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Le Club de la presse de Lyon : un carrefour d’idées et d’engagement

Le Club de la presse de Lyon : un carrefour d’idées et d’engagement

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Depuis près de 50 ans, le Club de la presse de Lyon fédère journalistes et communicants autour de valeurs fortes : partage, transmission, et défense d’une information de qualité. Leslie Laurent, déléguée générale et seule employée du club partage aux adeptes de journalisme et de communication l’histoire du club.

Créé en 1976 à l’initiative de journalistes lyonnais, le Club de la presse reste aujourd’hui un acteur incontournable de l’écosystème médiatique local. Il regroupe 300 adhérents à parts égales entre journalistes et communicants, et accueille aussi des étudiants en journalisme. Sa mission : favoriser les échanges, encourager la réflexion et défendre la liberté d’informer.

Dirigé par un conseil d’administration composé de 13 bénévoles, avec à sa tête une coprésidence (Murielle Florin, Jean-Pierre Vacher, Sandrine Boucher), le Club s’appuie sur sa déléguée générale Leslie Laurent, seule salariée. Ensemble, ils assurent le bon fonctionnement de la structure, qui se veut ouverte, dynamique et réactive.

Tout au long de l’année, le Club organise des événements phares : le Salon des médias lyonnais en mars, les Assises de l’éducation aux médias en juillet, ou encore un festival dédié aux étudiants en journalisme en novembre. À cela s’ajoutent des conférences de presse, des ateliers thématiques, des formations, des débats, ainsi que les déjeuners du Club, moments privilégiés de rencontre avec des personnalités du monde politique, économique ou culturel.

Engagé contre le fake news, le racisme et l’antisémitisme, le Club multiplie les actions d’éducation aux médias. « À l’heure où tout est fake news, on a vraiment besoin d’éduquer aux médias et à la com », rappelle l’équipe.

Autre outil emblématique : l’annuaire du Club, lancé en 1978 et disponible en ligne comme en version papier. Il facilite les relations presse et reste un lien précieux entre les membres.

Ancré dans la métropole lyonnaise, le Club de la presse entend continuer à jouer un rôle de pont entre générations, entre métiers, et entre idées, dans un monde médiatique en pleine mutation.

 

 

Groupe 4 : Oscar Pierroz, Tanguy Dubois, Alena Wachsmuth, Noah Baladou, Julie Dumont, Lisa Arzalier, Clemence Doitrand, Emilie Pilloix, Maty Ndyae, Zackaria Zeqo

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Interview Emile Gillet (L’ÉQUIPE TV)

Interview Emile Gillet (L’ÉQUIPE TV)

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 Quel est votre sport favori et pourquoi ? 

“ Mon sport favori c’est le football, parce que c’est mes premiers souvenirs de sport. J’aime aussi le sport auto, je suis notamment pas mal dans la formule 1. Le rugby, le vélo sont aussi des sports que j’apprécie. Je suis autant passionnée par le football que par le journalisme. Je vous conseille de beaucoup vous renseigner, si vous voulez être journaliste dans le domaine du football par exemple, il faut être curieux et aimer autant le football que le journalisme.” nous déclare Emile Gillet.

 

Quels sont les principales qualités attendues pour devenir journaliste sportif ?

“ Tout d’abord, je dirai que la curiosité est une des qualités les plus importantes pour le métier du journalisme en général. La passion et le besoin d’être attentif sont également indispensables peut importe le sujet auquel on est confronté ” nous répond Émile G. 

“ Être journaliste est un métier dur, contraignant par ses horaires mais également la quantité de travail demandée ” précise aussi celui-ci. 

 

Est ce que vous êtes en relation avec d’autres journalistes sportifs comme Julien Fébreau ou Jacques Villeneuve ?

