C’est un axe important pour la présidente et pour notre majorité régionale. […] il y a des actions en termes de communication, on utilise des supports de communication qui retranscrivent un engagement régional pour la jeunesse.»

Est-ce que vous tirez profit de ces festivals ?

Elsa THIEBAUT : Alors non, nous sommes un service public, nous travaillons pour un territoire, et une majorité régionale. Qui défend un projet politique, donc nous devons prendre en compte la notion de citoyenneté dans nos démarches, on fait ça pour sensibiliser sur ce que fait notre majorité.

Nicolas HUBERT : En fait, nos profits ne sont pas directs, nous ne touchons pas directement une somme d’argent. Par contre les festivals servent à mettre en avant le dynamisme que propose la région, ce qui crée de l’attractivité. Mais il n’y a pas de bénéfice financier.

Elsa THIEBAUT : Pour 1 euro investi dans un événement culturel, c’est 6 euros récoltés pour les prestataires sur lesquels nous investissons

Avez-vous remarqué des sujets qui touchent plus les lecteurs que d’autres ?

Nina CAMBEROQUE : Ce qui marche beaucoup sur les réseaux sociaux, c’est la valorisation d’un territoire. Le pôle info digital nous a montré le poste qui fonctionnait le plus. C’est la fierté du territoire et des valeurs qu’il y a derrière.

Groupe 1 Toulouse – Thomas RIOU, Sasha MONTERO, Gabriel BOUNHOL, Eva MOLLARD et Emilie GALLAIS.

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Région Occitanie : comment s’adresser aux jeunes de la collectivité territoriale ?

Région Occitanie : comment s’adresser aux jeunes de la collectivité territoriale ?

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Les méthodes de communication évoluent, particulièrement chez nos jeunes. Les communicants de la région Occitanie en sont les premiers témoins. Nous sommes allés les rencontrer pour en savoir plus sur les enjeux et défis de ces changements.

Une jeunesse difficile à atteindre

Lointaine est l’époque où l’on pouvait s’adresser aux jeunes par la voie de la presse classique. Les réseaux sociaux et les nouvelles habitudes de consommation de contenu sont venus complètement chambouler ces méthodes. Aujourd’hui, il est rare qu’une personne de moins de 25 ans lise le journal ou garde son attention sur une publication institutionnelle. Mais alors, comment les informer de ce que met en place pour eux la région Occitanie ? Nicolas Hubert, directeur de la communication, nous l’explique : « Là où à l’époque nous faisions des discours de 15 minutes, nous sommes sur 15 secondes aujourd’hui ». Effectivement, l’attention est un facteur primordial. Il faut impacter et transmettre le plus d’informations dans un laps de temps le plus court possible. Les nouvelles campagnes en sont la preuve : l’ouverture du lycée Lydie Salvayre ou encore de la ligne SNCF Montréjeau– Luchon récemment.

Les plus petits ont aussi droit à de nouveaux dispositifs. Prenons pour exemple « Le p’tit Journal de ma Région », un complément au Journal trimestriel de la Région. C’est un journal pour les enfants de 8 à 12 ans en collaboration avec l’éditeur Milan. Le dernier numéro, imprimé à plus de trois millions d’exemplaires. Il a pour but de sensibiliser les enfants aux problématiques sociétales, notamment le racisme et l’antisémitisme. En misant sur ces nouvelles stratégies, la Région espère construire un lien durable avec les jeunes générations. Au-delà de l’information pratique, l’enjeu est de les intéresser à la vie publique et de leur montrer que les décisions régionales ont un impact concret sur leur quotidien.

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La communication, levier d’une culture engagée en Occitanie

La communication, levier d’une culture engagée en Occitanie

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La communication, levier d’une culture engagée en Occitanie

À la Région Occitanie, la communication ne se limite pas à informer : elle soutient des projets culturels, rapproche les institutions des citoyens et met en valeur l’engagement de la collectivité auprès de la jeunesse. Rencontre avec les chargés de communication et de presse qui œuvrent au quotidien pour donner du sens et de la visibilité à ces actions.

     Ce mercredi 24 septembre , une trentaine d’étudiants en première année de Bachelor journalisme et communication s’est rendue au Conseil régional de la Région Occitanie, à Toulouse.

    Nous avons pu rencontrer plusieurs intervenants qui nous ont présenté leur parcours, en quoi consistait leur travail et leur rôle au sein de la collectivité de Toulouse. Parmi ces rencontres, Elsa Thiebaut. Elle est responsable de projets communication et nous a raconté ce dont elle était chargée au sein de la Région Occitanie et ses différentes missions.

Comment mesurez-vous l’impact d’une campagne afin qu’elle touche le plus de personnes possibles ?

-Elsa Thiebaut : « Lors d’une campagne, les outils de communication sont très importants, nous nous basons sur nos statistiques de lecteurs, nous essayons de produire un maximum de contenus, adaptés aux besoins de chacun. Nous créons notamment des QR codes, des campagnes en ligne ainsi que de la publicité directement distribuée dans les boîtes aux lettres, cela permet à chaque citoyen de nous lire et ainsi d’être informé. »

En quoi les initiatives de soutien à des événements culturels comme le Rose Festival renforcent les liens avec la jeunesse ?

-Elsa Thiebaut : « Ces initiatives renforcent les liens car elles s’adressent directement à ses centres d’intérêt, en particulier la musique et la culture. Elles permettent aux institutions ou partenaires d’apparaître plus proches, à l’écoute et en phase avec les attentes des jeunes. Ce type de soutien valorise aussi la créativité et l’expression artistique de la nouvelle génération, tout en favorisant le sentiment d’appartenance et la confiance. En accompagnant ces moments de partage et de rassemblement, on crée un lien durable basé sur la reconnaissance et la proximité.»

Comment organise-t-on la communication de la journée du  patrimoine ?

-Elsa Thiebaut: «Nous préparons un plan de communication en amont avec les messages clés et les partenaires, puis on déploie une stratégie multicanale : réseaux sociaux, site de la Région, presse. Le jour J, on assure le relais en direct pour valoriser les évènements et toucher un plus large public.»

 

Groupe 2 : SENI Emma.

HERY Hermès

MAURE Ethan

LAFRECHOUX Auxane

VILLEBASSE Malory