Entre chaînes et rédactions (L’Équipe, RMC, Eurosport, Francetv…), beaucoup se connaissent. Emile Gillet, lui, n’a jamais croisé Julien Fébreau ni Jacques Villeneuve, même s’il a déjà interviewé le commentateur F1 de Canal+. Il rappelle que Villeneuve, ancien pilote canadien champion du monde en 1997 avec Williams, est consultant : un rôle clé pour orienter athlètes et équipes. Emile Gillet confie aussi avoir rencontré et interviewé Pierre Gasly, aujourd’hui pilote chez Alpine F1 Team.

 

Avec l’instantanéité des réseaux sociaux, comment L’Équipe arrive à se différencier et à garder sa valeur ? 

“ C’est une des premières questions qu’on s’est posées quand on s’est lancés sur Tiktok ou Instagram. Nous nous sommes plutôt intéressés aux coulisses de nos émissions. On voulait partager des moments du quotidien, sous forme humoristique. On s’est rendu compte que c’était intéressant, et que les personnes aimaient voir les coulisses. On essaye d’être proche des gens, de répondre à leurs questions. Je dirai que notre idée marche bien, on fait pas mal de vues. »

 

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Émile Gillet, L’Equipe TV, un as de tous les sports

Émile Gillet, L’Equipe TV, un as de tous les sports

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Émile Gillet, un as de tous les sports

Ce jeudi 25 septembre, Émile Gillet a accordé aux étudiants de l’ISCPA une visioconférence sur son expérience en tant que journaliste. C’est un passionné de sports et il souhaitait vraiment mettre à profit ses compétences et son parcours. 

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Martin VENZAL :  » Ce qui nous intéresse, ce sont ceux qui créent l’économie. »

Martin VENZAL :  » Ce qui nous intéresse, ce sont ceux qui créent l’économie. »

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Au cours d’une visite dans les locaux du média économique ToulÉco, le cofondateur et directeur de la publication Martin Venzal a pu répondre à des questions concernant son parcours, la création de son média en avril 2008 et le développement de son activité sur internet et en presse écrite.

Vous avez plus d’une décennie d’expériences dans de grands médias (La Dépêche, Midi Libre, le Parisien…), pourquoi avoir décidé de fonder votre propre média spécialisé ? 

« J’ai fait tous les médias possibles et imaginables. J’ai travaillé pour Le Parisien, l’Express, Le Point, j’ai aussi travaillé en radio, à RTL. J’ai un peu tout fait, mais une fois que vous avez fait le tour des médias, la chose dont vous avez envie c’est de créer le vôtre. »

Pourquoi avoir privilégié les plateformes numériques dès le lancement de ToulÉco en 2008 ?

« On a d’abord décidé de tester le média web. Mais attention, je vous parle de l’internet de 2008 ! Je crois qu’on avait tout juste Facebook. C’était une autre époque. Les réseaux sociaux n’étaient pas encore envahis par la sphère informationnelle, et le milieu de l’économie était très différent d’aujourd’hui. On a d’abord voulu expérimenter sur le web, car ce n’était pas commun pour un média de se lancer exclusivement sur internet. »

Avez-vous un public précis, ou parvenez-vous à atteindre toutes les populations ?

« Quand vous commencez, vous n’avez pas forcément idée de qui lit vos articles, surtout sur internet. Nous ne sommes parvenus à caractériser notre public qu’au bout de 3 ou 4 ans d’activité. Ce n’est qu’à ce moment là que nous avons pu déterminer et nous rendre compte qu’un lecteur sur deux nous lit sur la plateforme numérique. On s’est aussi rendu compte que la tranche d’âge qu’on atteignait le plus était les 45-55 ans, et que 51 % de notre public est en fait féminin. On aurait pu croire l’inverse étant donné que l’économie est plutôt caractérisé comme un milieu masculin. »

Qu’est ce qui vous a donné envie de vous spécialiser dans le journalisme économique ?

« Par hasard. Fan de foot et de jeux vidéos, j’ai commencé à faire des rubriques de jeux vidéos dans des revues de sport, puis je me suis occupé de la section et des rubriques innovation et start-ups. De fil en aiguille j’ai commencé de plus en plus à parler d’économie dans mes revues. J’ai lancé ToulÉco dans une période où l’économie prenait de plus en plus de place dans le débat politique en France et dans le monde, notamment à cause de la crise des subprimes. »

L’économie étant un secteur extrêmement diversifié et en constante évolution, parvenez-vous à vous adapter en fonction des changements quasi-quotidiens ? 

« Nous sommes obligés, en tant que média spécialisé dans l’économie, de constamment s’adapter, que ce soit au niveau des formats ou des sujets. Depuis 2008 et la crise des subprimes, on vit dans une période de « permacrise », ce qui fait que le changement et les mutations sont encore plus rapides et drastiques. »

Groupe 3 – ISCPA Toulouse – Paul – Priscila – Manon – Corentin

 

 

 

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ToulÉco : Le média économique 100 % made in Occitanie

ToulÉco : Le média économique 100 % made in Occitanie

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Depuis sa création en avril 2008, le média économique toulousain ToulÉco apporte quotidiennement à ses lecteurs les principales actualités économiques de la région Occitanie. En effet, celui-ci est majoritairement actif sur son site internet et produit depuis 2009 un magazine trimestriel plus complet.

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Léa Afonso: « Être journaliste local, c’est avoir les yeux ouverts en permanence »

Léa Afonso: « Être journaliste local, c’est avoir les yeux ouverts en permanence »

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Rencontrée dans les locaux d’Actu.fr Toulouse, Léa Afonso, journaliste depuis décembre au sein de la rédaction, nous a parlé de la mission du média, et de la manière dont les sujets sont choisis. Elle a appuyé également sur les exigences de neutralité et de réactivité qui caractérisent son travail. 

Comment décririez-vous la mission principale d’Actu Toulouse ? 

« Notre mission c’est avant tout d’assurer une veille journalistique constante, d’être présents sur le terrain et de repérer les sujets partout où ils se trouvent. Cela demande de rester attentifs en permanence, même en dehors du temps de travail, pour pouvoir informer rapidement et avec précision. »

Pouvez-vous expliquer comment se fait le choix des sujets que vous publiez ? 

« Nous traitons principalement des thématiques liées aux transports, à l’urbanisme, à la politique, notamment en période électorale, et à la culture. Chacun d’entre nous a aussi ses sujets de prédilection. Mes sujets de prédilection sont le commerce et l’urbanisme. »

Comment assurez-vous la vérification de l’information avant sa publication ?

« Nous veillons toujours à recueillir au moins deux points de vue. Si un sujet met en cause une institution ou une entreprise par exemple Tisséo pour les transports nous faisons systématiquement appel à la partie concernée afin d’obtenir une réponse. » 

Y a-t-il des sujets délicats pour lesquels vous devez faire  particulièrement attention au ton ou aux sources ? 

« Oui, notamment en politique. Nous devons absolument rester neutres et factuels, sans donner notre avis personnel. L’enjeu est d’être fidèle à ce qui nous est dit, même si les idées exprimées ne correspondent pas aux nôtres. C’est la même chose pour les sujets psychologiques. Il ne faut pas « mettre de cœur » dans l’article, mais restituer les faits avec justesse. » 

Pour revenir sur la politique, on a pu nous dire pendant les discours lors de la visite que Actu Toulouse se proclame neutre, mais personnellement, auriez-vous pu travailler dans un média plus engagé d’un parti ou d’un autre ?

« Cela dépend du type de média. J’ai déjà travaillé à La Dépêche, où la ligne éditoriale est plus politique, et cela ne m’a pas posé de problème. En revanche, je ne me verrais pas travailler pour un groupe comme Bolloré.»

Groupe 4 – ISCPA Toulouse – Imanol, Mahelys, Rémi, Mathilda, Dahiana